Emplois en danger dénonce la lenteur de l’intégration au Département

489 personnes restent sous la menace du chômage

29 octobre 2005

Dans une lettre ouverte adressée vendredi à la présidente du Département, le collectif Emploi en danger du Conseil général salue "l’intégration d’une quarantaine de C.E.C. du département. Certains étant déjà au chômage".
"Cela nous ramène donc à 489 Emplois en danger sur les 529 précaires en C.E.C.\C.E.J.", poursuit la porte-parole du collectif pour qui "les critères et le choix des agents restent suspicieux".
Quelle intégration pour les agents d’entretien ? et les emplois jeunes agents d’ambiance ? "Tous ont le droit à une chance", écrit le collectif qui appelle Nassimah Dindar à faire "une véritable enquête sur leur utilité". Vous verrez que beaucoup de services auraient du mal à fonctionner correctement sans eux", ajoute le collectif qui affirme que parmi les 489 emplois en danger se trouvent de personnes ayant un niveau Bac+3 et 8 ans de service. Quant aux non-diplômés, ils souffrent d’un manque de reconnaissance des services rendus selon le collectif.
"La déception, les désillusions et l’avenir incertain, nous poussent à réagir. Nous nous battrons jusqu’à ce que le dernier d’entre nous ait trouvé un vrai emploi", rappelle le collectif qui demande que l’on attende pas l’arrivée possible des contrats d’avenir pour faire quelque chose.
La création d’un autre collectif appelé “Militants Actifs au Chômage, cherchent vrai emploi” serait-elle la seule possibilité offerte après plusieurs années de services rendus à la collectivité ? s’interroge le collectif Emplois en danger du Conseil général.


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