
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Contrat d’avenir - point de vue d’Agir pou nout tout
1er juin 2005
Point presse hier au quartier général de l’association Agir pou nout tout. Jean-Hugues Ratenon, son président, réagissait sur les résultats du référendum et l’application du dispositif Contrat d’avenir qui, comme à l’accoutumée, tarde à venir.
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Jean-Hugues Ratenon se félicite des résultats du référendum. Engagée dans la bataille du “non”, contre une politique irrémédiablement ultra-libérale, contre ce traité économique du profit, l’association entend faire savoir - mais tout le monde l’avait compris - que "ce “non” traduit un désespoir, un malaise dans la société française. C’est aussi un “non” à la politique gouvernementale", note Jean-Hugues Ratenon, qui déplore cependant que le Président de la République a compris le choix des citoyens français, sans daigner les comprendre vraiment. Au lieu de partir ou de choisir un gouvernement de co-habitation, "après la victoire du “non”, il nommera des ministres qui ont battu campagne pour le “oui”". Et d’ajouter : "c’est pas un changement d’homme que l’on veut, mais un changement de politique". Malgré la rumeur, déjà plus ou moins confirmée, qui déclare ministrables, Nassimah Dindar, Jean-Luc Poudroux ou encore le nouveau recteur de Poitiers, Frédéric Cadet, cela ne change rien pour la situation réunionnaise, où le malaise est d’autant plus fort. Nous enregistrons - est-il encore besoin de le dire - un important taux de chômage, que les effets d’annonces n’ont pas aidé à résorber.
"Les maires sont assez réticents"
Depuis sa visite dans notre île en décembre 2004, Jean-Louis Borloo a laissé les chômeurs, disons plutôt les travailleurs privés d’emploi, rêver. Rêver d’un espoir qui ne viendra que tardivement. Le dispositif Contrat d’avenir devait voir le jour officiellement le 1er janvier de cette année. On le repoussera pour le 1er février, le 1er mars, le 1er avril. 15.000 contrats d’avenir devaient ainsi revenir aux Rmistes, aux chômeurs de longue durée, bénéficiaires de l’Allocation solidarité spécifique (ASS) ou de l’Allocation parents isolés (API), ou encore aux prisonniers sortie de leur période d’incarcération. "Ce sont des effets d’annonces", lance Nadine Sinapin, membre de l’association, en charge du dispositif “inn min lav l’ot”. Pourtant, même si nous ne voyons pas poindre du nez ce dispositif, Nassimah Dindar, ainsi que la Préfecture, par la voix de Franck-Olivier Lachaud, ont confirmé l’application de ce dispositif pour le 1er juin prochain. Aujourd’hui donc !
"Les maires sont, quant à eux, réticents", souligne Jean-Hugues Ratenon, notamment en raison du coût. "Depuis 2 mois, nous souhaitons rencontrer le président de l’association des maires, Jean-Louis Lagourgue, pour discuter sur ce nouveau dispositif", explique le président d’Agir pou nout tout, qui ne sera jamais reçu. Autant dire que ce dispositif, censé lutter contre le chômage, risque de prendre du temps dans sa mise en place, et malgré les promesses. D’ailleurs, comment sera mis en place ce dispositif ? L’Agence départementale d’insertion ne dispose pas d’assez de moyens pour suivre cette mise en place. Nassimah Dindar, présidente de l’ADI, a dégraissé ce personnel. 20 personnes ont été mises à la porte, tandis que les agents de l’ANPE mis à disposition ont retrouvé leur poste originel.
Des actions dans l’air
Et puis la mise en place de ce dispositif étale un certain nombre d’interrogations. Sa mise en application abroge de fait les anciens dispositifs, CES, CIA, CEC, Emploi jeune même. Rappelons-le, ce dispositif n’encadre pas les jeunes de moins de 25 ans, à l’exception de ceux qui vivent en couple, et ont un ou plusieurs enfant(s). On est aujourd’hui en droit de se demander : quand sera “effectivement” mis en application ce dispositif ? Sur quel poste de service devront officier les futurs Contrats d’avenir ? Quel sera le plan de pérennisation ? Quel sera le financement attribué pour la formation ? Toutes ces questions laissent les membres de l’association sceptiques sur la rapidité de la mise en place des Contrats d’avenir. Du moins, espère-t-on qu’il ne souffrira pas de la même lenteur que le fameux et médiatique RMA, initié et vanté par le sénateur-maire de Saint-André, Jean-Paul Virapoullé ! "Nous demandons au ministre Borloo de faire appliquer ses promesses", exige l’association. D’ici 5 ans, La Réunion devrait “normalement” compter 75.000 Contrats d’avenir. Un moyen de répondre à des besoins repérés ? Des milliers d’emplois peuvent encore être créés. Crèches, garderies, lutte contre l’illettrisme et l’échec scolaire, et le social. Les secteurs d’activités émergents ne manquent pas. Agir pou nout tout souhaite que les politiques locaux travaillent davantage à une véritable politique de l’emploi, prenant en compte ces nouveaux métiers de service. À court terme, l’association panonnaise devrait mener plusieurs actions, déjà pour informer la population réunionnaise. Jean-Hugues Ratenon appelle également à la mobilisation, pour que les relayeurs locaux de la politique gouvernementale appliquent ce dispositif à La Réunion. "Arrêtez avec vos effets d’annonces", recommande l’association Agir pou nout tout, qui conclue : "tous les politiques qui ont relayé le message de Borloo, et donc la politique gouvernementale, doivent maintenant répondre à cet appel. Et aux chômeurs, nous disons : allez les voir".
Bbj
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