
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Grève dans le BTP
2 mars 2005
La Fédération BTP de la CGTR, sous la houlette d’Alain Naillet, son secrétaire général, déplore une attaque flagrante contre les droits des travailleurs. Les entreprises Apavou et GLBR sont sous haute surveillance.
(page 5)
Hier, une cinquantaine de grévistes se retrouvait devant l’immeuble Futura, pour protester contre les exactions de leurs employeurs respectifs, à savoir les sociétés immobilières Apavou et GLBR, Groupe les bâtisseurs de La Réunion.
Licenciements abusifs des salariés permanents pour la première, non paiement de salaire depuis décembre pour la deuxième. Les salariés ne sont pas contents, et nous ne pouvons que les comprendre. Les règles de la circulaire ministérielle du 1er octobre 1989 sont bafouées par les deux entreprises. Ce que n’a pas manqué de dénoncer la Fédération BTP de la CGTR. Cette circulaire est on ne peut plus claire : tout travailleur qui travaille plus de deux ans dans une société, cela sans disposition contraignant le renvoi du travailleur à la fin de son contrat, est salarié permanent dans l’entreprise.
Max Roland, directeur général d’Apavou, s’est aperçu bien tard de cette obligation. Pourtant, malgré cet impératif codifié par la loi, il se lance dans une campagne de licenciements abusifs, optant pour l’anti-datation de lettres. 4 salariés, pourtant actifs quand il s’agit des intérêts de leur société, sont renvoyés. Et tout laisse supposer qu’il ne s’agit que de la première vague. Le cas du GLBR est encore plus navrant. 25 salariés n’avaient toujours pas perçu leur salaire depuis décembre 2004. François Fontaine, le patron, était injoignable jusqu’à maintenant, puisqu’il était en vacances en Afrique du Sud.
Solutions trouvées pour les salariés du GLBR
Dans l’après-midi, les grévistes rencontraient leurs patrons. Si Max Roland est resté de marbre devant leurs revendications, leur enjoignant "d’aller au Prud’hommes", François Fontaine était plus prompt au dialogue. Il décidera judicieusement de régler le litige avec ses salariés, sous l’arbitrage d’un inspecteur du travail. Au terme de la rencontre, 3 protocoles ont été signés. Le salaire du mois de décembre a été réglé. À la date butoir du 9 mars, devront être réglés les salaires du mois de janvier 2005. Les arriérés de paiement pour les congés payés devront être réglés avant le 14 mars auprès de la caisse des congés payés du BTP. Pour sortir les salariés du GLBR, 150 euros seront versés à chaque salarié, en acompte du salaire de mars.
Dernier protocole : les salariés qui souhaitent quitter l’entreprise obtiendront tous les documents nécessaires. Les salariés du GLBR devraient reprendre le travail aujourd’hui. Alain Naillet déplore l’attitude du directeur général d’Apavou, et indique que son organisation syndicale restera ferme quant aux revendications des grévistes. Le patron voyou ne devrait s’en sortir à si bon compte. Une assemblée générale doit se tenir aujourd’hui, dès 7 heures, pour déterminer les suites à donner à cette affaire.
Bbj
Jean-René Grondin travaille depuis 2003 dans l’entreprise. Marié, père d’une fille, et bientôt papa, il est dans le cas d’un vice de forme. Si son contrat n’est pas renouvelé, alors qu’il continue à travailler pour l’entreprise, cette dernière doit automatiquement l’embaucher comme personnel permanent. Ce sont les dispositions prévues par la circulaire ministérielle, malheureusement pas respectées par son employeur. Un dossier est monté pour que l’affaire soit déférée devant les Prud’hommes.
Éric travaille depuis 1989 pour Apavou. Il n’a connu que des contrats à durée déterminée reconduits. Ce père de deux enfants, âgé de 40 ans, devrait pourtant bénéficier d’un contrat plus stable, le CDI. Au lieu de s’exécuter, son patron a décidé de le conduire aux portes de l’entreprise, après 16 ans de bons et loyaux services. Il déplore qu’Apavou opte pour la sous-traitance des services qu’il rendait auparavant. Il note également que son patron préfère le copinage familial, en embauchant un mauricien au poste de chef électricien, alors qu’il ne dispose d’aucune qualification. Celui-là bénéficie d’un CDI.
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