
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Revalorisé de 2,1% au 1er juillet
26 juillet 2007, par
Le tarif horaire du SMIC passera de 8,27 euros bruts à 8,44 euros, soit mensuellement un peu plus de 1.000 euros, selon les chiffres du gouvernement. Cette revalorisation correspond à la hausse annuelle automatique calculée, sans ’coup de pouce’. À La Réunion, le SMIC se généralise pour les salariés. Ce salaire sert également de référence pour calculer les minima sociaux, les revenus qui permettent la survie des travailleurs privés d’emploi et exclus du droit à l’allocation chômage. Pour ces derniers, la hausse de revenu sera donc au mieux de 2,1% cette année.
Le gouvernement a annoncé hier que le SMIC sera relevé de 2,1% au 1er juillet. Il s’agit du calcul arrondi de la hausse minimale légale répercutant l’évolution du coût de la vie, en l’absence de "coup de pouce" au salaire minimum décidé par le gouvernement.
Le gouvernement a annoncé dans la matinée cette revalorisation aux partenaires sociaux, réunis au ministère de l’Emploi, dans le cadre de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC).
« Le tarif horaire du SMIC passera ainsi de 8,27 euros bruts à 8,44 euros bruts, soit mensuellement 1.000 euros nets et quelques », contre 985 euros nets actuellement pour 35 heures hebdomadaires, a précisé Michèle Biaggi, membre FO de la CNNC. Ce « 1.000 euros nets et quelques » se traduit pour des milliers de travailleurs précaires à La Réunion en « fraction de 1.000 euros et quelques ». Pour celles et ceux qui ont comme seul moyen pour échapper au chômage qu’un emploi dit "aidé" ou un temps partiel, cette augmentation ne permettra pas d’entrevoir l’issue à la crise.
Un calcul déconnecté de la réalité réunionnaise
Cette augmentation au minimum légal va dans le sens des déclarations du président de la République. Nicolas Sarkozy avait réaffirmé mercredi qu’« il n’y aura pas de coup de pouce au SMIC parce qu’il aurait un effet négatif sur l’emploi des moins qualifiés, et parce qu’à force d’augmenter le SMIC plus rapidement que les autres salaires, on a provoqué la smicardisation de la société française ». « Cette augmentation de 2,1% permet de garantir une hausse du pouvoir d’achat des salariés au SMIC par rapport à ce qu’a été l’inflation. Dans notre logique, l’augmentation du pouvoir d’achat repose aussi sur la possibilité de défiscaliser et de détaxer les heures supplémentaires », a déclaré Xavier Bertrand, ministre du Travail.
En France, la hausse du SMIC au 1er juillet concerne environ 2,5 millions de personnes, soit 17% des salariés du privé. À La Réunion, elle touche un pourcentage plus important, d’autant plus que le salaire de dizaines de milliers de travailleurs est un SMIC partiel. C’est par exemple le cas de toutes celles et ceux qui ont un contrat dit "aidé". D’autre part, le SMIC est l’étalon à partir duquel les minima sociaux sont définis. Si cette année, l’augmentation du SMIC est de 2,1%, cela veut dire que le RMI n’augmentera pas davantage.
L’augmentation du SMIC est calculée chaque année à partir de l’évolution de plusieurs paramètres économiques.
Elle est égale à l’évolution de l’inflation en France sur l’année passée, plus la moitié de la hausse du pouvoir d’achat du salaire horaire ouvrier en France. Son mode de calcul ne tient pas compte de l’inflation à La Réunion.
L’augmentation part dans la hausse du loyer
Le dernier indice des prix à la consommation publié par l’INSEE-Réunion fait état d’une inflation globale de 0,9%. Sur la base de cette valeur, l’augmentation du SMIC pourrait donc faire penser que les salariés payés en fonction du SMIC verront leur pouvoir d’achat augmenter. Mais la lecture approfondie de cet indice montre que le jugement est beaucoup plus nuancé.
Par exemple, pour le poste "loyer et services rattachés", l’INSEE note une hausse annuelle de 2,9%, pour les transports, de 2,3%. Quant à l’alimentation, si son augmentation estimée est de 0,5%, ce résultat est dû à la baisse des produits frais. Pour le reste de l’alimentation, la hausse est de 1,2%.
Autrement dit, par rapport à trois postes de dépense incompressibles pour la majeure partie des familles réunionnaises, à savoir le logement, le transport et l’alimentation, l’augmentation du SMIC ne permet pas de gagner du pouvoir d’achat. Or, dans le contexte spécifique de La Réunion, la fixation des prix du logement, du coût du transport et de la nourriture ne correspond pas aux mécanismes de la Métropole.
La vie chère et l’opacité dans la formation des prix sont tels que depuis plus de 30 ans, les syndicats à travers de puissantes grèves et manifestations, puis les partis politiques se sont mobilisés et poursuivent la lutte pour la création à La Réunion d’un Observatoire des prix et des revenus.
Mais dans l’attente de la mise en place effective de cet outil, la vie chère et l’inflation continuent de frapper les Réunionnais aux revenus les plus faibles.
Manuel Marchal
Ivan Hoareau (CGTR)
Une hausse insuffisante
« C’est une hausse sans aucun coup de pouce. On préfère aller vers des slogans du genre "travailler plus pour gagner plus" au lieu d’aller négocier et de toucher le fond du problème, car il y a un réel problème de pouvoir d’achat.
Tout le monde dit qu’avec 1.000 euros, on ne peut pas vivre, c’est d’ailleurs admis puisque l’on propose de défiscaliser les heures supplémentaires pour augmenter les salaires.
Mais au lieu de négocier des augmentations de salaires, on défiscalise, on baisse le coût du travail.
À La Réunion, le SMIC se généralise. Et le SMIC est la référence pour les autres minima. À la CGTR, notre revendication est le SMIC à 1.500 euros tout de suite, pour régler ce problème de pouvoir d’achat ».
Jean-Pierre Rivière (CFDT)
Tenir compte de l’inflation à La Réunion
« Pour nous, il est important de tenir compte de l’inflation réunionnaise pour les augmentations du SMIC. C’est ce que nous tentons d’impulser dans les négociations annuelles obligatoires dans les grandes entreprises.
Beaucoup de salariés sont au SMIC à La Réunion. Cela veut dire que beaucoup de salariés doivent attendre une décision du gouvernement pour avoir une augmentation de salaires.
Au final, c’est une perte de pouvoir d’achat pour le salarié au SMIC à La Réunion, et ils sont nombreux.
Nous pensons que si l’augmentation est plus importante, le pouvoir d’achat augmente, la consommation est relancée, les entreprises doivent produire plus, elles doivent donc embaucher et donc créer des emplois ».
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