
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Pour sortir de la crise
31 juillet 2013, par
Les récents évènements ont mis en évidence la volonté des peuples à choisir leurs dirigeants, Syrie, Egypte, et encore aujourd’hui la Tunisie ont été le théâtre de mobilisation pour la mise en place d’un nouveau gouvernement.
Mardi 30 juillet, des appels à un nouveau gouvernement en Tunisie ont été lancés après la mort de huit militaires dans une attaque imputée à un groupe « terroriste » proche d’Al Qaïda. Cette attaque a aggravé la crise politique dans le pays, provoquée par l’assassinat de Mohamed Brahmi, député de gauche et de l’opposition.
Appel à la démission du gouvernement
Le syndicat Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), l’organisation patronale Utica, le parti laïc de centre-gauche Ettakatol allié aux islamistes au pouvoir, le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou et la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, ont tous appelé le même jour à la démission du gouvernement. Cet appel a été lancé au lendemain d’un discours public du Premier ministre, Ali Larayedh, qui a exclu toute démission de son gouvernement dans l’immédiat. Ce dernier a cependant promis des élections législatives, le 17 décembre 2013.
Cette proposition n’a pas été approuvée par l’UGTT qui a de nouveau réclamé le départ du gouvernement, allant jusqu’à le mettre sous pression. Aucune des organisations et personnalités n’a cependant fixé d’ultimatum, car elles ne semblaient pas d’accord sur la nature du cabinet devant être formé. Certains souhaitent un gouvernement « de compétence restreint » et d’autres veulent une équipe « d’union nationale » intégrant les partis politiques. Face à la contestation, le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou, indépendant, s’est dit prêt à démissionner.
Ce dernier a d’ailleurs appelé tous les partis à « dépasser leurs égoïsmes pour relever les défis et combattre le terrorisme ». Les appels font suite à celui, lancé par une soixantaine de députés de divers partis d’opposition et d’un front d’extrême gauche, appelant non seulement à la démission du gouvernement, mais aussi à la dissolution de l’Assemblée nationale constituante (ANC) n’a pas achevé la rédaction de la Constitution, depuis son élection en 2010.
Une embuscade envenime la crise
Le discours du Premier ministre est intervenu avant que huit militaires tunisiens soient tués au mont Chaambi, zone montagneuse dans l’ouest du pays, à la frontière algérienne. Ces derniers auraient été assassinés par un groupe armé lié à Al-Qaïda. Cette attaque est selon l’Agence France Presse, la plus grave depuis la révolution de janvier 2011 qui a été entrainé un essor des groupes terroristes dans la zone. Selon les témoignages de militaires recueillis par l’AFP et des médias tunisiens, « le groupe de soldats est tombé dans une embuscade lundi après-midi. Certains ont été égorgés et mutilés et les armes de l’unité volées ».
A Tunis, des milliers de personnes ont de nouveau manifesté durant la nuit de lundi à mardi, devant l’Assemblée nationale constituante (ANC), aucune violence n’a été signalée a contrario des nuits précédentes. Ces manifestations nocturnes sont survenues suite à l’appel des partisans de la dissolution de l’Assemblée, depuis l’assassinat de Mohamed Brahmi. Ce second assassinat depuis le début de l’année est attribué à la mouvance jihadiste, qui aurait également tué par balle, Chokri Belaïd, secrétaire générale du parti des patriotes démocrates unifiés, le 6 février. Ce meurtre avait entraîné à l’époque la chute du précédent gouvernement dirigé par Ennahda.
La date des prochaines législatives est fixée le 17 décembre, jour où le vendeur ambulant Mohamed Bouazizi s’est immolé par le feu en 2010, lançant la révolution tunisienne. Depuis l’élection de l’ANC, des élections sont promises jusqu’à aujourd’hui, mais pour cela, la Constitution doit être adoptée soit par les deux tiers des 217 députés, soit par référendum. Mais pour l’heure, celle-ci n’est toujours pas rédigée. Les journaux tunisiens cités par l’AFP se disent très inquiets face à l’évolution de la situation, appelant à l’union nationale.
Céline Tabou
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