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La réforme du RMI
26 mai 2007
Ça n’a pas manqué ! Aussitôt l’élection passée et le gouvernement installé, on veut “réformer” le RMI, mettre en place un forfait de santé de 75 euros, alors que par ailleurs il est question de remettre en cause le livret A de caisse d’épargne... Voilà qui promet. D’autant plus qu’on a ici une expérience récente de la “réforme” avec le congé solidarité et chacun sait ce qu’il en est advenu.
A ce stade, il n’est pas inutile de rappeler que dès son institution en 1990, le RMI a suscité une véritable campagne de dénigrement. Du dispositif mais surtout des allocataires eux-mêmes, accusés de tous les maux de la terre. 17 ans après, cela continue et même de plus belle.
La deuxième chose qu’il convient de rappeler, c’est que le RMI n’était pas fait pour durer. C’était un dispositif transitoire, en attendant une amélioration de la situation économique permettant aux allocataires de retrouver l’activité. C’était bien là le sens du “i”.
Or, dix-sept ans après, le nombre d’allocataires continue d’augmenter.
Dès lors, dire du RMI, comme le fait actuellement le nouveau gouvernement qu’il « est complètement dépassé (et qu’il) enferme les personnes dans des situations d’exclusions du monde du travail et les maintient dans la pauvreté » n’est pas insensé.
Sauf à considérer que cela ne relève pas de la responsabilité des érémistes, mais du système lui-même qui n’a pu relancer l’économie pour remettre en selle les érémistes. Cela est si vrai que depuis l’installation du RMI, une autre catégorie de travailleurs a vu le jour : celle des travailleurs pauvres - plusieurs millions en France - qui eux ont un travail, travaillent, mais s’enfoncent dans l’endettement et la pauvreté, et finissent par être largués.. Dès lors, quitter le RMI pour devenir un de ces travailleurs pauvres, n’est pas un objectif.
A La Réunion, les choses sont beaucoup plus simples, si l’on peut dire, et en tout cas beaucoup plus claires.
Admettons que certains allocataires ne veulent pas reprendre du travail ; admettons encore, qu’il n’y aurait que 20% des allocataires voulant reprendre du travail.
Eh bien, si ces 20%, (environ 15.000 personnes), se présentaient demain matin devant l’ANPE, les administrations, les entreprises, les collectivités, etc et disaient : « nous voulons un travail », qu’est-ce qui se passerait ? Qui pourrait les embaucher sur l’heure, voire dans une semaine, un mois, ou dans l’année ? Personne ! A moins de licencier massivement ceux qui ont un emploi.
Dès lors, « réformer » le RMI, sans qu’il y ait du travail à fournir aux allocataires, c’est tout simplement une catastrophe. Humaine, d’abord et ensuite, bonjour la paix sociale !
Par ailleurs, dans la « réforme », il est envisagé, pour le érémiste qui reprendrait le travail, de maintenir son allocation, mais de subventionner l’entreprise afin qu’elle ajoute un complément de salaire permettant au érémiste de percevoir le SMIC.
En gros, pour un allocataire qui perçoit 500 euros et qui trouverait un travail, l’entreprise verserait 1000 euros pour lui garantir le SMIC.
Très concrètement que ferait tout employeur qui emploie quelqu’un payé 1.500 euros et qui se verrait proposer un autre à 1000 euros seulement ? D’autant que la masse de travail à effectuer, elle, n’augmente pas !
Là encore, casse-cou !
Vouloir « réformer », de quelle manière que ce soit, sans être capable de leur fournir du travail, c’est forcément la catastrophe, et aller vers de sérieux problèmes.
Les allocataires du RMI, les travailleurs privés d’emploi d’une manière générale, comme les travailleurs qui sont en emploi doivent bien voir ce que sera cette « réforme », et en tout cas, en tirer toutes les conséquences.
G-M. L.
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