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6 mars 2008, par
Une enquête réalisée par UFC Que choisir dans 635 hypermarchés et 690 supermarchés de Métropole démontrait une baisse générale des prix de l’ordre de 2,62% entre septembre 2005 et septembre 2007. Trois mois plus tard, deux informations font la Une de l’actualité : Danone annonce une hausse de 10,5% des prix sur ses produits, à cause de la flambée des prix des matières premières, et une étude démontre que la part de marché des magasins discount continue de croître fortement. Où est l’augmentation du pouvoir d’achat promis par le président pendant la campagne électorale ?
Dans ce contexte de baisse du pouvoir d’achat, les Français ont davantage recours aux produits premier prix et à des marques de distributeurs. Sept ans après le passage à l’euro, prétexte à l’envolée des prix, la population sent très bien que son niveau de vie baisse. D’ailleurs, depuis 2002, la progression du pouvoir d’achat ralentit pour se situer à environ 2% par an, soit moins qu’il y a 30 ans.
Et dans ce contexte, on assiste à une partie de ping-pong entre les industriels et les distributeurs qui se renvoient la responsabilité de cette flambée des prix.
Des hausses des tarifs de leurs fournisseurs deux fois plus fortes que celles pratiquées ces dernières années, les distributeurs ont commencé à en enregistrer dès l’année dernière. Du côté des fabricants, on semble accablé, mauvaises récoltes, hausse des matières premières, tous les prétextes sont bons pour justifier ces augmentations. Mais dans le même temps, en 2007, les grands industriels de l’agroalimentaire voient leur chiffre d’affaires s’envoler.
« Bon cru 2007 pour Danone, bénéfice multiplié par 4 sur l’année à 4,18 milliards d’euros. Confiant, Danone a d’ores et déjà relevé ses objectifs pour 2008 et table sur une croissance du chiffre d’affaires entre 8 et 10% », peut-on lire dans la presse économique.
Un bénéfice net supérieur aux attentes pour Nestlé, le chiffre d’affaires a progressé de 9,2% à 107,6 milliards d’euros. L’Oréal finit l’année en beauté avec un chiffre d’affaires de 17,1 milliards d’euros, 2,7 milliards pour Yoplait, 28,85 milliards pour Coca Cola, etc...
On pourrait croire que les prix augmentent simultanément avec les bénéfices de ces grands groupes !
Comment le Français “de base”, avec un SMIC, peut-il faire face à ces augmentations ?
Il serait peut-être temps de faire enfin la transparence en rendant publics les prix auxquels les distributeurs achètent réellement les marchandises qu’ils nous vendent. Il y aurait sûrement des surprises.
Et la réglementation ?
Alors ministre de l’Economie, Nicolas Sarkozy avait organisé en 2004 les accords, qui portent son nom, et qui s’étaient soldés par une baisse des prix de 1,76%, loin des 5% escomptés.
Aujourd’hui président de la République, il a imposé la mise en œuvre du projet de loi « développement de la concurrence au service des consommateurs ». Porté par le secrétaire d’Etat chargé de la Consommation et du Tourisme, Luc Chatel, il a été voté par les députés le 27 novembre dernier.
Ce texte réforme une bonne partie du Code du commerce et s’intéresse aussi à la téléphonie et aux banques. Concernant la grande distribution, il espère redonner de la capacité à baisser les prix en permettant de réintégrer les marges arrière dans le débat. Celles-ci sont parfois accusées de masquer partiellement la vérité des prix en faussant les calculs de marges.
Mais la loi Chatel ne va pas jusqu’à les supprimer, contrairement à ce que demandent les distributeurs. « Il faut interdire purement et simplement les marges arrière », écrivait le président du groupe Carrefour dans “Le Monde” en octobre dernier.
La FCD (Fédération du commerce et de la distribution) a même adressé une lettre au président de la République « pour qu’il nous permette de négocier librement les prix, débarrassés des marges arrière, avec nos fournisseurs et pour que le projet de loi aille dans ce sens », a précisé son président, Jérôme Bédier. Rappelons tout de même que durant de nombreuses années, et plus encore lors du passage à l’euro, la grande distribution défendait les marges arrière...
Alors, peut-on espérer une baisse des prix ? Jean-François Roubaud, président de la CGPME, n’y croît pas une seule seconde...
Sophie Périabe
(Source : Enquête de l’UFC Que choisir)
Flambée des prix dans les DOM-TOM
Les prix en Nouvelle-Calédonie ont littéralement flambé, on y constate une hausse de 6% en moyenne sur les magasins visités entre septembre 2005 et septembre 2007. Toutes enseignes confondues, à la fois pour les marques nationales et les marques des distributeurs, on constate que le panier de la ménagère est 77% plus cher qu’en Métropole.
Concernant La Réunion, les prix ont aussi connu une augmentation, mais dans des proportions “raisonnables” : 4% en moyenne. Dans notre île, le panier de la ménagère est 58% plus cher qu’en Métropole.
La Corse connaît également une flambée des prix, le panier coûte 11% plus cher qu’ailleurs en France !
Progression des marques des distributeurs
Face à ces hausses de prix décidées de façon unilatérale par les grands groupes agroalimentaires, les grandes surfaces sont loin d’être désarmées. Elles peuvent mettre en avant leurs propres marques, les fameuses MDD (Marques des distributeurs).
Sur leurs MDD, les enseignes maîtrisent totalement les prix et le positionnement de leurs produits, qu’elles font fabriquer par plusieurs milliers de PME qui n’ont pas le poids d’une multinationale pour négocier.
D’où la tentation, pour les grandes surfaces, de vouloir regagner ce qu’elles perdent ailleurs. En effet, d’après les grandes surfaces, 15% d’augmentation sur une MDD fera moins de mal que sur une marque nationale, en général 20% plus cher.
Les MDD représentent aujourd’hui 27% des ventes de la grande distribution et leur progression est constante depuis les années 90, avec, récemment, une forte accélération.
Cette mise en avant et la multiplication des références de MDD, qui sont souvent des copies quasi parfaites des grandes marques, ont d’ailleurs été motivées depuis 5 ans par un objectif : contrecarrer la montée en puissance des magasins discount. En termes d’écarts de prix, les stratèges de la grande distribution martèlent qu’un seuil de 20% minimum doit être maintenu. Pour le moment, il y a de la marge. D’après UFC Que choisir, un produit MDD est en moyenne vendu 30% moins cher que son équivalent de marque nationale.
(Source : UFC Que choisir)
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