
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
CGTR - BTP
10 mars 2006
À La Réunion, même si le secteur du bâtiment affiche une bonne santé, les principaux bénéficiaires de cet état sont les employeurs. Les ouvriers - près de 20.000, dont la moitié en contrat de chantier - vivent avec en moyenne 900 euros net par mois. Alain Naillet, le secrétaire général de la Fédération CGTR-BTP, réclame pour eux une hausse de 350 euros. Voilà un des points abordés par la CGTR-BTP, hier matin à la rue du Général de Gaulle.
À La Réunion, « on recense près de 20.000 ouvriers travaillant dans le secteur du bâtiment et des travaux publics », livre Alain Naillet au cours d’une rencontre avec la presse hier matin dans les murs de la CGTR. À ses côtés, Éric Meder, Sylvain Chavarry, Jean-Serge Fontaine, représentants du personnel et délégués syndicaux, respectivement à SBTPC, RECOBAT et Fougerolle Ballot, et Joseph Gastrin de l’ex-société Bisoli, ont abordé les points ci-après : la mobilisation des travailleurs du BTP le 16 mars contre les contrats précaires - le Contrat nouvelle embauche (CNE) et le Contrat première embauche (CPE) - la construction des logements sociaux à La Réunion, la Négociation annuelle obligatoire (NAO) des salaires de la branche BTP 2006 et le renforcement de la sécurité des travailleurs dans cette branche.
900 euros par mois
« Sur ces 20.000 ouvriers, près de la moitié a signé un contrat de chantier », précise Alain Naillet. Ce contrat de chantier est un véritable passeport pour la précarisation de l’emploi. « L’ouvrier réalise des travaux pour une période déterminée en attendant les prochaines constructions et pour un maigre salaire net de 900 euros pour la plupart », dénonce-t-il. Avec le CPE et le CNE, plus de précarisation guette le monde ouvrier et surtout les moins de 26 ans. Ces derniers n’auront aucun moyen de se défendre, car l’employé, pour les renvoyer, n’a aucune obligation de justifier le motif de licenciement durant 2 années. Dans de telles conditions, comment pourra-t-il adhérer à un syndicat pour la défense de ces droits ? C’est pourquoi, le 16 mars prochain, la CGTR-BTP défilera aux côtés des salariés du public et du privé et de leurs représentants pour exiger le retrait de ces contrats précaires. Avec ces contrats, « l’État cherche à briser le moral des travailleurs en instaurant la peur de se retrouver du jour au lendemain à la porte de l’entreprise », insiste-t-il.
50.000 foyers réunionnais en surpeuplement
Selon le représentant de cette fédération, « on recense à La Réunion entre 21.000 et 24.000 bidonvilles et 50.000 foyers réunionnais en surpeuplement ». Cette situation l’irrite car « on construit moins de 3.000 logements sociaux par an ici ». Ce chiffre est très loin des 12.000 prévus. Il réclame la mise en place « d’un établissement public foncier » pour le contrôle « des spéculations » des terres. Concernant la NAO, Alain Naillet s’inquiète du retard pris, car elle aurait dû se tenir en février. Il sollicite la DDTE pour la mettre en marche. En effet, même si le secteur du bâtiment a une bonne vitalité, les principaux bénéficiaires sont les employeurs. Les salaires des ouvriers ne bougent pas d’un pouce. Ils réclament pour eux - les ouvriers - une augmentation de salaires de 350 euros. Elle leur permettrait de sortir la tête de l’eau et d’honorer dignement les dépenses mensuelles. Et pour préserver la vie de ces ouvriers - chaque année entre 5 et 7 travailleurs décèdent sur les chantiers -, Alain Naillet suggère la mise en place de CHSCT au sein de toutes les entreprises du Bâtiment et des travaux publics.
Jean-Fabrice Nativel
C’est "chik" pour les employeurs et moins pour les salariés
Au chapitre des aides attribuées dans cette épidémie de chikungunya, « il semblerait que les grands gagnants sont les employeurs et les perdants, les salariés », remarque Alain Naillet. « En attribuant une enveloppe de 60.000 d’euros aux employeurs, les mêmes restent sur le carreau », regrette-t-il. En s’absentant 2 semaines de son entreprise, un ouvrier du bâtiment perd la moitié de son salaire. Il lui restera, pour subvenir aux besoins de sa famille, 450 euros.
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