
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Fonction publique territoriale
29 mars 2015
Toutes et tous en grève le 9 avril 2015. Journée interprofessionnelle de grève et de manifestations : mots d’ordre du SDUCLIAS-FSU. Voici son communiqué.
Personne ne contestera la dégradation de la situation sociale dans notre pays essentiellement due aux attaques contre les acquis sociaux. Dans une société en crise, avec un chômage massif, avec des besoins sociaux peu ou mal assurés, conforter la démocratie implique de lutter contre l’exclusion et la précarité à travers de réelles politiques sociales solidaires et re-distributives : du logement, de l’aménagement du territoire, de l’emploi, pour lutter contre les fractures sociales et les inégalités.
Notre pays compte plus de 5 millions de chômeurs, 6 millions de familles vivent avec les minimas sociaux, le taux de pauvreté s’élève à 23 % chez les jeunes et 10 % des retraités vivent sous le seuil de pauvreté, 7 % des 60 à 69 ans sont obligés de reprendre une activité en raison de leurs pensions insuffisantes. C’est inacceptable. Pourtant nous vivons dans un pays riche… Entre 1999 et 2013, la productivité du travail a augmenté de 5,4 % alors que les salaires n’ont augmenté que de 0,4 % et depuis 1981, la part du capital dans la valeur ajoutée des entreprises augmente de 10 %. Les profits des entreprises du CAC 40 ne cessent d’augmenter : plus de 30 %, soit 64 milliards d’euros. Ainsi, les écarts entre les plus riches et les plus pauvres ne cessent de s’accroître. Malgré « l’esprit du 11 janvier » la politique économique du gouvernement reste sur une même orientation « sociale – libérale ». Il poursuit ainsi la libéralisation de l’économie et multiplie les cadeaux au MEDEF au nom de la compétitivité. Résultat : les salaires stagnent, le pouvoir d’achat régresse, le chômage augmente et les dividendes distribués aux actionnaires ne cessent de progresser. C’est pourquoi nous nous prononçons :
– CONTRE le pacte de responsabilité et ses effets dévastateurs
– CONTRE la loi MACRON
– CONTRE le blocage des salaires
– CONTRE la remise en cause des droits sociaux
– Contre la pérennisation de la précarité
– Contre le retour du clientélisme dans nos collectivités.
Dans la Fonction Publique cette politique d’austérité se caractérise par le gel du point d’indice et une réduction drastiques des moyens alloués aux services en difficulté pour satisfaire les besoins des usagers. C’est aussi une attaque contre les services publics territoriaux.
En décidant de la baisse de la Dotation Globale de Fonctionnement, le gouvernement tente d’imposer aux Collectivités Locales une « RGPP à la sauce territoriale ». Cette volonté acharnée de réduire les déficits publics quels qu’en soient les coûts sociaux, s’illustre par une approche purement budgétaire et comptable de la situation sans tenir compte des besoins de la population et plonge ainsi des collectivités locales dans de grandes difficultés financières. Celles-ci n’ont alors d’autres choix que d’augmenter la pression fiscale ou réduire les moyens dont elles disposent : parfois même les deux.
Dans ce contexte de « cure budgétaire » il n’est par rare de voir les personnels servir de variable d’ajustement : ce sont de véritables plans sociaux qui s’annoncent dans la FPT.
C’est pourquoi, dans le prolongement de la déclaration unitaire des fédérations de la Fonction Publique Territoriale le SDUCLIAS 974 décide de s’engager dans un processus de mobilisation pour contrer le pacte de responsabilité et l’austérité budgétaire qui s’appliquent aux collectivités territoriales, aux fonctionnaires mais aussi aux citoyens. C’est toutes et tous ensemble que nous nous devons de réagir !
Nous appelons les agents de la FPT à se mobiliser massivement le 9 avril 2015 et à assurer le succès de cette journée de grève et de manifestations. Tous devant la préfecture de Saint Denis à 9 h
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)