
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Pour la défense des emplois aidés
1er décembre 2004
Le doute continue à planer sur l’avenir des contrats CIA et CES proximité. Le renouvellement de ces contrats semble difficile pour le premier semestre 2005. Trois associations ont rencontré hier Ibrahim Dindar, vice-président du Conseil général.
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Avec le plan Borloo, que deviendront les emplois aidés ? Trois associations de demandeurs d’emplois, chacune reconnue pour son implication dans la lutte contre le chômage et l’exclusion, se réunissaient hier autour d’Ibrahim Dindar, vice-président du Conseil général.
“Agir pou nout tout”, avec son président Jean-Hugues Ratenon, Maryse Dache, du comité de chômeurs du Port, et Nadia Caniguy, de l’Association développement et aide au public (ADEVA), ont insisté sur les conséquences du non-renouvellement de ces contrats pour les bénéficiaires, ainsi que pour les associations qui les emploient.
"Aider les associations, c’est pas seulement aider les associations. C’est aider le public qu’il y a derrière", déclare Jean-Hugues Ratenon. Avec des contrats de 6 à 7 mois, on peut dire que leur insertion se trouve limitée. Ibrahim Dindar rappelle que - même si le Département est majoritairement représenté dans le conseil d’administration de l’agence départementale d’insertion, ADI - il n’y a pas d’autres solutions que de procéder "à un partage de la misère".
"Soit nous envisageons de donner 1.000 CIA (contrats d’insertion par l’activité) d’un an à 1.000 personnes, soit nous donnons 2.000 CIA de 6 mois à 2.000 personnes", poursuivait-il, notant que cela reste une démarche d’équité sociale.
"Arrêtons de partager la misère, partageons aussi la richesse", lance Jean-Hugues Ratenon. Les collectivités locales, aidées de l’État, doivent devenir des forces de production, en y mettant les moyens nécessaires.
"I tir ou napoin" répond Ibrahim Dindar. "Le problème, c’est que nous ne sommes pas dans une logique de production", indique-t-il.
Quitte à contrôler le travail “revendiqué” par les associations, il faut appuyer d’un soutien exemplaire leur action sur le terrain.
Au Port, le comité de chômeurs s’organise pour aider les exclus de la société. Deux CIA assurent un service reconnu auprès des personnes sans domicile fixe. Leur contrat s’achevant en janvier 2005, cela compromettra-t-il leur action qu’ils entreprennent ?
Nadia Caniguy explique que les bénéficiaires œuvrant dans son association partagent cette incompréhension. À travers des chemins d’insertion, l’association a manifesté son soutien à la population, et son utilité sur le terrain. Plusieurs CIA verront leur contrat finir le 15 décembre prochain. Comment faire pour renouveler ces contrats ?
La question de la pérennisation de l’économie sociale et solidaire se pose bien évidemment. Avec plus de 30% de chômage, La Réunion tient un triste record européen. Bien que l’État français ait ses responsabilités devant l’emploi, il semble incongru de devoir toujours lui tendre la main.
L’association “Agir pou nout tout” proposait notamment la création d’une maison de l’emploi, qui recenserait les besoins de la société réunionnaise, et d’un plan départemental de production, qui travaillerait à répondre à ces dits besoins (voir notre édition de mercredi dernier).
Par ailleurs, les associations revenaient sur l’importance de l’adaptabilité du plan de cohésion sociale du ministre Borloo au contexte spécifique réunionnais. Ces propositions ont été remises au Département, et les associations ont sollicité une réunion avec les techniciens de l’ADI (Agence départementale d’insertion).
Elles veulent connaître, dans toute la transparence nécessaire, les différents quotas de ces contrats et vérifier leur totale consommation. On peut citer l’exemple du Contrat d’insertion de la vie sociale (CIVIS) qui ne semble pas consommé : 300 emplois peuvent être créés.
À échéance du 20 décembre, son existence risque d’être sérieusement compromise pour l’année 2005. Peut-être la prochaine réunion avec l’ADI permettra-t-elle d’en savoir davantage ?
Bbj
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