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Après le Conseil des ministres européens à Bruxelles
15 mars 2016, par
Hier, les ministres de l’Agriculture était réunis à Bruxelles. La crise de l’élevage en France était à l’ordre du jour.
Depuis que la fin des quotas l’an dernier, tout un secteur de l’agriculture subit une crise de surproduction. Les éleveurs français sont touchés de plein fouet par la concurrence de productions moins chères venant d’autres pays européens. De plus, l’Union européenne a décidé de sanction économiques contre la Russie à cause de la guerre civile dans l’Est de l’Ukraine. En réponse, la Russie a fermé ses frontières aux produits de l’agriculture européenne. Cet important débouché se ferme, les éleveurs voient le prix du marché s’effondrer.
L’an dernier, le gouvernement a décidé d’un plan d’urgence de plusieurs centaines de millions d’euros. Mais pour les éleveurs, ce ne sont pas les subventions qui permettront de sortir de la crise. Ils demandent le retour des quotas. Hier, la France a défendu cette position lors du Conseil des ministres de l’Agriculture.
La France a obtenu des mesures provisoires. La première est une suspension dans les faits de la concurrence libre et non faussée, pendant une période de 6 mois. C’est l’application de l’article 222 de la Politique agricole commune qui permet à des producteurs et à des coopératives « d’établir des accords volontaires sur leur offre » en cas de grave déséquilibre sur le marché.
La seconde est l’autorisation du relèvement des aides de l’État. Les subventions pourront passer de 5.000 à 15.000 euros par an et par exploitation.
La troisième est le doublement des quantités de beurre et de lait en poudre stockées par l’Union européenne, elles passeront respectivement à 100.000 tonnes et à 218.000 tonnes.
Si le ministère de l’Agriculture note de réelles avancées, la FNSEA est plus mesurée : « S’il n’y a pas de financement, la réduction de la production sur la base de l’article 222 n’a pas d’intérêt », a déclaré Xavier Beulin, président du syndicat aux Echos.
Il est à noter que la France n’était pas le seul pays à plaider pour une application moins stricte de la fin des quotas. Dans d’autres pays, des éleveurs souffrent également de grandes difficultés à la suite de cette libéralisation à outrance.
L’année prochaine, la filière canne-sucre vivra la fin du quota qui lui garantissait jusqu’alors la garantie d’écouler toute sa production de sucre sur le marché européen. Elle sera alors mise en concurrence avec des acteurs capables de produire moins cher, non seulement en Europe mais aussi chez les pays qui ont signé des accords de libre-échange avec l’Union européenne.
La réunion ministérielle de Bruxelles a fixé un cadre pour les éleveurs : pas de retour à la politique des quotas, juste une suspension de 6 mois. Cela ne règle donc pas le problème de fond qui est celui d’une concurrence capable de produire à moindre coût. L’année prochaine, La Réunion devra faire face à la même situation. 18.000 emplois sont concernés. Le Conseil des ministres d’hier a donc confirmé qu’une fois les quotas supprimés, pas question de les remettre en place. Or, c’est cette suppression qui risque d’entraîner La Réunion dans la plus grave crise sociale, économique et environnementale de son histoire.
M.M.
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