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Signature d’un accord à Profilage après 9 jours de grève
17 février 2018, par
Hier, les grévistes de Profilage sont parvenus à un accord avec la direction de la filiale d’ArcelorMittal à La Réunion. Ils ont notamment obtenu le versement d’une prime supra-légale sans condition pour les travailleurs qui seront visés par le plan de licenciements. Désormais, les regards se tournent vers l’avenir et notamment la création d’une SCOP pour reprendre l’activité qu’ArcelorMittal a décidé d’abandonner.
Depuis le mois de novembre, les travailleurs de Profilage, filiale d’ArcelorMittal sont mobilisés contre le projet de PSE présenté par la direction. Initialement, 40 salariés devaient quitter l’entreprise. Le CHSCT a permis de ramener ce chiffre à 36. La bataille a porté sur les indemnités de licenciement. La direction d’ArcelorMittal voulait se contenter du minimum, alors que la délégation unique du personnel (DUP) soulignait que le travail des salariés a permis à l’entreprise d’accumuler une trésorerie de 24 millions d’euros, qui rapporte 200.000 euros par an.
Avant d’être transmis à la DIECCTE pour homologation, le PSE a été rejeté par le Comité d’entreprise, le CHSCT et le délégué syndical. Face à l’impossibilité de négocier, les travailleurs ont été contraints au dernier recours : la grève. Elle a commencé le 8 février dernier. Il a fallu 8 jours de lutte pour que la direction consente enfin à faire des concessions.
En plus des indemnités légales, les travailleurs ont donc obtenu le versement d’une supra-légale de 15.000 euros sans condition. Cette prime permettra aux salariés qui perdront leur emploi de faire face à l’urgence. À cela s’ajouteront 20.000 euros à condition que le travailleur licencié puisse prouver qu’il a retrouvé un emploi ou suit une formation. En cas de création d’entreprise, 10.000 euros supplémentaires seront versés. Avec les autres dispositions prévues dans l’accord, cela peut représenter une somme pouvant dépasser 50.000 euros par personne licenciée selon les cas.
Pour la DUP, ce qui a été obtenu est une importante avancée, car au départ, la direction d’ArcelorMittal Réunion ne voulait rien lâcher. L’accord signé hier au siège de la société dans la zone industrielle du Port va donc permettre aux 36 personnes qui seront mises au chômage de toucher bien plus que les indemnités légales de licenciement. Le travail reprendra donc lundi. Le contenu de l’accord sera transmis à la DIECCTE. Cette dernière a jusqu’au 21 février pour se prononcer. La liste nominative des personnes licenciées sera connue au mois de mars.
Maintenant, les regards se tournent vers l’avenir. En effet, un projet de SCOP est porté par des travailleurs pour reprendre une activité que Profilage a décidé d’abandonner en licenciant les salariés de l’atelier huisserie. C’est dans cette structure qu’est produite une pièce indispensable à la rénovation des logements sociaux. Il s’agit d’un adaptateur permettant de monter une porte à serrure trois points sans casser le mur. Comme Profilage est la seule entreprise de l’île à fournir cette pièce, la SCOP qui lui succédera dans ce domaine a donc un marché qui existe déjà. L’accord conclu hier permet aux travailleurs de reprendre les machines et l’atelier. Ce sont donc des créations d’emploi en perspective.
Désormais, la balle est dans le camp des responsables politiques qui se sont positionnés sur ce projet. Une rencontre avec une délégation des travailleurs de Profilage avait eu lieu à la Région avec Didier Robert, président de la collectivité, et Huguette Bello, députée de La Réunion. Les échanges avaient porté sur le soutien financier des pouvoirs publics au projet de reprise de l’activité huisserie par une SCOP, et des engagements ont été pris.
En menant la lutte, les travailleurs d’ArcelorMittal Réunion ont réussi à faire plier la filiale d’un des groupes les plus puissants du monde dans le secteur de la métallurgie. C’est fort de cette motivation qu’ils vont continuer le combat pour créer des emplois à La Réunion.
M.M.
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