
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Lutte contre la précarité
15 novembre 2019
L’intersyndicale CGTR-FPT, FO, CFDT, CFTC-FPT, SAFPTR réagit à la crise que traverse actuellement la mairie de Saint-Louis, en raison d’un plan de titularisation remis en cause par la municipalité.
Dès 2017, nous, représentants syndicaux des agents de la commune de Saint-Louis, avions demandé aux élus de mettre en place un vrai plan de résorption de la précarité des emplois d’une majorité d’agents de la collectivité, en passant notamment par la titularisation à 100 % pour un grand nombre d’entre eux.
Une demande restée sans réponse, jusqu’à ce que quatre élus de l’actuelle majorité, dans un tract distribué en fin d’année 2018, promettent miraculeusement une titularisation pour des centaines d’agents.
Réunis en intersyndicale, nous avons alors demandé des précisions au Maire, Patrick Malet, qui allait devenir le porteur de cette mesure, tout en lui disant que nous étions prêts à travailler ensemble pour tout plan visant à améliorer véritablement les conditions de travail et les revenus des agents.
Mais les dés semblaient avoir été jetés sans nous, déjà. Le jeu était fait. Le plan qu’on nous présentait, sommairement rédigé, dans la forme comme dans le fond, semblait sortir de nulle part et devait être validé par tous sans relecture ni débats contradictoires.
En gros, on disait, à nous représentants syndicaux " Passez votre chemin, c’est comme ça ! Que vous l’acceptiez ou pas ! ".
Face à notre détermination, le Maire, toujours porteur de ce projet au premier semestre 2019, avait consenti à nous recevoir et même à engager un " dialogue social " sur la question.
Dialogue qui n’a eu lieu qu’à deux reprises, sans résultats ou avancement.
Nous dénoncions alors par voie de presse l’intolérable mépris du Maire et de sa majorité municipale à notre égard ainsi qu’à l’égard des centaines d’agents concernés car aucune réponses n’étaient apportées à nos questions : Quid de la réduction du volume horaire de travail, de la suppression des heures supplémentaires, de l’incidence sur la retraite, etc.
Nous dénoncions aussi la tonalité pré-électorale que prenait ce dossier au fil des mois ainsi que l’instrumentalisation d’une frange des agents concernés qui se sentent aujourd’hui déboussolés et deviennent des otages d’un rapport de force politique.
En effet, à notre grand étonnement, l’actuel Maire de Saint-Louis, pourtant un militant farouche de ce plan de titularisation depuis le début, fait machine arrière et refuse de le cautionner, en mettant en avant un problème de légalité, parmi d’autres.
Sa prise de conscience, même tardive, si elle démontre que les syndicats ont eu raison depuis le départ de se montrer perplexes sur la réalité et la pertinence de ce plan, est quand même à l’origine d’une crise dont on ne mesure pas encore les conséquences pour les milliers d’employés de la commune, dans leur mission quotidienne de service public.
A quatre mois des prochaines élections municipales, comment une partie de la majorité municipale peut-elle encore promettre aux agents l’exécution de ce plan de titularisation dans des délais impossibles à tenir ?
Ce qui est complètement démagogique.
Comment ne pas percevoir l’aspect électoraliste de telles annonces ?
Comment peut-on encore entendre des élus dire aux agents que les syndicats ne veulent pas voir leur sort s’améliorer ?
Ce qui est entièrement faux.
Devant un tel mépris, devant un tel fiasco, on ne peut qu’être légitimement en colère.
Si on nous avait écouté et si on nous avait traité avec plus de considération, la situation serait toute autre et des centaines d’agents ne seraient pas dans le doute, à quelques semaines des fêtes de fin d’année qu’ils vont passer dans l’inquiétude quant à leur avenir.
Réunies en intersyndicale, les organisations soussignées demandent instamment au Maire d’associer leurs représentants à toute recherche de solution pour sortir de cette crise.
Les organisations signataires :
CGTR-FPT, FO, CFDT, CFTC-FPT, SAFPTR
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