
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
La CGTR
29 janvier 2005
La Confédération générale des travailleurs de La Réunion (CGTR), appelle à la mobilisation générale des Réunionnais, tous secteurs confondus, le 5 février 2005, à 9 heures, au Jardin de l’État, pour résister face aux mesures de casse sociale du gouvernement Raffarin.
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Hier lors d’une rencontre avec la presse, les fédérations régionales de la CGTR ont appelé à la mobilisation samedi prochain pour lutter contre la politique de casse sociale menée par le gouvernement.
Brigitte Girardin ne se rendra pas comme prévu sur notre île, et les syndicalistes disent comprendre pourquoi. Face aux attaques incessantes contre les travailleurs dans son ensemble, elle ne pouvait que s’attendre au mouvement de grogne des Réunionnais. "L’ensemble de nos structures se met en ordre de bataille. On fera de la résistance", indique Jean-Marc Gamarus, de la CGTR-Ouest. Aux côtés de ses camarades des fédérations Est, Sud et Nord, il appelle à une forte mobilisation de la part de l’ensemble des travailleurs et de toute la population réunionnaise, elle-même touchée par la baisse de son pouvoir d’achat. Avec l’augmentation du fret à hauteur de 15%, les choses ne devraient pas s’arranger de si tôt. Les syndicalistes enregistrent par ailleurs une protestation de masse contre l’aggravation de la casse sociale. Si en 2003 les travailleurs se sont mobilisés pour le maintien de leurs acquis sociaux, l’année 2004 sera marquée par une situation de repli. Mais le temps de repli a fait son effet, et une forte remontée de la mobilisation des travailleurs se fait sentir pour 2005. Et pour cause. Un rapport du Secours catholique atteste de la progression de la pauvreté. "On travaille et on s’appauvrit", explique Jean-Marc Gamarus, qui déplore que des structures comme l’Éducation nationale persiste dans la voie de la précarité, comptant parmi son personnel un nombre élevé d’emplois précaires. Les syndicalistes de la CGTR notent également l’arrogance du MEDEF, qui dicte sa loi au Gouvernement, marquée notamment par une forte offensive contre les 35 heures.
"Comment s’organiser mieux et gagner ?", demande Max Banon, responsable de la section Sud de la CGTR, qui note que le taux de syndicalisation reste pourtant faible. 90% des entreprises réunionnaises sont des micro-entreprises, chez qui les employés demeurent sans représentation syndicale. Et le rouleau compresseur antisocial continue sa route, mettant sur un terrain de danger tout travailleur, du public comme du privé. Il soulève également les problèmes auxquels sont confrontés les cadres et sous-directeurs, sur qui pèsent de lourdes et nombreuses pressions, engendrant stress, angoisse et suicide chez ces derniers. Il indique par ailleurs que le gouvernement ne tient pas compte de la poussée spectaculaire du chômage dans le Sud de l’île. 51,6% à Saint-Joseph, 55,4% à Saint-Louis, 41% au Tampon, 54% à Cilaos, les chiffres parlent d’eux mêmes. "Nous avions des propositions à faire", continue-t-il, expliquant que si les mesures avaient été prises, il aurait été possible de créer de l’emploi. Mais cela ne semble pas entrer dans l’ordre des priorités de ce gouvernement antisocial, qui préfère jouer la carte de la soumission face au MEDEF, et du mépris face à “La France d’en bas”. C’est donc que certains la regardent de haut, optant pour la cassure du dialogue social, la généralisation des salaires autour du SMIC, la dérégulation du Code du travail, les atteintes contre la convention collective. "Les travailleurs n’ont pas d’autres choix que la riposte", poursuit Jacques Bhugon, qui a la charge de la section Nord de la CGTR. Et il compte, comme ses camarades syndicalistes, sur une forte mobilisation de tout travailleur et demandeur d’emploi, pour lutter contre toutes ses attaques.
La CGTR s’organise et se prépare à lutter durant toute cette année, comme le veut sa longue histoire de défense des droits du travailleur réunionnais. Déjà le 19 février 2005, la Commission exécutive de la CGTR se réunira. En mars, c’est le conseil confédéral de la CGTR qui se retrouvera, et il est déjà annoncé que le dixième congrès de l’organisation syndicale se tiendra en juin 2005. Mais d’ores et déjà, il reste à rassembler tous ceux qui désirent résister contre les mesures antisociales du gouvernement en place. Lundi, une intersyndicale doit se réunir pour donner de la force à ce mouvement de protestation, disons-le, légitime.
Bbj
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