
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Inégalités salariales
24 juillet 2019
Dix pour cent des travailleurs perçoivent 48,9 pour cent du total des rémunérations mondiales, tandis que les 50 pour cent de travailleurs les moins bien rémunérés n’en touchent que 6,4 pour cent, révèle une nouvelle série de données de l’OIT.
Une étude de l’OIT livre les premières estimations de la distribution du revenu du travail et montre que les inégalités salariales demeurent un phénomène répandu dans le monde du travail. Ces constats se fondent sur une nouvelle base de données qui intègre des données nationales, régionales et mondiales.
Dix pour cent des travailleurs perçoivent 48,9 pour cent du total des rémunérations mondiales, tandis que les 50 pour cent de travailleurs les moins bien rémunérés n’en touchent que 6,4 pour cent, révèle une nouvelle série de données de l’OIT.
Qui plus est, les 20 pour cent de travailleurs qui ont les plus faibles revenus – environ 650 millions de travailleurs – gagnent moins d’un pour cent des revenus du travail à l’échelle mondiale, un chiffre quasiment inchangé en 13 ans.
Ces nouvelles données montrent que les inégalités globales des revenus du travail à l’échelle mondiale ont reculé depuis 2004. Cependant, ce n’est pas dû à une réduction des inégalités au sein des pays –au niveau national, les inégalités salariales continuent même d’augmenter. Ce recul s’explique plutôt par la prospérité grandissante dans les vastes économies émergentes, à savoir la Chine et l’Inde. De manière générale, on constate que les inégalités de revenu demeurent généralisées dans le monde du travail.
Le Labour Income Share and Distribution dataset (Fichier de données relatives à la part du revenu allouée au travail et sa répartition), élaboré par le Département de statistique de l’OIT, contient des données en provenance de 189 pays, extraites de la plus vaste collection de données harmonisées issues d’enquêtes sur la main-d’œuvre. Elle propose deux nouveaux indicateurs pour évaluer les grandes tendances à l’œuvre dans le monde du travail, aux niveaux national, régional et mondial. Le premier indicateur fournit, pour la première fois, des chiffres comparables à l’échelle internationale de la part du PIB qui revient aux travailleurs – plutôt qu’au capital – par l’intermédiaire des salaires et des gains. Le second s’intéresse à la manière dont les revenus du travail sont distribués.
Le rapport constate qu’à l’échelle mondiale la part du revenu national allouée aux travailleurs diminue, passant de 53,7 pour cent en 2004 à 51,4 pour cent en 2017.
Si l’on s’intéresse à la distribution du salaire moyen dans les pays, on constate que la part allant à la classe moyenne (les 60 pour cent des travailleurs du milieu de la distribution) a reculé entre 2004 et 2017, passant de 44,8 pour cent à 43 pour cent. Dans le même temps, la part gagnée par les 20 pour cent des personnes les mieux rémunérées a augmenté, passant de 51,3 pour cent à 53,5 pour cent. Les pays dans lesquels ces hauts salaires ont vu leur part dans les salaires nationaux augmenter d’au moins un point de pourcentage sont l’Allemagne, l’Indonésie, l’Italie, la Pakistan, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
« Les données montrent qu’en termes relatifs les augmentations des plus hauts revenus du travail s’accompagnent de pertes pour tous les autres, les travailleurs de la classe moyenne et ceux qui touchent les plus bas salaires voyant leur part de revenu reculer », déclare Steven Kapsos, chef de l’Unité de la production et de l’analyse des données de l’OIT. « Toutefois, quand la part des revenus du travail des travailleurs à revenu faible ou moyen augmente, les gains ont tendance à être largement répartis, au bénéfice de tous les travailleurs, à l’exception des hauts salaires. »
Les pays pauvres ont tendance à afficher des niveaux d’inégalité de rémunération beaucoup plus élevés, ce qui exacerbe les difficultés des populations vulnérables. En Afrique subsaharienne, les 50 pour cent de travailleurs du bas de l’échelle gagnent seulement 3,3 pour cent des revenus du travail, alors que dans l’Union européenne le même groupe reçoit 22,9 pour cent du revenu total versé aux travailleurs.
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