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Mouvement de la Gauche Écologiste Réunionnaise
3 octobre 2005
Dans un communiqué diffusé hier sous la signature de son secrétaire général Guy Ratane Dufour, le Mouvement de la Gauche Écologiste Réunionnaise - Groupe l’Alliance appelle à la grande manifestation de demain.
Depuis le 21 avril 2002, jour où la gauche a été évincée par les atermoiements d’un Premier ministre au bout du rouleau, nous subissons, au nom d’un hypothétique barrage à l’extrême droite, une politique ultra-libérale. Lionel Jospin, méprisant vis-à-vis de la classe ouvrière, est allé dans sa campagne jusqu’à dire que son programme n’était pas socialiste. Il a été aidé en cela par un gouvernement de centre gauche qui a décrédibilisé l’essence-même du socialisme auprès des couches laborieuses.
Devant la politique de la terre brûlée menée par les 2 gouvernements successifs, Raffarin et Villepin, le Mouvement de la Gauche Écologiste Réunionnaise (MGER) réaffirme son engagement aux côtés des forces de progrès et aux côtés de ceux qui souffrent sous le joug d’un gouvernement antisocial.
"Politique d’écrasement du peuple"
Depuis ce sombre jour d’avril, ces 2 iconoclastes (Raffarin et Villepin) et leurs acolytes n’ont eu de cesse de détruire l’assise sociale sur laquelle était bâtie notre exception française, source d’égalité. Les derniers avatars de leurs politiques, que sont le Contrat nouvelle embauche, le déremboursement de toute une série de médicaments et surtout la dernière mesure votée en catimini, la franchise de 18 euros sur tous les actes d’hospitalisations ambulatoires supérieurs à 91 euros, tracent la voie qu’ils se sont fixé, à savoir la déréglementation du travail et la privatisation de la sécurité sociale.
Lorsque les édiles de la droite nous disent qu’ils veulent conserver notre système social, au MGER nous en doutons fortement ! Faire basculer les remboursements de la CGSS vers les mutuelles, n’est-ce pas la preuve évidente d’une privatisation rampante ? Depuis le programme du Conseil national de la résistance, la France s’appuyait sur un modèle social juste, fondé sur la répartition. Il faut remonter au gouvernement de Vichy pour trouver une telle politique d’écrasement du peuple.
D’un côté on exalte au patriotisme, de l’autre on voit un patronat qui sans vergogne licencie, expatrie l’outil de production, au nom d’une productivité et de portefeuilles boursiers jamais rassasiés de la sueur des travailleurs. Il ne suffit pas, Madame Parisot (présidente du MEDEF), d’apprendre la "Marseillaise" pour se dire patriote. Lorsque l’on a bénéficié du savoir de professeurs et des infrastructures scolaires payés par les contribuables français, lorsque l’on doit la vie à un service de santé payé par les cadres et les ouvriers de France, doit-on, arrivé à l’âge adulte, après avoir bâti sa fortune dans ce pays, fuir avec l’outil de travail, en abandonnant les salariés à leur misère ?
"Honte à vous patronat français"
Mesdames et messieurs les patrons de France, vous ne devez pas votre réussite qu’à vous-mêmes, c’est au terreau dans lequel vous avez été élevés que se trouve l’origine de votre richesse. "Être né quelque part", chante Maxime Leforestier. Imaginez, responsables d’entreprises, que vous soyez nés dans une basse caste en Inde ou dans un village de la brousse africaine. Auriez-vous eu la même trajectoire sociale ? Certainement pas !
C’est de la France et de ses citoyens que vient votre réussite. Alors honte à vous patronat français, lorsque vous fuyez votre devoir de patriote en encaissant toujours plus d’aides, sans rendre aux classes les plus humbles leur juste dû. En licenciant ou en délocalisant malgré les bénéfices substantiels réalisés grâce à la sueur de vos employés, vous vous retrouvez dans la peau des émigrés qui ont fuit la France avec ce qu’ils prétendaient être leurs biens pendant la Révolution française. Vous voyez qu’il ne suffit pas d’apprendre l’hymne national dans les écoles pour se dire de France.
Le Mouvement de la Gauche Écologiste Réunionnaise appelle à une forte mobilisation le 4 octobre 2005 et rappelle que l’union et la mobilisation payent. Il ne faut pas qu’un seul progressiste ne manque ce jour là. C’est par la force des convictions que se bâtissent les victoires. Les Corses nous l’ont prouvé en faisant récemment reculer par 3 fois le gouvernement. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient la raison et le peuple avec eux. Notre devoir en tant que citoyens militants de gauche c’est d’être derrière le mouvement syndical qui nous montre le chemin pour toujours plus espérer.
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