
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
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Second temps fort du 50e anniversaire du syndicat réunionnais
2 juillet 2018
Ce samedi matin à Sainte-Suzanne, la CGTR organisait le 2e temps fort de la commémoration de ses 50 ans. Après Saint-Denis, Sainte-Suzanne accueillait une manifestation rappelant les combats menés par le syndicat dans la région nord.
La manifestation de la CGTR a été ouverte par Maurice Gironcel. Avant d’être maire de Sainte-Suzanne et secrétaire général du PCR, il a été membre de la direction de la CGTR. Maurice Gironcel était responsable du syndicat des PTT.
Jacques Bhugon, secrétaire général de la CGTR-Nord a ensuite évoqué les luttes menées dans cette région de l’île. C’est en effet un des poumons économiques de l’île, et elle compte avec Saint-Denis une des plus importantes concentrations de salariés. C’est la mobilisation pour que la loi étendant les conventions collectives nationales à La Réunion soit appliquée.
Dans son évocation historique, Georges-Marie Lépinay a rappelé que Saint-Denis a toujours été un lieu de rassemblement et de manifestation. Elle ne comptait pas beaucoup d’industrie, et le plus gros des salariés était fourni par les employés de maison, qui étaient 12 à 13.000. Cela changea avec l’émergence d’une industrie du BTP dans les années 1960. La Réunion compta alors autant de salariés du bâtiment qu’aujourd’hui, et Saint-Denis accueillait de nombreux grands travaux. A l’initiative de Simon Amourdom, la Fédération du BTP transféra son siège dans la Cour Basile à côté du Petit Marché. Cela fut suivi plus tard par celui de l’Union départementale CGT qui quitta Le Port pour Saint-Denis. Outre Simon Amourdom, Georges-Marie Lépinay rappela les actions de Gabriel Garcia dans les banques, de Francis Sautron à Madagascar et à la Sécurité sociale, de Jean Séry qui a consacré sa retraite à la défense des travailleurs.
Régis Kopec (CGT-Fédération nationale construction bois et ameublement), a insisté sur l’importance de la relation CGT-CGTR dans la lutte internationale contre le capitalisme mondialisé. Il souligna que la formation syndicale devrait être une priorité. « La lutte est notre seule issue à la guerre actuelle », rappela-t-il. Il salua également la résolution rapide du conflit opposant des salariés espagnols à leur employeur qui refusait de les payer. C’est le résultat du poids de la CGTR dans ce secteur, souligna-t-il.
Claudy Ménard (Fédération Métallurgie de la CGT) a lui aussi insisté sur la formation, « qui permet de mettre en échec le patronat ». Il nota qu’un résultat de cette formation, c’est le score de la CGTR Auto-Moto aux élections professionnelles, avec plus de 51 % des suffrages. Le responsable cégétiste a aussi mis en évidence le passage de groupes patrimoniaux à des filiales de multinationales, conséquence à La Réunion du capitalisme mondialisé. Il a en effet constaté que lors du stage de formation, la totalité des syndicalistes travaillaient dans des grands groupes internationaux.
Max Banon, secrétaire général de la CGTR-Sud, est revenu sur le BUMIDOM, et toutes les difficultés qu’il a fallu pour qu’il revienne à La Réunion à cause de ses activités syndicales. Pour valoriser le travail de mémoire, il a proposé la création d’un Institut d’histoire, à l’image de celui de la CGT à Montreuil, et l’intégration d’une journée sur les aspects historiques dans les stages de formation syndicale.
Il a conclu en appelant à construire un projet pour La Réunion, afin de dépasser un système responsable de la crise sociale actuelle.
Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR, a conclu l’événement. Il a souligné la nécessité de renforcer constamment le syndicat face à une politique de casse sociale sans précédent. Il est question du transfert au contribuable du financement de la protection sociale relevant jusqu’alors de l’entreprise, de la culpabilisation des victimes du système, avec des chômeurs accusés d’être responsables de leur situation. D’où l’importance de se renforcer pour défendre ces droits menacés et partir à la conquête de nouvelles avancées.
M.M.
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