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Les 7 députés de La Réunion au pied du mur
18 novembre 2017, par
Un plan de licenciement est en marché à Arcelor-Mittal Réunion. Sur 86 salariés, 40 postes sont dans le collimateur de la direction. C’est la première crise sociale de cette ampleur depuis le changement de gouvernement. Les 7 députés sont au pied du mur, seront-ils capables de s’unir pour travailler efficacement à la sauvegarde de 40 emplois à La Réunion ?
Le 9 novembre dernier, un plan de sauvegarde de l’emploi a été lancé à Arcelor-Mittal Réunion. Il prévoit le licenciement de 40 personnes sur les 86 que compte cette entreprise située au Port. Le PSE a été présenté au comité d’entreprise et au CHSCT. Il est actuellement examiné et les travailleurs attendent le verdict.
Pour justifier ces licenciements, l’entreprise indique avoir perdu de l’argent en 2017. La délégation unique du personnel s’oppose à cette décision, elle rappelle qu’en 2016, Arcelor-Mittal faisait des bénéfices à La Réunion. Pour les syndicalistes, ce plan de licenciement a été rendu possible par l’application de la Loi El-Khomri, qui permet à une entreprise de déclencher un plan de licenciement à partir d’une baisse temporaire de son chiffre d’affaires. D’où une interrogation : les pertes observées cette année sont-elles le résultat d’une démarche volontaire de l’entreprise afin d’avoir la possibilité de licencier ?
En tout cas, la menace qui pèse sur la moitié des emplois d’Arcelor-Mittal à La Réunion est en contradiction avec les indicateurs économiques qui annoncent pour notre île une situation qui s’améliore. Cette société travaille en effet dans le secteur de la métallurgie. Si l’activité était de retour, le carnet de commandes serait bien rempli avec les bénéfices qui vont avec. Force est de constater que ce n’est pas le cas.
Ce PSE vient également illustrer les conséquences de décisions politiques visant à diminuer les droits des travailleurs au profit des patrons. Par ailleurs, Arcelor-Mittal est un des leaders mondiaux de son secteur. Il emploie plus de 200.000 personnes grâce à qui il fait des milliards de bénéfices. Il a donc les moyens d’aider une filiale de 86 salariés à passer un cap difficile.
Cette situation n’est pas sans rappeler celle de la Société industrielle de Bourbon. La SIB fabriquait dans notre île des produits de la marque Colgate-Palmolive et faisait des bénéfices. Mais la direction internationale de ce groupe a choisi fin 2013 de fermer l’usine et de licencier tous les travailleurs, car elle a estimé qu’en faisant venir les marchandises de son usine en France pour les vendre à La Réunion, ces profits étaient plus élevés qu’en produisant à La Réunion pour vendre à La Réunion. En 2014, la décision était appliquée, laissant 32 travailleurs au chômage. Pourtant, des parlementaires étaient intervenus dans ce dossier, ils n’ont pas été efficaces et les dégâts ont été considérables.
L’attitude d’Arcelor-Mittal se situe donc dans la logique du système capitaliste : exploiter au maximum pour faire les plus grands profits. Dans ce système, le producteur de richesse, le travailleur, ne compte pas, car ce sont les intérêts des actionnaires qui passent avant tout.
Les travailleurs d’Arcelor-Mittal Réunion sont donc dans la lutte. Cette bataille sera un test d’efficacité pour les sept députés de La Réunion élus en juin dernier. Il ne s’agit pas en effet de faire des discours à l’Assemblée ou de paraître à des événements. Il est question d’obtenir un résultat concret : sauver 40 emplois. C’est l’occasion pour eux de montrer qu’ils peuvent faire mieux que le fiasco de la SIB.
Depuis les élections, les 7 députés ont réussi à s’exprimer d’une seule voix sur plusieurs sujets. Seront-ils capables cette fois de s’unir pour mener ensemble une action concrète aux côtés de travailleurs qui risquent le chômage ?
La mission qui attend les 7 députés est très claire : sauver 40 emplois à La Réunion. Leur crédibilité est en jeu. S’ils ne sont pas capables de réussir à éviter le chômage à 40 Réunionnais, se posera alors la question de leur utilité.
M.M.
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