Appel à la manifestation d’aujourd’hui

4 octobre 2005

o Michel Séraphine, secrétaire général de la Fédération CGTR Ports et Docks

"Les dockers réunionnais doublement solidaires"

Avant de se rendre ce matin à Saint-Denis aux côtés des membres de l’Intersyndicale, la CGTR Ports et Docks tient une assemblée générale au Port-Est à 7h30. Son secrétaire général dénonce "les directives européennes menaçant les professions portuaires et plus particulièrement celle de docker". Il profite de cette action pour inviter les Réunionnais à "soutenir la grève générale des professions portuaires d’Europe prévue le jeudi 6 octobre".


o Claude Lebon, secrétaire adjointe du SNUipp

"La casse du service public a déjà commencé"

Pour le SNUipp, "la casse du service public a déjà commencé au sein de l’EDF, de La Poste et des Transports". D’après ce syndicat, "l’école doit impérativement rester un service public et profiter à tous. Et, petit à petit, on essaie de privatiser les établissements scolaires". Claude Lebon observe "l’augmentation des représentants des écoles privées dans les commissions du Rectorat".


o Christine Nicol, secrétaire général de la CFDT PTT

"Une rémunération beaucoup moindre que le SMIC"

Christine Nicol remarque "l’emploi de nombreux salariés en CDD et en CDI à temps partiel imposé. Ils perçoivent une rémunération beaucoup moindre que le SMIC". La CFDT PTT ne soutient pas la politique de démantèlement du service public. Elle cite "la fermeture de certains points paiement de France Télécom". Force est de constater que "les responsables des entreprises de télécommunications privées ou publiques suppriment des emplois pour faire d’énormes bénéfices", termine-t-elle.


o Harry Delannay, secrétaire général de la CGT PTT

"Non au démantèlement et à la privatisation des services publics"

Aujourd’hui, "nous demandons le maintien du service public en l’état actuel et nous nous opposons au démantèlement et à la privatisation des services publics", rappelle Harry Delannay. "Au PTT, 600 salariés en CDD ou en CDI se trouvent contractuels", précise-t-il.


o Sandrine Sadatchy, secrétaire de la Fédération CGTR Santé

"La relance de la bataille des salaires et des minima sociaux"

Les membres de la Fédération CGTR Santé défilent aux côtés des représentants des autres professions pour "la défense de l’emploi et la lutte contre la précarité, la relance de la bataille des salaires et des minima sociaux, la défense du droit du travail, des acquis collectifs et du syndicalisme, des 32h30 de nuit dans les hôpitaux privés et publics". Ils disent "non à la discrimination syndicale et non à l’entrave au droit syndical".


o Marlène Derfla, secrétaire générale de la CGTR Commerce

"Avec le CNE, l’employé devient esclave de l’employeur pour 2 ans"

Elle souligne "la précarisation de l’emploi dans le secteur du commerce". Aujourd’hui, "les responsables de magasins n’embauchent plus au nom de la concurrence", constate-t-elle et "ils font de plus en plus appel aux contrats aidés". Marlène Derfla déplore "la situation des stagiaires au sein de certains magasins". Elle les compare "à des bouches-trous. Les responsables de magasin font appel à eux à l’occasion des fêtes". Elle est contre "le Contrat nouvelle embauche" car selon elle, "il n’offre aucune garantie d’emploi. Le salarié devient l’esclave de l’employeur pour une période de 2 ans". Elle s’inquiète aussi car "les responsables des syndicats se bagarrent pour la préservation des acquis sociaux et beaucoup moins pour la valorisation des salaires" et dénonce également "les conditions de travail des caissières. Nombreuses d’entre elles souffrent du dos".


o Patricia Hospital, secrétaire académique du SNUDI - FO

"Une augmentation générale des salaires et des retraites"

Elle appelle le personnel de l’enseignement, de la formation professionnelle, de la culture et de la recherche à manifester pour "une augmentation générale des salaires et des retraites, une hausse immédiate de 5% de la valeur du point indice, un retour aux 37,5 pour tous, privé et public, le respect intégral du statut national de fonctionnaire d’État". Le SNUDI-FO dit "non aux promotions au mérite et demande le respect de l’ancienneté". Patricia Hospital insiste "sur la création de postes nécessaires dans les corps statutaires" et s’inscrit contre "la fusion-destruction des corps de fonctionnaires et la fusion des corps de l’administration centrale avec les services extérieurs". Elle rappelle que "tout départ doit être remplacé par un recrutement statutaire correspondant". Elle demande "le retrait du Contrat nouvelle embauche, du Pacte junior et des emplois Vie scolaire".

J.-F. N.


o SNEP - FSU

"Riposte commune"

Le SNEP-FSU appelle à participer à la grève unitaire public-privé le mardi 4 octobre. Tel est le premier objectif à réussir avec l’ensemble des forces syndicales du pays !
La mobilisation sociale commence tôt. C’est bien parce que le gouvernement a choisi de ne rien entendre du mécontentement, que le front syndical a décidé d’une riposte commune sur l’essentiel des questions qui font l’urgence de l’heure : les salaires, l’emploi, les garanties statutaires, et les droits individuels et collectifs des salariés. La mobilisation s’annonce importante et chacun doit bien comprendre que c’est de son engagement que dépend la suite des négociations et des réponses du gouvernement. Avec le SNEP, rendez-vous mardi à 9 heures au Jardin de l’État à Saint-Denis !


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