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Guadeloupe
5 février 2009
Après la fin de la grève des gérants de station-service, le secrétaire d’État à l’Outre-mer a annoncé avoir obtenu des distributeurs la baisse de 10% de 100 produits de première nécessité. Yves Jégo demande maintenant aux patrons de s’engager à augmenter les salaires.
Deux semaines après le début de la grève générale, une amorce de retour à la normale est nettement perceptible en Guadeloupe, alors qu’Yves Jégo poursuit sa mission de médiation. Magasins, supermarchés et écoles restent pour la plupart fermés et l’approvisionnement est difficile dans ce département où quasiment tout est importé. Les transports ne fonctionnent toujours pas et les particuliers ne peuvent plus se déplacer. L’économie, dont le tourisme, est touchée de plein fouet. Mais déjà, un certain nombre de pompes à essence ont commencé à rouvrir après l’accord entre le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer et les gérants de stations-services, tout comme deux hypermarchés et un grand nombre de boutiques et magasins. Ce mercredi, c’est l’ensemble des stations-services de l’île qui doivent rouvrir. Parallèlement, le recteur d’Académie de la Guadeloupe, Laurent Dever, a invité mardi « élèves, personnels enseignants et administratifs » à rejoindre jeudi leurs établissements scolaires, qui étaient fermés depuis le 20 janvier.
Fort de ces premiers changements, Yves Jégo s’attaque désormais à la longue liste des revendications des protestataires. Il a ainsi annoncé mercredi avoir obtenu « un engagement clair, chiffré » des responsables de la grande distribution de l’île pour une baisse de 10% d’une liste de 100 produits de première nécessité. Se félicitant de ce « premier geste » obtenu « après trois jours de négociations », le secrétaire d’Etat, interrogé sur RTL depuis la Guadeloupe, a dit espérer « qu’après l’alimentaire, ce seront les banques » qui baisseront leurs tarifs. « Je leur ai demandé de faire un même effort », a-t-il assuré. Il a aussi évoqué « des engagements, j’espère, du patronat pour augmenter les salaires ». Tout en reconnaissant que « tout ceci méritera encore beaucoup de travail pendant de longues journées. Nous sommes sur la politique des petits pas ».
« On a un problème de redistribution en Guadeloupe »
Quelques heures plus tôt, il avait promis « une pression très forte » sur le patronat pour que s’ouvrent des négociations salariales. « Il y a quelques grandes entreprises qui doivent comprendre (...) qu’il faut faire partager les fruits du progrès. On a un problème de redistribution en Guadeloupe », avait-il déclaré sur LCI, en appelant également à l’émergence sur l’île d’une « culture de dialogue social ». Le "Comité contre l’exploitation outrancière" (LKP), qui anime la grève depuis le 20 janvier, réclame notamment une hausse du salaire minimum de 200 euros.
Des annonces tranchant avec la discrétion dont Yves Jégo avait jusqu’alors entouré ses efforts de conciliation. Il ne s’est plus directement adressé aux Guadeloupéens depuis l’intervention radiotélévisée de dimanche dans laquelle il annonçait son « installation en Guadeloupe durant le temps qu’il faudra ». Et il a peu communiqué sur les médias locaux, à l’exception d’un entretien diffusé mardi par Radio Caraïbes Internationale dans lequel il a indiqué qu’il « découvre une Guadeloupe qu’il ne connaît pas ». Une discrétion qui semble pour l’heure lui réussir. Ce mercredi, le secrétaire d’Etat devait rencontrer le LKP pour la première fois. La réunion devait permettre, selon le cabinet d’Yves Jégo, « d’engager des discussions en préalable à l’ouverture de négociations quadripartites » réunissant Etat, LKP, patronat et collectivités territoriales.
La CGTR solidaire de la lutte des Guadeloupéens
Dans un communiqué diffusé hier sous la signature de son secrétaire général Ivan Hoareau, la CGTR apporte sa solidarité à la lutte des Guadeloupéens.
« La CGTR apporte sa solidarité aux travailleurs et à la population de la Guadeloupe en lutte contre les capitalistes accapareurs et profiteurs.
La vie chère est une dure réalité et renvoie à des pratiques de monopoles, d’ententes oligopolistiques et de rentes de situation.
La crise est l’occasion pour les patrons et notamment les gros de pressurer encore plus ceux qui souffrent.
Les salariés doivent affirmer haut et fort qu’ils ne sont pour rien dans la crise et qu’ils ne peuvent en être les payeurs.
Parler de développement durable sans une réelle revalorisation du travail est une imposture.
Le gouvernement ne peut s’abriter derrière les causes internationales de la crise tant il a participé par sa politique à aggraver la situation économique et sociale de la France et notamment des outremers.
“La France d’en haut” est bien servie par le tandem gouvernement/patronat, celle “d’en bas” ne peut compter que sur elle-même et sur sa solidarité (qu’elle fait vivre de façon exemplaire en Guadeloupe).
Des luttes se mènent aussi ici contre les faiseurs de vie chère et notre population subit de plein fouet ceux qui sont à l’affût de malheurs à féconder.
Oui, la bataille salariale et la revalorisation des minima sociaux doit être menée partout et dans l’unité. Oui, la transparence en matière de formation des prix exige d’autres mesures que celles mises en place par le gouvernement qui ne visent qu’à noyer le poisson pour que le capital fructifie le désespoir de l’immense majorité de nos peuples. »
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