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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Loi Peillon et réforme des rythmes scolaires
8 février 2013
Dans un communiqué commun, la CGTR Educ’action et la Fédération CGTR F.P.T appellent à la grève le 12 février 2013 contre la loi Peillon et la réforme des rythmes scolaires.
Le 12 février prochain, les personnels de l’Éducation nationale sont appelés à la mobilisation par leurs organisations syndicales contre la loi Peillon, mais aussi sur les enjeux de la réforme des rythmes scolaires.
Comme chacun sait, outre les personnels de l’Éducation nationale, celle-ci concerne les collectivités locales et les personnels territoriaux intervenant dans les domaines scolaire et périscolaire, particulièrement les ATSEM et les personnels de l’animation.
La réforme des rythmes scolaires ne va pas apporter une amélioration, ni aux élèves, ni aux enseignants, ni aux personnels municipaux qui vont être aussi impactés
Avec une matinée de plus, et la même amplitude de journée, des programmes toujours aussi lourds les élèves seront encore plus fatigués. Cette réforme va aggraver les conditions de travail des enseignants et elle va désorganiser celle des personnels des municipalités qui vont devoir assurer une cantine en plus et ceux qui seront chargés des activités périscolaires verront leur travail alourdi par la baisse du taux d’encadrement.
Déjà les maires sont montés au créneau pour dénoncer la charge financière que représentera cette réforme sur les budgets déjà exsangues et contraints des collectivités et les inévitables conséquences engendrées en termes d’augmentation sensible des impôts locaux pour les contribuables.
Au lieu d’accentuer davantage la pression sur le gouvernement, ils ont demandé et obtenu un assouplissement des règles d’encadrement des enfants pour les activités périscolaires avec tous les risques induits pour la sécurité des enfants.
L’assouplissent du taux d’encadrement prévu par le gouvernement prévoit :
Actuellement, un animateur ne peut pas encadrer plus de 10 enfants de moins de 6 ans, ce taux sera porté à 14 avec la réforme, et pour les enfants de plus de 6 ans, de 14 à 18.
Cet assouplissement se fera donc au détriment des enfants et des conditions de travail des personnels.
Cet abaissement du taux d’encadrement a pour objectif de permettre à certains maires de recruter moins d’animateurs pour les activités périscolaires. Des économies réalisées sur le dos de la qualité d’encadrement de nos enfants, tout un programme !
Cette modification du taux d’encadrement est une raison supplémentaire qui légitime notre exigence partagée de l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.
Cette réforme intervient dans un contexte où le bâti scolaire est encore en piteux état, où les conditions de travail des personnels tant enseignants que municipaux sont déjà fortement dégradées, sans oublier la précarisation et une lumpenisation extrême de la quasi-totalité des d’employés communaux qui font figure d’agents de 3ème zone aux yeux du pouvoir.
A La Réunion, cette réforme, par son coût important, aura pour effet de repousser aux calendes grecques toute évolution positive de la situation des personnels des collectivités, elle pèsera sur la rénovation tant attendue du bâti scolaire, sur l’équipement et les budgets des écoles.
Enfin, sur le fond, la CGTR Educ’action et la Fédération CGTR de la Fonction publique territoriale, attachées à un service public de qualité qui exclut une accentuation des disparités d’offre de service public sur le territoire, rejettent la régionalisation et la territorialisation de l’Éducation nationale avec la mise en place d’une tutelle pédagogique des collectivités locales.
Nous revendiquons une réforme faite dans l’intérêt des élèves, garantissant de bonnes conditions de travail pour les personnels concernés, et menée avec les moyens nécessaires, notamment pour les collectivités territoriales. Cela nécessite en particulier que toute réforme soit construite dans des délais permettant d’en assurer la réussite et qu’elle ne remette pas en question, bien sûr, le caractère national de l’éducation.
A ce stade, tant en termes de concertation, de délais que de moyens mis en œuvre, la réforme élaborée par le Ministère de l’Éducation nationale ne répond pas à ces conditions et suscite de fortes réserves et oppositions de la part de nombre des acteurs concernés, parmi lesquels les agents territoriaux et de l’Éducation nationale que nous représentons et organisons.
Sur la base des exigences exposées ci-dessus, la Fédération CGTR de la Fonction publique territoriale et la CGTR Educ’action appellent les personnels de l’Éducation nationale et les agents de la Fonction publique territoriale intervenant dans les domaines scolaire et périscolaire à se mettre en grève le mardi 12 février 2013 et à participer en force à la manifestation qui aura lieu à 10h00 (Jardin de l’État - Préfecture).
Pour la CGTR Educ’action,
Patrick Corré
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