Nous avons évité le pire, gagnons le meilleur ! Prenons les choses en main
La nomination de Michel Barnier confirme le déni de démocratie et le mépris d’Emmanuel Macron envers l’expression du peuple français aux élections législatives
7 septembre, par
La nomination de Michel Barnier comme premier ministre confirme le déni de démocratie et le mépris du président de la république envers l’expression du peuple français aux élections législatives.
Grâce à la mobilisation syndicale et citoyenne, nous avons déjoué tous les pronostics catastrophes. L’extrême droite a été battue, Emmanuel Macron a été sévèrement sanctionné et le nouveau front populaire, porteur d’avancées sociales, est arrivé en tête.
Nous avons d’ores et déjà gagné l’abandon des réformes très régressives qui étaient préparées par le gouvernement, notamment celles de l’assurance chômage, de la fonction publique, du logement et de l’audiovisuel public.
Cependant, au lieu de prendre acte du résultat du scrutin qu’il a lui-même convoqué, Emmanuel Macron s’entête et continue sa stratégie du chaos. Son refus de nommer un premier ministre porteur du programme arrivé en tête constitue un coup de force inédit dans notre 5e République. Le MEDEF fait du chantage pour empêcher la prise en compte du résultat des élections, bloquer toute avancée sociale et amplifier une politique économique au service des puissants.
Pour éviter de remettre en cause les 60 milliards de cadeaux fiscaux qu’il a offerts depuis 7 ans aux plus riches et aux actionnaires, Emmanuel Macron prépare un budget d’austérité. Pourtant, Urgences en danger, enseignants non remplacés, pompiers sans moyens d’intervention... nos services publics sont exsangues !
Notre pouvoir d’achat continue à baisser, le patronat refuse d’augmenter les salaires et multiplie les plans de licenciements notamment dans l’industrie.
Comme le martèlent l’ensemble des organisations syndicales, Pour que ce sursaut ne se transforme pas en sursis, il y a urgence à répondre aux exigences sociales en commençant par abroger la réforme des retraites, augmenter les salaires et les pensions, et les minima sociaux, financer les services publics et développer notre industrie.
Seule la mobilisation permettra que nos revendications soient enfin entendues. Ces dernières semaines, nous avons gagné de nombreuses luttes : près d’1 million de salarié.e.s de l’action sociale ont gagné des augmentations de salaire et des primes pour le travail de nuit, les cheminots ont gagné 18 mois de départ anticipé à la retraite, les danseurs des JOP le doublement de leur salaire... Oui, se mobiliser ensemble change la donne !
Le mardi 1er octobre, c’est le premier jour de débat sur le budget à l’Assemblée nationale. Ce même jour, 9 syndicats de retraité.e.s appellent à l’action pour l’accès à la santé et gagner une augmentation de leurs pensions.
La CGT/CGTR décide d’inviter l’ensemble des organisations syndicales à s’en emparer pour construire une puissante journée de grève et de manifestations interprofessionnelles pour gagner :
- L’abrogation de la réforme des retraites
- L’augmentation des salaires et des pensions et l’égalité entre les femmes et les hommes
- Le financement de nos services publics
- Le développement de l’emploi industriel en lien avec les enjeux environnementaux.
Pour que la journée du 1er octobre soit massive, il faut que toutes les professions, tous les syndicats dans les entreprises et les services publics appellent à la grève à partir de leurs revendications professionnelles.
Dans ce processus de construction du rapport de force, partout multiplions les échanges avec les salariés et portons les appels à la grève unitaire le 1er octobre pour forcer le patronat, les parlementaires et le gouvernement à entendre nos revendications !
Sans attendre, multiplions les luttes pour la démocratie et la justice sociale. Les forces politiques ont pris leurs responsabilités en appelant au 7 septembre ce qui permettra au monde du travail de se mobiliser dans un cadre citoyen pour dénoncer le coup de force d’Emmanuel Macron. Nous défendrons aussi les droits des femmes comme lors de la journée mondiale pour le droit à l’avortement le 28 septembre.
La situation internationale pèse lourd dans notre propre situation. Nous proposons donc de nous impliquer dans les prochaines actions en faveur de la Paix, notamment les actions pour la Palestine et les actions du 8 puis du 21 septembre, journée internationale pour la Paix.
La CGTR appelle tous les travailleurs réunionnais à se mobiliser dès le 1er octobre pour faire entendre leurs revendications contre le pouvoir du patronat et de la finance.
Saint-Denis, le 6 septembre 2024
CGTR
Messages
7 septembre, 10:20, par Maillot Joseph Luçay
Dans nos démocraties libérales le pouvoir appartient à la majorité des électeurs ou de leurs représentants . Compte tenu du nombre de députés qui sont élus à l’assemblé nationale française , le pouvoir devrait appartenir au groupe politique ou au rassemblement de plusieurs groupes politiques qui justifie réunir au moins plus de 289 députés sous son nom . .
Il y aurait un déni de démocratie si le président refusait de nommer un premier ministre proposé par un ensemble de députés comptant au moins 290 membres . Mais les résultats des dernières élections législatives sont évidents , aucun parti politique ni aucun rassemblement de parti politique que ce soit à gauche ,au centre , ou à droite n’a rassemblé sous son nom au moins 290 élus .
On ne peut donc accuser le président Macron de déni de démocratie . Il nous dit que personne n’a gagné les élections et nous propose un premier ministre issu de l’un des partis politique de droite , monsieur Michel Barnier qui appartient au parti républicain dont une partie des élus ont rejoint le Rassemblement national . En ce faisant il inclut le rassemblement national dans le camp de la droite et espère pouvoir compter sur son soutien pour éviter une motion de censure par une majorité de députés .
Le rassemblement national est un parti de droite et ce choix de monsieur Barnier par monsieur Macron pour assumer les fonctions de premier ministre me parait conforme au fonctionnement de notre démocratie .On verra jusqu’où le rassemblement national pourra soutenir ce choix présidentiel et refusera de voter une motion de censure du nouveau gouvernement , mais pour l’instant il n’y a pas de déni de démocratie . Et l’appel à manifester dans les rues contre une mauvaise application de notre constitution par notre président de la république serait une erreur grave qui pourrait nous conduire à, une guerre civile .
Celle ci doit être évitée à tout prix . Il faut donc que ceux qui ne sont pas d’accord avec Macron attendent au moins le 16 juillet prochain , c’est à dire après que le délai d’un an prévu par la constitution pour permettre de nouvelles élections législatives après une dissolution de l’assemblée nationale soit écoulé .
Dans les circonstances actuelles , monsieur Attal aurait pu conserver son poste , mais le choix de monsieur Barnier convient tout à fait à la situation . C’est un homme sage qui a le bénéfice de l’âge et qui possède toutes les qualités requises pour assumer les fonctions de premier ministre en période difficile tant sur le plan interne que international . Laissons le travailler au lieu de le rejeter avant même qu’il ait pu prouver sa capacité à tenir la barre de notre navire national ,qui pour le moins que l’on puisse dire , navigue actuellement dans des eaux particulièrement agitées et dangereuses et risque un naufrage non souhaité par personne .
Notre constitution a déjà plus de 70 ans et il est peut être temps de passer à la 6eme république ou à la modification de notre constitution pour tenir compte de l’évolution de notre société et de la nécessité de nous adapter aux nouvelles règles de fonctionnement d’une démocratie multipartiste qui ne peut plus dégager une majorité absolue pour élire les représentants du peuple .
9 septembre, 18:37, par Maillot Joseph Luçay
Merci d’avoir publié mon commentaire . Monsieur Michel Barnier est sans doute l’homme qui convient le mieux à la situation actuelle de notre assemblée nationale divisée en trois blocs . Il pourra peut être tenir la barre jusqu’aux prochaines élections présidentielles en composant son gouvernement avec des ministres et des secrétaires d’Etat provenant des trois grandes composantes de l’assemblée nationale .Mais la tentation de revenir devant le peuple après le délai de 1 an depuis la dissolution de l’assemblée nationale , c’est à dire dans 9 mois, restera très forte et il est probable que nous seront appelés à de nouvelles élections législatives au mois de juillet prochain .et que la situation que nous connaissons actuellement se renouvelle à peu près dans les mêmes conditions .
Pour éviter le chaos social qui en résultera , il faudrait peut être anticiper et travailler dès maintenant sur la révision de notre constitution pour adopter des nouvelles dispositions sur la répartitions du pouvoir et modifier les conditions délections de nos députés . Il y a sans doute beaucoup de choses à réviser dans la constitution , mais le plus important c’est de permettre au différentes composantes de la société de de pouvoir se faire entendre et de proposer ce qui leur parait le plus convenable pour le pays . Pour cela la solution est peut être de s’appuyer en priorité sur les institutions territoriales pour la désignation des membres de l’assemblée nationale . Au lieu de faire élire tous les députés au scrutin uninominal dans des circonscriptions territoriales individuelles dont le nombre d’électeurs peut varier d’une année à l’autre en fonction de l’importance de la population , ce qui peut favoriser ou défavoriser certains partis politiques , on pourrait faire élire la moitié de l’assemblée nationale au scrutin de liste par région , le nombre de candidats par liste étant déterminé en fonction du nombre d’électeurs inscrit sur les listes électorales de chaque Région . Le résultat des élections serait alors déterminé pour la moitié des députés par une répartition à la proportionnelle avec répartition des restes à la plus forte moyenne avec un prime de trois ou quatre poste donnée à la liste qui réunirait sur son nom le plus de suffrage . C’est ce qui se passe dans les communes et ça marche bien .Pourquoi ne pas l’appliquer à l’échelle nationale . Quant à l’autre moitié des députés ils pourraient être élus dans les conditions actuelles c’est à dire au scrutin majoritaire uninominal . La durée du mandat législatif serait de 6ans mais renouvelable par moitié tous les trois ans . Pour les élections au scrutin uninominal les circonscriptions électorales seront révisées par les conseils régionaux en fonction du résultat des derniers recensements de la population et de manière que chaque député soit élu par un nombre comparable d’électeurs par circonscription . ET BIEN ENTENDU TOUS LES CNADIDATS A L’ELECTION DEVRONT PRESENTER UN CASIER JUDICIAIRE VIERGE ET PAYER UNE CAUTION VERSEE AU TRESOR PUBLIC , CAUTION QUI NE LEUR SERA RESTITUEE QUE S’ILS OBTIENNENT AU MOINS 10% DES SUFFRAGES EXPRIMES . CETTE CAUTION POURRA ËTRE VERSE PAR LEUR PARTI POLITIQUE LORSQUE LES CANDIDATS SONT PRESENTES PAR UN PARTI POLITIQUE
9 septembre, 23:15, par Maillot Joseph Luçay
Le fonctionnement idéal des démocraties ne devrait pas donner à l’un des trois pouvoirs , législatif , exécutif et judiciaire d’avoir la possibilité de dominer l’un d’entre eux . Chacun doit fonctionner librement et séparément sans pouvoir exercer une contrainte quelconque sur les autres pouvoir . et en cas de circonstances exceptionnelles qui pourraient justifier une intervention d’un des trois pouvoirs sur l’un des deux autres ou sur les deux autres . cette intervention devrait toujours être effectuée avec l’assentiment et sous le contrôle du peuple qui conserve toujours sa souveraineté .
On peut concevoir que les parlementaires d’une manière générale ou les magistrats qui n’approuveraient les décisions prises par le pouvoir exécutif puissent le lui faire savoir et le demander de les modifier , mais sans aller jusqu’à exiger sa disparition et le retour devant les électeurs . si non on se trouve devant une situation de rupture de l’égalité des trois pouvoirs et la suprématie de l’un d’eux ce qui nous ramène un peu à la royauté ou l’impérialisme .Dans ces conditions lorsque l’un des pouvoirs n’est pas satisfait du travail de l’un des deux autres pouvoirs , il devrait s’assurer qu’il a le soutien sans réserve du peuple avant de le faire .soit en exigeant que les décisions qu’il conteste soient prises à une majorité qualifiée par le pouvoir concerné soit en le renvoyant devant les électeurs . le cas est difficilement envisageable pour les décisions du pouvoir judiciaire , mais cela est possible quand il s’agit des décisions des parlementaires ,( sénateurs ou députés )
Si on doit conserver au président le droit de demander à l’assemblée nationale d’appliquer ses choix , pour pouvoir exercer ce droit il ne devrait pas être censuré par moins des deux tiers ou des trois quart des députés lorsque ceux ci votent une motion de censure , et lorsque la motion de censure est votée avec la majorité qualifiée , il devrait d’abord essayer de modifier ses propres choix avant de dissoudre l’assemblée nationale ; si non on pourrait considérer qu’il veut forcer les élus du peuple à lui obéir . Ce qui serait un coup de force qui permettrait aux élus de demander sa destitution pour violation des principes de la séparation des pouvoirs .
Dans les circonstances actuelles la mission du nouveau gouvernement ne serait pas seulement être celle de satisfaire les exigences présidentielles , mais surtout de satisfaire les exigences des parlementaires ..Et si le président tient absolument à l’application de ses choix de société il devrait remettre en cause son mandat et organiser un référendum pour interroger le peuple et lui demander de trancher . et en cas de désapprobation il devrait déposer sa démission au conseil constitutionnel qui devrait alors être le seul à décider de la suite à donner .
Ne devrions nous pas modifier notre constitution pour que les choses se passent ainsi ?