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Appel de l’Association des consommateurs et des usagers des services publics de La Réunion
15 avril 2004
Hier, l’Association des consommateurs et des usagers des services publics de La Réunion (ACUSPR), à travers son président Jean-Yves Ananelivoua, envoyait un communiqué à la presse pour dénoncer la hausse générale des prix depuis le passage à l’euro, qui affecte beaucoup familles réunionnaises à revenus modestes. À cela, s’ajoutent « les graves menaces [qui] pèsent sur les services publics » . C’est pourquoi l’ACUSPR appelle les Réunionnais à manifester le 1er mai pour « exprimer leurs mécontentements ». Nous publions le communiqué ci-après.
L’Association des consommateurs et des usagers des services publics de La Réunion (A.C.U.S.P.R.) considère que rien ne justifie la flambée des prix depuis le début de l’année 2004 à La Réunion, si ce n’est que pour faire baisser le pouvoir d’achat des familles les plus défavorisées.
En effet, suite aux scrutins des 21 et 28 mars dernier, il n’y a rien de rassurant dans les propos du président de la République et du Premier ministre concernant la baisse programmée du pouvoir d’achat des familles réunionnaises, puisque depuis la mise en place de l’euro à La Réunion, beaucoup de ménages à revenus modestes ne peuvent faire face à la situation de par l’ampleur des hausses de prix, notamment dans les grandes surfaces où, à l’occasion du passage de la nouvelle monnaie, les étiquettes ont été arrondies le plus souvent à la hausse.
Contrairement à ce qu’affirment certains organismes, les consommateurs réunionnais ont perdu du pouvoir d’achat en 2003, puisque les hausses de prix ont été généralisées sur les produits alimentaires qui ont dérapé (+10,3% entre décembre 2001 et décembre 2003), l’effet euro a été catastrophique à La Réunion pour les consommateurs qui n’ont pas bénéficié d’une baisse d’impôt.
Au cours du premier trimestre 2004, les prix ont été poussés de manière exagérée à la hausse, bien souvent suite à de grosses dépenses marketing inutiles pour différencier les produits et attacher les clients à certaines marques, et les dépenses contraintes ont progressé de +7%, soit plus vite que le coût de la vie, si bien que le pouvoir d’achat effectif par ménage réunionnais a diminué.
Dans le même temps, de graves menaces pèsent sur la qualité des services publics de santé, d’électricité, d’eau, de transport, de télécommunication...
Force est de constater une fois de plus, contre la volonté de la population qui s’est exprimée dans les urnes récemment, le gouvernement persiste et signe en maintenant son projet de reforme de l’assurance maladie qui va remettre en cause l’organisation de l’offre des soins, les niveaux de prise en charge et la gestion du système de santé qui est basée sur la solidarité.
Avec ce projet de loi de réforme de la sécu, les malades devront plus souvent faire l’avance des frais et subir le non-remboursement de certaines dépenses par l’assurance maladie de base, ce qui constitue une difficulté supplémentaire pour les petits revenus à La Réunion. L’objectif du gouvernement est d’obliger les patients à revenus modestes de payer une partie des dépenses de santé, provoquant ainsi l’exclusion de ces personnes du droit à la santé, car beaucoup de prestations seront très mal prises en charge par l’assurance maladie. De graves menaces pèsent donc sur la prévention et les soins.
Depuis une trentaine d’années, la production, le transport et la distribution d’énergie électrique ont été nationalisés à La Réunion. Mais force est de constater, hormis l’amélioration du taux de raccordement au niveau de la distribution en basse tension dont les décisions se prennent localement, on assiste à une volonté délibérée des directions qui se sont succédé tous les quatre ans, de refuser toutes revendications autochtones, notamment concernant le transport et la production d’énergie.
En effet, toutes les études effectuées par l’entreprise "EDF-île de La Réunion" dans les années 70/80, relatives à l’indépendance énergétique ont été mises au tiroir par la direction parisienne, notamment concernant les sites pouvant accueillir les éoliennes et la géothermie dans le cadre de la recherche des énergies nouvelles ou renouvelables. Quel gâchis ! Puisque les mêmes études ont été effectuées de nouveau par la Région Réunion.
C’est la raison pour laquelle, le choix des moyens de production et de transport d’énergie électrique doit être une compétence des élus locaux pour faire face aux mensonges et mépris des directions d’EDF qui persistent depuis trente ans à l’égard des usagers réunionnais. La situation catastrophique actuelle concernant la fourniture d’électricité montre bien l’irresponsabilité de la direction d’EDF en matière de prévision d’équipement et du choix des moyens de production et de transport et de localisation des sites. Décidément, elle n’a pas tiré les leçons du cyclone Firinga qui avait montré toutes les conséquences d’installations non-rénovées ou mal entretenues. Nous invitons les pouvoirs publics à s’interroger sur la puissance installée par rapport à la puissance disponible à La Réunion, leurs conclusions imposeront obligatoirement d’autres choix de moyen de production pour notre pays.
Aujourd’hui à La Réunion, la continuité de service en matière de fourniture d’électricité n’est plus assurée puisque l’entreprise EDF procède régulièrement à des coupures qui pénalisent le plus souvent les usagers les plus modestes. Nous considérons, avec les projets gouvernementaux actuels, que de graves menaces pèsent sur la qualité du service public de l’électricité à La Réunion, notamment concernant la péréquation tarifaire puisque ceux qui ont décidé en lieu et place des Réunionnais n’ont pas su faire de bons choix concernant les moyens de production.
En voulant changer le statut des agents d’EDF-GDF, le gouvernement Raffarin veut parvenir à ses fins en poursuivant sa politique de casse des services publics. C’est la raison pour laquelle, nous apportons notre soutien aux revendications légitimes des agents d’EDF-Île de La Réunion.
Nous invitons tous les consommateurs et usagers des services publics de La Réunion à participer massivement aux différentes manifestations du 1er mai 2004 pour exprimer dans l’action leurs mécontentements.
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