
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
15 janvier 2010, par
La grave crise sociale qui suit la chute de l’ARAST n’est pas un épiphénomène. L’identification des problèmes de fond et la formulation de propositions doivent nécessairement accompagner le juste combat des travailleurs. Notre journal entend y apporter sa contribution.
“Témoignages” remercie Paul Junot pour les précisions et corrections qu’il nous permet d’apporter à notre propos. Plus encore, notre journal saisit l’opportunité d’ouvrir un débat fécond à propos d’un combat social essentiel.
Crise structurelle
Rares sont dans notre pays les structures qui, quelque soientt leurs régimes juridiques déclarés ou leurs vocations formelles, emploient jusqu’à 1.250 personnes. Que la quête du profit ait été ou non déterminante, on peut présumer que la recherche d’une certaine efficacité et d’une certaine stabilité économique comptaient au nombre des préoccupations des dirigeants de l’ARAST, structure associative. Or, l’histoire a parlé, et l’ARAST est tombée, comme étaient tombées les structures qui l’avaient précédée, Saint-Jean-de-Dieu et l’ARFUTS. Sauf à considérer que l’échec de l’ARAST et de ses précédentes incarnations étaient des épiphénomènes et/ou que ses dirigeants étaient des aventuriers, il est nécessaire de voir dans cette nouvelle débâcle la manifestation d’une crise structurelle.
C’est ce constat que “Témoignages” se propose d’interroger depuis le commencement de la grave crise de l’ARAST. Il n’a jamais été question pour notre journal de mettre en cause des individus en tant que tels : notre réflexion porte sur les lignes de force qui sous-tendent le chaos social auquel nous assistons, et ses conséquences dramatiques sur la condition des travailleurs, des chômeurs et des abandonnés. C’est en référence à ces grands mouvements historiques et économiques que l’analyse de “Témoignages” tente d’identifier les dérives qui ont conduit à des situations telles que celles qui a emporté l’ARAST.
Dénoncer les diversions
Animés de cet esprit, nous invitons tous les individus et les acteurs sociaux à un examen serein portant sur le fond des problèmes, au-delà des vaines polémiques et des manœuvres politiciennes. Or, il nous semble que ce sont précisément les manœuvres politiciennes qui ont jusque-là fait obstacle à un règlement du problème structurel dont la crise de l’ARAST est le douloureux symptôme. Qu’il soit bien clair que nous n’avons jamais voulu laisser entendre que le mouvement social en cours soit animé d’arrière-pensées politiciennes. Mais qu’il soit tout aussi clair que nous déplorons que les acteurs en pointe dans la mobilisation n’aient pas toujours pris conscience assez tôt de la politisation qui s’opérait à leur insu. Ainsi, lorsque les conseillers généraux d’Objectif Réunion ont sciemment utilisé la mobilisation des salariés les plus fragiles pour invectiver la majorité au Conseil général, nous avons rempli notre fonction en dénonçant une attitude par laquelle les vrais responsables se prévalaient cyniquement de leurs propres turpitudes. Nous avons tout autant accompli notre rôle, en critiquant l’absence de réaction des animateurs du mouvement. Sans équivoque, nous avons exprimé l’avis selon lequel la manipulation du combat était le plus grand danger encouru par les travailleurs dans leur juste lutte pour leurs droits. Nous étions alors seuls… seuls ! Face à tous les autres médias. Aujourd’hui, en se rangeant à contrecoeur à la proposition de l’Alliance de constituer une commission d’enquête, les élus d’Objectif Réunion sont politiquement acculés à reconnaître leurs manœuvres. Ce retournement confirme notre analyse, et montre que les diversions ne peuvent empêcher le rétablissement de la vérité. “Témoignages” continuera donc à accompagner les travailleurs de l’ARAST dans un esprit de recherche sans concession...qui doit nécessairement aller au-delà des conventions formelles, des mots-valises, des faux semblants et des malentendus. Dans l’accomplissement cette tâche, notre journal participera aux débats sociaux qui ne peuvent plus être différés.
Geoffroy Géraud-Legros
Rectification
“Témoignages” prend acte de l’erreur signalée par M. Junot dans son courrier. Il y a bien 64 salariés protégés, et non 65, comme nous l’avions écrit. Nous prions nos lecteurs de bien vouloir nous excuser.
Le parti-pris des travailleurs
Depuis sa création, “Témoignages” a pris le parti des travailleurs. Notre journal s’est attaché à les accompagner dans toutes leurs luttes. Il en va de même pour le combat des salariés de l’ARAST pour obtenir satisfaction auprès de l’AGS. L’AGS (Assurance garantie salaire) a été fondée en 1974 sur dans le but précis de fournir aux salariés une assurance contre les risques de non paiement des salaires à l’occasion du redressement ou de liquidation judiciaire, ou d’une procédure de sauvegarde, suite à une décision du tribunal de commerce ou du TGI.
Partant, on ne comprend donc pas pour quelles raisons l’AGS a jusque là refusé de régler les salaires dûs aux ex-salariés de l’ARAST. Il y a quelques jours, certains poussaient de hauts cris, prétendant que l’application du droit allait ruiner l’AGS. On a dans un second temps tenté de nier les droits des travailleurs par de douteuses argumentations juridiques. Mais la loi est la loi, et son application coule de source. C’est cette vérité évidente qu’a rappelé hier l’ancien avocat de l’AGS sur RFO. Combien de temps va-t-on encore tergiverser et tenter de faire payer par les Réunionnais ce à quoi ils ont simplement droit ?
G. G.-L.
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Messages
15 janvier 2010, 13:22, par Beauval Franck
Très bon article, bonne réponse à la lettre de la CFDT. Tout le monde respecte les syndicalistes mais comment peut-on voir l’ARAST se casser la figure pour les même raisons que l’ARFUST et SAINT-JEAN sans voir le problème.Et comment les salariés peuvent accepter un systeme ou les patrons sont protéges car delegues du personnel etc
Il nne faut pas polemiaquer mais il faut revoir tout ca sinon ca va recommencer et c’est les gramounes et les marmayes qui payent l’adddition.
fRANCK bEAUVAL