
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Selon la revue “Économie de La Réunion” de l’INSEE
11 décembre 2004
D’après l’Institut national de la statistique et des études économiques, la jeunesse et le manque de diplôme, caractéristiques souvent communes à plusieurs personnes de la famille, exposent particulièrement les ménages réunionnais.
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Le chômage n’est en rien une infortune individuelle. L’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) s’est ainsi intéressé au chômage des ménages réunionnais : les familles monoparentales et les personnes non diplômées y sont particulièrement exposées.
Bruno Bally, auteur de cette recherche, note que lorsqu’un membre de la famille - notamment le chef de famille - est sans emploi, un enchaînement de faits vient modifier les conditions de vie de son entourage.
Au deuxième trimestre 2003, 77.500 ménages (sur un total de 185.400 ménages réunionnais, soit 41,8%) comptent au moins un chômeur, 14.700 ménages en comptent deux et 3.000 ménages en comptent trois. La jeunesse et le manque de diplôme, caractéristiques souvent communes à plusieurs personnes de la famille, exposent particulièrement les ménages au chômage.
En raison du taux élevé d’inactivité chez les femmes, les familles monoparentales sont les plus exposées. 16.200 sur 32.400 familles monoparentales sont touchées par le chômage. Dans la plupart des cas, la mère est le seul actif de la famille et dans 7 cas sur 10 sa situation de chômage dure depuis plus d’un an.
Les familles monoparentales où deux personnes ou plus travaillent ou recherchent un emploi (généralement la mère et l’un de ses enfants) ne sont pas rares à La Réunion, et le chômage y est beaucoup plus fréquent (74% des familles monoparentales à deux actifs ou plus).
Ces ménages regroupent les personnes les plus affectées par le chômage, à savoir les femmes dont le taux de chômage moyen s’élève à 34,8% et les jeunes dont le taux de chômage atteint 53% de 15 à 24 ans.
S’il est avéré que les personnes non diplômées souffrent davantage du chômage que les diplômées, ce constat est d’autant plus fort dans les ménages, avec des couples qui ont souvent un niveau de qualification proche.
Dans 45% des cas, lorsque l’une des composantes du couple est sans diplôme, le ménage actif est affecté par le chômage (contre 16% en Métropole). Bruno Bally note que les personnes seules et les couples avec enfants sont les plus fréquemment atteints.
En cas de diplôme, cet indicateur chute à 24% et descend jusqu’à 10% avec un diplôme de l’enseignement supérieur. Des analyses complémentaires relatives à la situation socioprofessionnelle du ménage sont en cours et viendront compléter cette première analyse du chômage chez les ménages réunionnais.
Estéfany
Budgets serrés pour les familles
En moyenne, le niveau de vie d’un ménage au chômage est plus faible que celui des ménages actifs. D’après l’enquête “Budget des familles” en 2001, la moitié des ménages chômeurs juge son budget étroit, 40% difficile, 90% au total le qualifient de peu ou non satisfaisant et 85% jugent leur niveau de vie faible ou plutôt faible.
En 2001, le niveau de vie moyen d’un ménage, dans lequel la personne de référence ou le conjoint est actif, atteint 14.100 euros par an et par unité de consommation (un adulte est égal à une unité, les personnes de 14 ans ou plus comptent pour 0,5 unité, et les enfants de 13 ans et moins pour 0,3 unité).
Il chute à 8.100 euros pour les ménages ayant au moins un membre chômeur et à 6.700 euros pour les ménages ayant deux chômeurs ou plus. Bien que les prestations sociales et allocations chômage concourent à limiter les écarts, les personnes seules et les familles monoparentales ont le niveau de vie le plus faible.
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