
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Pour s’occuper d’enfants, de personnes âgées ou handicapées
23 septembre 2004
Accompagnés par l’association Agir pou nout tout, une vingtaine de jeunes sont allés s’informer sur les possibilités de signer un Contrat d’insertion dans la vie sociale.
Ils veulent s’occuper des personnes âgées ou handicapées, ou de jeunes enfants. Une vingtaine de jeunes, chacun porteur d’un projet, se sont rendus hier à la Direction du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle à la recherche d’informations sur le Contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS).
Les jeunes venaient du Port, de Bras-Panon, de Saint-Benoît, accompagnés dans leur démarche par les responsables du collectif d’associations “Agir pou nout tout”. Ils ont été reçus cordialement par Jean-Pierre Aygualant et Roger Cellier, de la DTEFP.
Selon sa présidente Maryse Dache, le Comité des chômeurs du Port compte beaucoup sur ce dispositif : "Bien qu’il soit ouvert depuis juillet 2003, aucun contrat n’a été signé jusqu’à maintenant, or beaucoup de créations d’activités en dépendent".
Les porteurs de projet envisagent, par exemple, de favoriser l’accueil des plus petits pour permettre aux familles à revenu modeste de faire garder leurs enfants pendant le travail. Un autre projet consiste à mettre en place des activités pendant les périodes non scolaires, de permettre des échanges de jeunes entre les communes et ainsi aller à la découverte de l’autre et du patrimoine. Un autre veut apporter un soutien quotidien auprès de nos gramouns. Tous les jeunes fondent leur espoir sur un Contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS) qui tarde à se mettre en place.
Jean-Hugues Ratenon, responsable d’Agir pou nout tout, explique sa présence : "Lors de notre précédente rencontre, la DTEFP nous a indiqué qu’environ 350 contrats sont disponibles pour notre département. Elle devait interpeller les collectivités pour la mise en œuvre de ces contrats et nous faire part des évolutions autour du 20 septembre. Voilà pourquoi nous sommes venus aujourd’hui accompagner des jeunes porteurs de projet".
Jean-Hugues Ratenon rappelle que "le CIVIS repose sur les crédits du ministère de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale ; ce sont exactement 330 contrats qui pourraient voir le jour".
Selon Jean-Hugues Ratenon, "la DTEFP a organisé une rencontre le 1er septembre avec le Conseil régional, le Conseil général, l’AGEFIPH (qui aide à l’embauche des personnes handicapées), la Direction départementale de la jeunesse et du sport (DDJS), la DRASS et la DIREN. Lors de cette réunion, la DTEFP nous indique que le Conseil général a stipulé que l’accord pour un co-financement des actions en direction des personnes âgées, des personnes handicapées et des personnes menacées d’exclusion doit être débattu lors de la prochaine commission permanente".
"De son côté", poursuit-il, "la Région a fait noter que les activités ne relèvent pas directement de ses compétences, mais propose de soutenir des activités humanitaires en utilisant le CIVIS. Les collectivités se posent la question de l’articulation du CIVIS avec le futur plan de cohésion sociale".
"L’AGEFIPH, quant à elle, s’est dite prête à participer au cofinancement de contrats pour les personnes handicapées ou pour des activités qui favorisent l’insertion professionnelle du travailleur handicapé. La DDJS pourrait aussi s’orienter vers le CIVIS pour des postes d’animateurs sportifs".
Toujours selon Jean-Hugues Ratenon, des critères d’appréciation ont été retenus lors de cette réunion avec les collectivités et les services de l’État. Les co-financeurs veulent "une garantie que l’activité soit réelle et qu’elle ait une vraie utilité sociale".
Un autre souci est de s’assurer de l’existence de projets de professionnalisation et de formation, tout en se montrant attentif à la qualité du tutorat. En ce sens, Agir pou nout tout demande la mise en place d’une commission spéciale. Le collectif sollicite l’appui des maires et invite les jeunes à se mobiliser pour que le CIVIS démarre au plus tôt.
Eiffel
Un projet d’utilité sociale
De la réunion d’hier (lire ci-dessus), Jean-Hugues Ratenon a retenu que le CIVIS est un nouveau type de contrat, qui part de la volonté d’un jeune et du choix d’une association de l’aider dans son projet d’utilité sociale. Il est réservé aux jeunes de 18 à 22 ans, pour une durée de trois ans. Il est accessible aux jeunes de plus de 22 ans, mais leur contrat prendra fin lors de leur vingt-cinquième année.
Le dispositif recouvre deux catégories d’activités : la première comprend les activités en direction des personnes menacées d’exclusion, des personnes âgées et des personnes handicapées et la deuxième concerne les projets visant à une intégration sociale par le sport.
Ces projets sont soutenus par l’État à hauteur de 66% du salaire, charges comprises. Dans les autres activités d’utilité sociale, l’État ne participe qu’à hauteur de 33%.
Dans chacune des deux catégories, le dispositif nécessite donc un co-financement. Et c’est sur cette dernière question que le collectif voulait avoir des réponses hier.
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