Commission permanente du Conseil général

ARAST : Un conflit qui n’a que trop duré

18 janvier 2010, par Geoffroy Géraud-Legros

L’urgence commande un retour au dialogue social. Personne n’accepterait que le patronat s’oppose au versement des indemnités par l’AGS.

Le conflit de l’ARAST a connu une évolution la semaine dernière. Mardi, le Conseil régional a reçu une délégation de salariés de l’ARAST. Le débat a eu lieu, sans concession. Une motion a été votée à l’unanimité. Celle-ci réclamait ni plus ni moins l’application du droit… rappelant l’Etat a la responsabilité. Le Préfet a d’ailleurs rendu publiques les démarches engagées, et demandé à l’AGS (Assurance garantie sociale) d’agir en direction de l’urgence sociale. Ces interventions ont permis de clarifier la responsabilité de l’AGS et de rappeler son rôle. RFO a donné la parole à un ancien avocat de l’AGS qui a confirmé cette vérité. De son côté, "Témoignages" contribuait au débat dans plusieurs articles et en portant dans l’opinion (1) quelques salaires scandaleux de dirigeants de l’ARAST.

Aide d’urgence

Vendredi, le Conseil général a expliqué tout l’effort déployé pour tenter de sauver l’ARAST, alors que ses dirigeants continuaient dans la gabegie. Aujourd’hui, l’Assemblée du Département réunira sa Commission permanente afin de décider une aide spéciale 1.000 euros en faveur des travailleurs en difficulté.
Tout le monde souhaite que tout sera mis en œuvre pour permettre cette décision qui, ajoutée au déblocage de l’AGS, permettra de soulager les travailleurs en difficulté extrême. Ces mesures ne règlent évidemment pas le problème de fond ; néanmoins, elles constituent un premier élément d’amélioration du sort des travailleurs de l’ARAST.

L’AGS doit payer

Face au drame que constitue l’effondrement de l’ARAST pour les personnels comme pour les bénéficiaires des services, tous les acteurs doivent retrouver la sérénité et le dialogue, afin de rechercher des solutions raisonnables. Le patronat ne peut plus contrecarrer l’initiative de l’AGS qui demande l’application du droit… ni profiter de sa position aux Prud’hommes pour empêcher ce qui n’est que la simple application du droit.

Geoffroy Géraud-Legros


Jean-Paul Virapoullé confirme son emprise sur “l’Union”

La semaine dernière, nous nous demandions qui de Didier Robert ou de Jean-Paul Virapoullé était le dirigeant de "l’Union", parti né après le phagocytage de l’UMP. Nous avions fait apparaître que le sénateur "coffre-fort" étendait de plus en plus son contrôle sur cette organisation… Les derniers développements de l’actualité viennent étayer cette analyse.
Hier soir, c’est pour ainsi dire naturellement que Jean-Paul Virapoullé s’est présenté sur "Antenne Réunion" comme le porte-parole du Comité d’organisation qui accueillera le Président de la République. Le sénateur remporte donc une nouvelle manche après la piètre prestation de Didier Robert dans les médias.
Mercredi soir, le député-maire du Tampon avait en effet manqué son examen de passage face à RFO, faisant de la politique-fiction contre Paul Vergès, et se prenant magistralement les pieds dans le tapis d’EDF. Cette pantalonnade a, dit-on, déclenché de francs éclats de rire du côté de l’ancien maire de Saint-André qui considère toujours son ami comme un "bleu".

G.G-L

ARAST

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