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19 novembre 2007
Les personnels précaires de l’Éducation entreront lundi 19 novembre 2007 dans leur quatrième semaine de mobilisation. Certains ont déjà perdu près de 1 mois de salaire alors qu’ils ne perçoivent déjà qu’une faible rémunération pour vivre décemment.
A l’aube de cette 4ème semaine de lutte, quel bilan pouvons-nous tirer ?
• Le préfet de La Réunion s’enferre et conserve un mutisme impressionnant de mépris à l’égard de ces personnels qui ne demandent qu’a être écoutés, à être enfin entendus. Aux abonnés absents. Il n’a pas même le courage ne serait-ce que de dire clairement : « non, il n’y aura pas de table-ronde, oui, vous allez vous retrouver sur le bord du chemin, et certains d’entre vous, après avoir exercé dans l’Éducation nationale depuis plus de 10 ans, voire 15 ans”.
• Les parlementaires de la majorité : Les Victoria, les Didier Robert, les Jean-Paul Virapoullé avaient tous pris l’engagement d’intervenir auprès des plus hautes autorités de l’État et d’adresser aux personnels en lutte copie de leur courriers et communication de leurs démarches. Du vent... pas le moindre début d’initiatives... pas le moindre courrier.
• Les parlementaires de l’opposition : hormis Huguette Bello qui, seule, à plusieurs reprises, à apporter son soutien actif aux précaires, tous les autres ont fait preuve d’une grande discrétion.
Les personnels précaires, du microcosme politique (à quelques rares exceptions près) aux autorités administratives : tout le monde s’en fout !
Un constat : si le SGPEN-CGTR et la FSU n’étaient pas montés au créneau pour pointer du doigt et attirer l’attention de l’opinion sur les nombreuses suppressions d’emplois programmées et les conséquences désastreuses attendues sur le bon fonctionnement des collèges et des lycées, on en aurait même pas entendu parler. Silence, on tue !
De nombreuses actions de résistance contre les suppressions d’emplois ont à ce jour été engagées, et toujours pas l’ombre d’un frémissement des autorités et de nos politiques. Pour faire sortir nos décideurs de leur torpeur, faudra-t-il vraiment aller jusqu’a radicaliser davantage les actions en bloquant l’accès du port comme l’ont fait les marins pêcheurs ou de la SRPP, voire du réseau routier ou des dépôts des transports scolaires et des entrées des établissements scolaires ?
Nous ne le souhaitons pas, car nous ne voulons pénaliser personne, mais si, d’aventure, ces actions devaient par la force des choses être conduites, ce sont les autorités qui en porteraient l’entière responsabilité en raison de la désespérance tissée au quotidien par leur mutisme affligeant.
Le combat qui est engagé est un combat difficile, mais que les personnels sachent qu’ils peuvent compter sur notre soutien indéfectible. « Les seuls combats que l’on peut gagner sont ceux qu’on l’on mène ».
Tout syndicaliste qui se respecte, tout citoyen qui ne veut pas que l’école devienne un champ de ruine, du fait des massives suppressions d’emplois, se doit d’agir !
Le SGPEN-CGTR appelle l’ensemble des personnels précaires et titulaires à faire du 20 novembre 2007 un franc succès. A l’issue de cette journée d’action, nous appelons l’ensemble des personnels à la poursuite du mouvement, notamment par le biais de l’organisation d’une grève du zèle inscrite dans la durée (consiste à faire son travail en appliquant tous les règlements à la lettre, pour en ralentir le plus possible l’exécution : application stricte des textes en matière d’hygiène, de restauration scolaire, de sécurité, d’élaboration des actes administratifs, tâches de surveillance...) et dont les modalités précises seront débattues dans le cadre d’Assemblées générales.
Objectif : Que le préfet réponde enfin au souhait des personnels, que soit organisée au plus vite une table-ronde en présence de tous les acteurs institutionnels. Non aux suppressions d’emplois, la lutte continue !!!
Le SGPEN-CGTR
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