7 mois après le début des bombardements israéliens à Gaza, ce 1er mai 2024 a été marqué par de nombreuses pancartes demandant le cessez-le-feu à Gaza et la fin de la colonisation de la Palestine. Cette mobilisation rappelle que les syndicats sont des acteurs de la solidarité internationale. Rappelons qu’à l’époque où les dirigeants de l’Occident soutenaient le régime d’apartheid, la lutte pour la fin de cette oppression et pour la libération des prisonniers politiques dont Nelson Mandela étaient à l’ordre du jour des 1er mai organisés à La Réunion.

Lors du défilé de ce 1er mai, Jacky Balmine, secrétaire général de la CGTR, a souligné que l’argent public mis dans la guerre enrichit les plus riches. Mais ce sont les autres qui paient. Cela se traduit par une politique de casse sociale.
La lutte pour le respect des droits des travailleurs privés d’emploi était aussi dans les revendications. Les syndicats se mobilisent contre une nouvelle tentative de régression sociale qui n’aura que pour seul effet de faire baisser les statistiques officielles du chômage tandis que les radiations seront plus faciles. Or, une radiation n’est pas un travail.

La lutte pour l’emploi et le respect des droits sociaux était également dans les mots d’ordre, ainsi que la hausse des salaires pour faire face à l’augmentation importante de l’inflation.
Le PCR était présent dans le défilé avec des délégations de Sections venues de toute l’île.

M.M.