
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
À La Réunion : mobilisation demain à Saint-Denis et à Saint-Pierre
3 avril 2006
o CGTR Union Régionale Nord
La mobilisation s’amplifie pour le retrait du CPE et du CNE
Dans un communiqué diffusé hier, la CGTR-Nord appelle à la mobilisation demain à Saint-Denis.
Après sa décision de promulguer une loi refusée par la grande majorité des citoyens, le Président de la République ne crée pas les conditions d’un véritable dialogue sur les questions fondamentales de l’emploi, de précarité et de la situation des jeunes. Bien au contraire.
Il persiste dans l’erreur. Comme son Premier ministre.
Il confirme la volonté de l’UMP et du MEDEF d’installer un contrat de travail précaire pour tous les jeunes de moins de 26 ans et qui soit dérogatoire au Code du Travail.
Il faut continuer plus fort, partout, pour le retrait du CPE et l’ouverture de vraies négociations sur l’emploi de tous.
L’Union régionale Nord appelle les salariés du Privé, Public, les étudiants, les lycéens, les parents d’élèves à participer massivement à la mobilisation à Saint-Denis devant le Jardin de l’État le Mardi 04 avril 06 à 9h00 pour exiger le retrait du CPE et l’ouverture de véritables négociations et dire NON aux réformes de régressions de l’UMP.
o CGTR-Ouest
Répondre à la revendication des jeunes et des salariés
Hier, l’Union régionale des syndicats de l’Ouest-CGTR a diffusé ce communiqué dans lequel elle appelle à manifester demain à 9 heures au Jardin de l’État.
Le succès de la journée de grève du 28 mars, des manifestations et leur caractère unitaire et intergénérationnel, tout comme la durée du mouvement, montrent s’il est encore besoin, le fossé, le décalage et l’ampleur de la fracture sociale qui sépare le peuple de son aristocratie dirigeante.
Promulguer la loi, c’est maintenir le CPE rejeté massivement par les jeunes et les salariés.
Il est urgent que le gouvernement prenne la mesure de la situation plus qu’explosive et réponde sans ambiguïté à la revendication unanime des jeunes et des salariés en retirant le CPE pour éviter l’enlisement dans une crise avec des éventuelles conséquences dont le gouvernement portera l’entière responsabilité.
L’URSO-CGTR appelle les salariés, les étudiants et les lycéens à s’appuyer sur la dynamique unitaire pour exprimer leur exigence de retrait et appelle toutes et tous à rester mobilisés jusqu’au retrait du CPE et à agir solidairement contre toutes les formes de précarité, pour des vrais emplois, des vrais salaires et la défense des acquis sociaux.
Tous ensemble le mardi 4 avril 2006
À 9h devant le jardin de l’État à Saint-Denis.
o SGEN-CFDT
"Mobilisation du 4 avril plus que jamais d’actualité !"
Dans un communiqué, le SGEN-Réunion appelle à stopper la casse sociale en manifestant en masse demain à Saint-Pierre et à Saint-Denis.
Le président Chirac (...) méconnaît la volonté générale chez les lycéens, chez les étudiants, chez les salariés, de supprimer tout simplement le CPE, qui, après le CNE, complète le dispositif de précarisation des salariés en général et des jeunes en particulier.
De plus, cette adoption du CPE préfigure la mise en place du “contrat unique” que le ministre de l’Intérieur et président de l’UMP appelle de ses vœux.
Si nous n’enrayons pas, par une mobilisation exemplaire, plus forte encore que les précédentes, cette casse généralisée du Code du Travail, les salariés (...) n’auront plus d’autre choix que les contrats non garantis, sans aucun engagement de formation professionnelle continue. (...) Dans ces conditions, quelle crédibilité l’Éducation nationale pourra-t-elle conserver auprès de nos jeunes que nous nous efforçons chaque jour de convaincre de l’utilité des études et des diplômes, avec l’avenir de précarité à vie que veut leur préparer ce gouvernement, cet État ?
C’est pourquoi, le SGEN-CFDT Réunion appelle tous ses adhérents et sympathisants à suivre l’appel à la grève de mardi 4 avril et à rejoindre l’une des deux manifestations programmées à 9 heures :
- rassemblement au Jardin de l’État à Saint-Denis,
- rassemblement à la gare routière à Saint-Pierre.
o CFDT-Commerce
Contre l’obstination du gouvernement
Dans une motion d’actualité adoptée lors de son congrès, la CFDT-Commerce appelle à la mobilisation demain à Saint-Denis et à Saint-Pierre.
Le Syndicat CFDT “Commerces et Services”, réuni en congrès ce samedi 1er avril 2006, dénonce l’obstination du gouvernement et du président de la République à mettre en place le CPE, qui risque d’institutionnaliser la précarité de notre jeunesse et porte une atteinte de plus au Code du Travail, après le CNE.
Le Syndicat CFDT “Commerce et Services” appelle tous les salariés des petites, moyennes et grandes surfaces, ainsi que tous ceux des organismes consulaires à suivre l’appel à la grève de l’intersyndicale mardi 4 avril et à rejoindre l’une des deux manifestations prévues ce jour-là :
- à Saint-Denis, rassemblement à 9 heures au Jardin de l’État
- à Saint-Pierre, rassemblement à 9 heures devant la gare routière.
En France : de nombreux appels à manifester le 4 avril
o Déclaration de la CGT
Tous mobilisés le 4 avril
Tirant les enseignements de la déclaration du président de la République, la CGT appelle à manifester demain pour le retrait du CPE.
Après deux mois d’une mobilisation exceptionnelle, le président de la République avait la possibilité de répondre à l’exigence de retrait du Contrat première embauche, pour permettre d’ouvrir un véritable dialogue sur les questions fondamentales de l’emploi, de la précarité, de la situation de la jeunesse.
En annonçant la promulgation de la loi, le président endosse le passage en force de Dominique de Villepin et prend la responsabilité de prolonger la crise.
Il prétend avoir écouté les jeunes et les salariés, mais il ne les a pas entendus. Il s’est contenté de répéter les arguments avancés par le Premier ministre pour justifier le CPE, que l’immense majorité du pays rejette.
En annonçant l’ouverture d’un nouveau débat au Parlement pour aménager les deux dispositions centrales du CPE, le président confirme la volonté d’installer un contrat de travail pour tous les jeunes de moins de 26 ans, dérogatoire aux droits des salariés.
Il y a donc encore plus de raisons de conforter l’unité et d’amplifier la mobilisation, dès le 4 avril prochain, avec des arrêts de travail, des grèves et des manifestations.
Il faut mettre à profit le débat qui doit s’ouvrir au Parlement pour accentuer la pression et gagner le retrait du CPE.
o Communiqué de la FSU
Le retrait du CPE toujours d’actualité !
Dans un communiqué, la FSU appelle à amplifier la mobilisation.
Le président de la République ne répond pas à l’attente des millions de jeunes, de salariés et de citoyens qui sont dans l’action pour le retrait du CPE.
Décidant de promulguer la loi, il rejette l’exigence portée massivement par le mouvement en cours. Il a même développé un nouveau plaidoyer en faveur du CPE. De façon contradictoire, il propose de ne pas appliquer la loi et de la modifier immédiatement ! Pourquoi alors promulguer ce texte ?
En fait, ce que propose le président c’est le maintien du CPE : sous une version aménagée, il s’agit malgré tout d’un dispositif dérogatoire qui pour les jeunes de moins de 26 ans supprime leurs garanties face à l’arbitraire.
Obligé de tenir compte de la force du mouvement, le président de la République essaye de la contourner pour maintenir le projet gouvernemental avec le minimum de modifications possibles.
C’est en amplifiant la mobilisation, notamment le 4 avril, que nous pourrons obtenir véritablement le retrait du CPE.
o CFDT
La mobilisation du 4 avril garde toute sa pertinence
Une déclaration de la Commission exécutive de la CFDT appelle à amplifier l’action.
Dans sa déclaration, le président de la République reconnaît que la durée de la période d’essai de deux ans du CPE est trop longue et qu’on ne peut licencier sans aucune formalité.
En proposant de modifier la loi qu’il va promulguer, par une autre loi, il considère de fait, qu’elle n’est pas bonne et qu’il est indispensable de revenir devant le Parlement. Cependant, en choisissant cette méthode et en décidant le contenu de cette nouvelle version du CPE, il sème la confusion, il ne laisse aucune place au dialogue social et ne prend pas les moyens de sortir de la crise que connaît notre pays.
La journée d’action décidée le 4 avril garde toute sa pertinence. Il s’agit par l’ampleur de la mobilisation et le refus de tout acte violent, d’obtenir que la future loi réponde à nos exigences.
o Force ouvrière
Inacceptable passage en force
Force ouvrière ne comprend pas pourquoi le CPE n’est pas retiré et appelle à la mobilisation demain.
Pour Force ouvrière, l’intervention du Président de la République est incompréhensible et inacceptable.
Comment comprendre que le Président en appelle au respect du Parlement pour justifier le choix de la promulgation alors que dans le même temps il le contraint à la discussion d’une deuxième loi ? L’annonce d’une nouvelle loi ne fait que confirmer les affirmations du Premier ministre repoussées par les organisations syndicales.
En décidant de promulguer la loi d’application directe, il maintient le CPE rejeté massivement par les jeunes et les salariés.
Pour Force ouvrière (...) ce passage en force est inacceptable. (...) Dans ces conditions, Force Ouvrière réitère son appel à la grève, arrêts de travail et manifestations, le 4 avril prochain.
o UNSA
"Une grande journée de mobilisation"
Dans une déclaration de son secrétaire général Alain Olive, l’UNSA appelle à une grande journée de mobilisation demain.
L’UNSA aurait souhaité que cette loi ne soit pas promulguée pour que s’ouvrent enfin des négociations. (...)
En décidant de promulguer la loi sans retirer le CPE, qui fait l’objet d’un rejet massif de l’ensemble des organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens et au-delà d’une majorité de nos concitoyens, le président de la République prend un risque : celui d’aviver les tensions et de transformer une crise sociale en crise démocratique.
À ce jour, l’UNSA reste très circonspecte sur les conditions d’une négociation aux contours imprécis.
Notre détermination à voir le CPE retiré, reste intacte. Nous appelons donc à faire du mardi 4 avril une grande journée de mobilisation, avant que d’autres actions soient décidées dans le cadre de l’intersyndicale à douze.
o Solidaires
Arrêter la casse sociale
Solidaires demande la suppression du CPE, un contrat d’exception pour les jeunes, et appelle à l’action demain.
En annonçant la promulgation de la loi sur le CPE, le président de la République vient de prendre une décision extrêmement grave et lourde de conséquences.
Il ne répond pas à l’attente du pays ! (...) Les millions de manifestants et de grévistes comme les actions des lycéens et des étudiants reflètent la position majoritaire du pays : le CPE doit être retiré. (...)
L’exigence d’un retrait du CPE portée de façon intergénérationnelle et unitaire va de pair avec le rejet d’une politique de précarisation généralisée qui se développe dans le travail comme dans tous les aspects de la vie de tous.
Chacun et chacune doit pouvoir bénéficier d’un vrai travail, d’un vrai revenu et d’une vraie formation.
Si les jeunes sont en première ligne aujourd’hui, c’est qu’ils veulent pouvoir construire leur vie sans être à la merci de l’arbitraire patronal le plus total contenu dans le CPE : être licencié sans aucun motif, être à l’essai en permanence !
Face à ce coup de force de Jacques Chirac, l’Union syndicale Solidaires appelle à renforcer la mobilisation (...) en participant très massivement à la grève générale et aux manifestations dans toute la France le mardi 4 avril.
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