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Les érémistes devant la Préfecture
24 janvier 2008, par
Hier matin, des érémistes se sont rassemblés devant la Préfecture. Ils se mobilisent contre la menace d’un décret contrôlant leur vie privée, et veulent être partie prenante du Grenelle de l’Insertion. Privés de travail, touchés de plein fouet par la vie chère, ils en ont assez d’être culpabilisés. L’invitation au dialogue a été refusée hier matin par l’Etat, cela n’entame pas la volonté de ces Réunionnais. Ils demandent à tous les candidats aux élections en mars prochain de prendre position sur une question : veulent-ils soutenir le combat des Réunionnais pour leur dignité ?
« Nous invitons tous les candidats à prendre position ». Hier matin, à l’appel de deux associations, des allocataires du RMI sont venus rencontrer le préfet. Venus de l’Ouest et du Sud, ils se mobilisent face au projet de décret visant à contrôler leur train de vie et demandent à tous les candidats aux élections de prendre position.
« C’est une menace pour les érémistes », affirme Jean-François Fromens, Président de l’ADEP, Association Départementale contre l’Exclusion et la Précarité, « les plus démunis sont touchés, alors qu’ils n’ont qu’à peine 500 euros pour vivre, voire moins. On demande à la CAF de jouer le rôle de police, de surveiller les dépenses, c’est une atteinte à la vie privée ».
Toussaint Grondin, Président du Comité des chômeurs de Saint-Joseph, s’insurge contre cette mesure prise contre les plus pauvres. Et de constater la sélectivité de cette mesure, affirmant que « l’on ne contrôle pas les élus ».
Les participants au rassemblement d’hier veulent être partie prenante dans le Grenelle de l’Insertion annoncé par le Haut commissaire du gouvernement aux Solidarités actives, Martin Hirsch.
Appel à la solidarité
C’est aussi l’occasion de rappeler toute la spécificité de La Réunion. « Des milliers de jeunes ont un diplôme de l’enseignement supérieur, ils sont au RMI. Il n’y a pas de travail pour toute la jeunesse, le RMI est à l’horizon, et ensuite, on culpabilise les exclus », poursuit-il.
Et de souligner que quand Miss France a fait l’objet d’attaques verbales, une vaste solidarité s’est mise en place. Aujourd’hui, ce sont les travailleurs obligés de survivre avec un revenu minimum qui sont attaqués dans leur dignité, et force est de constater que la solidarité n’est pas la même.
« On cherche à nous éliminer, nous ne savons pas ce qui va se passer en décembre 2008 », note Jean-François Fromens. Qu’adviendra-t-il si le RMI est remis en cause ? Quel sera le dispositif mis en place ? En tout état de cause, il faut prendre en considération la pénurie d’emplois à La Réunion. « Il n’y a pas de travail pour tout le monde », note Toussaint Grondin, « va-t-on supprimer le revenu minimum à un érémiste qui n’a pas de travail ? ».
Beaucoup de questions se posent quant à l’avenir du Revenu minimum d’insertion, sur fond de projet d’irruption de l’administration dans la vie privée des allocataires.
Autre revendication portée par les érémistes : la lutte contre la vie chère. Avec leurs maigres allocations et dans un contexte de pénurie d’emplois, que peuvent-ils faire face à la hausse des prix ? Quelle est la marge de manœuvre de l’Observatoire des prix et des revenus ?
Etre acteurs de leur avenir
« D’un côté, on fait des conférences de presse pour condamner la délinquance, de l’autre côté, on enfonce les plus pauvres », note Jean-François Fromens.
Puis tombe la nouvelle : le préfet refuse de les recevoir. « C’est une nouvelle insulte. S’il faut manifester, nous le ferons », déplore le président de l’ADEP. Quant à Toussaint Grondin, il ne peut que constater qu’« on ne veut pas entendre les plus pauvres. Attend-on la révolution du peuple ? ».
Les érémistes comptent maintenir la mobilisation pour défendre leur dignité, mais également pour participer aux travaux du Grenelle de l’Insertion. Car ils sont les premiers concernés par ce débat et les mesures qui en découleront. Ils ne veulent pas être de simples spectateurs, mais ils militent pour être les acteurs responsables de leur avenir.
Manuel Marchal
Le SMIC à 1.500 euros ?
Nicolas Sarkozy est "contre", Ségolène Royal était "pour", aujourd’hui, elle est "contre" !
Et pourtant, ça y est, c’est fait... mais en Allemagne.
N.D.L.R.
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Messages
11 février 2008, 09:34, par mangalo
je craint qu’un jour ou l’autre. ont retombe dans la misere des années 1940 avec tout les probleme de la vie chere. les gens qui perçois le rmi c’est parsqu’ils n’ont pas le choix. car avec cette somme ils ne vis pas. mais ils essais de survivre.c’est malheureux et triste de voir les plus démunis comme des voleur.j’ai été dans le cas moi aussi et je peux vous dire que je sais ce que c’est. quand arrive le 20 du mois ont n’a plus un sous pour nourrir ses enfant.dans ce cas là qu’est ce qu’ont fais.et puis ont dis de donné a nos enfants un repas équilibré avec ce salaire de misere c’est impossible.là vous devez parlez pour les riches.mais ou va t’ont comme ça .surement vers une guerre polemique.
Voir en ligne : (( attend-on la révolution du peuple