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20 janvier, parConséquence du mode de consommation et de la sécheresse
Pour un meilleur partage des richesses créées par les travailleurs et de meilleures conditions de travail
8 juin 2024, par
Depuis ce matin, la CGTR organise une action au Leader Price de Saint-Denis à côté du Petit-Marché dans le bas de la rue du Maréchal Leclerc, dans les murs du premier supermarché construit à La Réunion. La CGTR soutient les salariés de cet établissement en grève. La semaine dernière, une action analogue soutenue par la CGTR a eu lieu au Leader Price de Saint-Louis. Le syndicat lutte pour un meilleur partage des richesses créées par les travailleurs, et pour une amélioration des conditions de travail dans la branche grande distribution du Groupe Caillé.
7 jours après le Leader Price de Saint-Louis, un second magasin du Groupe Caillé est en grève, celui du bas de la rue Maréchal Leclerc à Saint-Denis. Pour le secteur de la grande distribution, ce lieu est symbolique. Ce fut dans ces murs qu’ouvrit dans les années 1960 le premier supermarché à La Réunion : Prisunic. Cette ouverture marqua le basculement de La Réunion vers la société de consommation. C’est désormais ce mode de distribution qui domine à La Réunion, en témoigne la fermeture de la plupart des boutiques de proximité, qui étaient autant de lieux de socialisation et d’organisation des luttes.
A La Réunion, les profits de la grande distribution sont nettement plus élevés qu’en France. Pas étonnant que les enseignes françaises se bousculent pour bénéficier des acquis de la lutte pour l’égalité sociale avec la France. La Réunion est une île de moins d’un million d’habitants et les acteurs de la grande distribution sont en nombre limité. Ceci crée une concentration favorable à de nombreux abus. En 2019, une étude publiée par l’Observatoire des prix et des revenus révélait que « ce système permet des marges commerciales de 20 à 45 % voire plus, supportées par les producteurs et les consommateurs ». L’inflation quasiment deux fois plus forte à La Réunion qu’en France sont un indicateur de la poursuite de cette politique de profits très élevés.
Pendant ce temps, la plupart des travailleurs, créateurs de cette richesse, sont sous-payés avec des salaires au SMIC et juste au-dessus. Ils sont aussi contraints à une précarité toujours plus grande, car ils sont désormais mis en concurrence avec des apprentis qui occupent des postes à responsabilité auparavant tenus par des travailleurs en CDI ou CDD. Rappelons qu’un apprenti est payé bien en-dessous du SMIC alors qu’il est un travailleur créateur de richesses.
Soutenus par la CGTR, les grévistes demandent donc un meilleur partage des richesses ainsi que la prise en compte de la pénibilité dans le travail par une augmentation du salaire.
A cela s’ajoute un « management » contestable.
En effet, comme à Saint-Louis, les travailleurs demandent le départ du directeur, ainsi que le respect de la loi en matière de dialogue social : égalité des salaires entre les femmes et les hommes, applications de décisions du CSE et le droit pour le CSSCT et le CSE de mener des enquêtes.
M.M.
Conséquence du mode de consommation et de la sécheresse
Mézami si zot i rouv zot radio, mwin lé sirésèrtin zot va antann bann kouplé tradissyonèl dsi bann z’om politik. Aparaman, si mi antan bien, sé (…)
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