
« Dann tan la marine a voil ! »
27 juin, parDan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Grève illimitée à la Banque de La Réunion
8 avril 2008
Après les salariés de la BNP-Paribas, ceux de la BR ont entamé hier un mouvement de grève illimité. Là encore, l’augmentation des salaires est au centre du conflit avec la Direction.
Les négociations annuelles obligatoires engagées, syndicats et salariés du secteur bancaire font front commun. Les représentants syndicaux CFDT-CFTC-FO-SU de la BNP-Paribas, de la BR et de la BFC ont élaboré une plate-forme commune de revendications soumise aux différentes directions.
Un pouvoir d’achat qui ne suit pas l’inflation
Le conflit à la BNP-Paribas s’est soldé il y a près de deux semaines, après de difficiles discussions, à une augmentation salariale annuelle brute de 1.800 euros à compter du 1er janvier 2008 pour tous les salariés. Les travailleurs de la BR défendent elle aujourd’hui une augmentation de 2000 euros brut par an. « On a fait valoir auprès du patronat que depuis 6 ans, on perd à chaque négociation annuelle de 1,5 à 2% par rapport au taux d’inflation, soit une perte de près de 12% sur 6 années, explique Serge Hoarau, délégué CFTC. C’est pourquoi l’on demande une augmentation salariale brut de 2000 euros pour tous les salariés ce qui correspondrait à une hausse de 4,8% pour les bas salaires et autour de 2% pour les plus hauts. »
Après 3 semaines de négociations et 7 réunions plus tard, dont la dernière s’est tenue vendredi, la Direction est restée sur une contre-proposition de 3% d’augmentation pour les bas salaires et de 1% pour les cadres. « Elle envisage éventuellement un complément à condition que les résultats de 2008 soient supérieurs à ceux de 2007 », précise Serge Hoarau. Ce type de prime conditionnée ne nous intéresse pas. Ce n’est ni plus ni moins qu’une prime d’intéressement sans garantie. »
Le dialogue au point mort, le conflit annoncé est donc enclenché. Nombreux étaient les manifestants qui ont claironné leur mécontentement hier devant le siège de la BR à Saint-Denis, assurant de leur présence ce matin dès 7 heures 30.
De source syndicale, plus de 90% du personnel a suivi le mouvement hier. Seule l’activité guichet était assurée dans 3 agences de Saint-Pierre, Saint-Paul et Saint-Leu par du personnel réquisitionné à la dernière minute.
1.700 euros après 23 ans de service
Ce mouvement de contestation qui ricoche au sein des banques réunionnaises offre la démonstration que si le secteur bancaire est en pleine expansion, les bénéfices engrangés ne se répercutent pas sur la masse salariale.
La BR a enregistré 4 millions d’euros de bénéfices l’année dernière et devrait faire encore mieux cette année. « Depuis 1983 que je travaille, je n’ai jamais entendu que ma banque aie déjà rencontré des difficultés, au contraire, soutient Serge Hoarau. Par contre, j’ai une collègue qui après 23 ans de service, perçoit 1.700 euros. Les jeunes entrés depuis 4 à 6 ans à la BR, diplômés Bac+4 ou 5, sont payés entre 1200 et 1400 euros. Ils ne sautent pas la barre des 200 euros au dessus du SMIC. L’impression que l’on peut avoir de l’extérieur que les salariés des banques sont bien payés est totalement fausse. »
Plan de carrière à l’arrêt et nivellement du pouvoir d’achat par le bas touchent aussi les salariés des banques .
Parallèlement, comme en atteste la Médecine du travail, les cas de souffrances au travail sont de plus en plus nombreux dans un secteur où les pressions sont énormes. « Les résultats de chacun sont pointés au jour le jour, atteste le délégué syndical. On a des tableaux de bord qui permettent de suivre la productivité individu par individu. »
On saura demain si la Direction est prête à se diriger à nouveau vers la table des négociations. Déjà, l’Intersyndicale de la BFC a annoncé à son tour un mouvement à compter du 16 avril.
Stéphanie Longeras
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