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Un département plonge dans la crise
14 avril 2016, par
Mayotte plonge dans une profonde crise au bout de deux semaines de grève générale. Directement interpellé depuis deux semaines, le gouvernement n’a aucune solution pour appliquer l’égalité réelle voulue par les syndicats et les élus. Sa seule mesure concrète est l’envoi de renforts de police. Un responsable syndical a été placé en garde à vue dans la nuit de mardi à mercredi, une décision qui montre à quoi peut servir l’application de l’état d’urgence.
La grève générale continue à Mayotte. Cela fait deux semaines que l’Intersyndicale a appelé à cesser le travail pour obtenir l’égalité réelle. Les grévistes revendiquent l’égalité des prestations sociales, l’application du Code du Travail, de meilleures retraites ainsi que la hausse de la sur-rémunération. La grève est soutenue par les élus de Mayotte, toutes tendances politiques confondues. L’objectif est d’obtenir au bout de 5 ans de départementalisation ce qui a été refusé aux Réunionnais pendant 50 ans : l’application de l’égalité.
Les actions sont principalement des barrages sur les routes. L’État a pour le moment refusé de discuter. Ce blocage fait durer le conflit ce qui crée d’importants troubles à l’ordre public. La situation sociale à Mayotte est explosive, du fait d’un chômage de masse. Les jeunes sont laissés sans perspective. Dans plusieurs villes se sont déroulées des scènes d’émeutes. Ces graves faits ont amené la presse parisienne à s’intéresser à Mayotte.
En France, la ministre des Outre-mer a fait une première déclaration lundi. Le gouvernement ferme la porte à la satisfaction immédiate des revendications, indiquant notamment en substance que le Code du Travail ne peut pas s’appliquer du jour au lendemain dans ce département. La ministre a annoncé la tenue de discussions en fin de semaine entre syndicats et représentants de l’État. Par ailleurs, un voyage de George Pau-Langevin dans la région est annoncé la semaine prochaine. S’il se confirme, il est clair que des moyens seront mis en œuvre pour faire cesser les émeutes et les barrages d’ici sa visite.
La seule mesure concrète est l’arrivée prévue de renforts de police. Des policiers appellent au secours, et qui ont décidé d’interpeller le ministre de l’Intérieur. « On en peut plus. Nous sommes épuisés. Il nous manque du monde. Nos véhicules sont cassés. Nous sommes engagés sur 2 fronts : les émeutes et le mouvement social. Ce qui se passe en ce moment est très très grave. », a dit Oili Attoumani Ridjali, secrétaire de UNSA-Police Mayotte, à Kwezi.
Ce manque de moyens n’empêche pas à la répression de s’exercer. Un syndicaliste a été placé en garde à vue hier à trois heures du matin et n’a été libéré qu’en fin de matinée. Cette décision montre à quoi peut servir l’état d’urgence, elle n’est pas de nature à ramener la sérénité.
La blocage de la situation suscite de grandes inquiétudes des Mahorais. C’est notamment le cas d’El Mamouni, Grand Qadi de Mayotte. Il a diffusé un communiqué dans lequel il précise que : « Cela fait plus de trois ans depuis que les qadis tirent la sonnette d’alarme quant à la recrudescence du phénomène des violences et de la délinquance juvénile dans le 101e département. La dernière fois date de quelques semaines seulement quand ils ont, en partenariat avec le COSEM, organisé la journée d’alerte à l’explosion sociale au cours de laquelle les analyses profondes sans retenue ont été développées par les intervenants ainsi que par le public. Et des nombreuses solutions pratiques immédiatement mobilisables ont été proposées aux côtés de celles que les qadis ont auparavant présentées aux autorités de l’Etat comme celles du département. »
M.M.
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