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Illustration de la crise sociale à La Réunion
21 mai 2022, par
Lors de la livraison d’un premier container de produits de première nécessité par GBH, la Banque alimentaire des Mascareignes a rappelé que le nombre de personnes aidées par des livraisons de colis alimentaires ne cesse d’augmenter à La Réunion : de 79000 en 2019, 130000 en 2021. La hausse des prix dans l’alimentation ne va pas améliorer la situation. Tous les candidats aux législatives sont interpellés.
La Chambre des métiers a présenté hier les résultats d’une enquête sur l’impact de la guerre en Ukraine sur les artisans : un sur deux est impacté. Dans l’alimentation, ils font face à d’importantes hausse : 50 % de plus pour l’huile, 32 % pour le beurre, 31 % pour la farine, 33 % pour la viande. Ces augmentations ne concernent pas que les artisans. Mais au final, elles sont répercutées sur le consommateur. Les prix dans l’alimentation ne cessent d’augmenter. Les plus pauvres sont les plus concernés, car plus le revenu est faible, plus grande est la part consacrée à l’alimentation.
Hier, lors de l’arrivée du premier container acheminé gratuitement par le Groupe Bernard Hayot pour la Banque alimentaire des Mascareignes, ses responsables ont souligné qu’entre 2019 et 2021, le nombre des personnes aidées était passé de 79000 à 130000, soit une hausse de 40 %. Ceci ne peut qu’illustrer une aggravation de la crise sociale à La Réunion. Ce sont plus de 30000 personnes qui ont décidé de solliciter des colis alimentaires, parce qu’elles n’ont plus les moyens d’assurer elles-mêmes le minimum : se nourrir.
Avec la guerre en Ukraine et les hausses des prix qui en découlent, ce nombre risque probablement d’augmenter.
La Réunion fait donc face à une très grave crise, avec pour effet un appauvrissement de la population. Près de 40 % des Réunionnais vivaient sous le seuil de pauvreté avant le début de la crise sanitaire en 2019. Ce seuil de pauvreté est fixé selon la situation en France. Or, à La Réunion, les prix sont plus élevés, malgré la plus faible taxation des produits de première nécessité : TVA plus faible qu’en France et exonération de l’octroi de mer.
Le gouvernement a mis en œuvre des mesures pour les consommateurs de carburants importés, ainsi qu’un Plan de résilience qui doit être décliné à La Réunion afin de venir en aide aux entreprises en difficulté. Mais rien n’est prévu pour le gaz ou pour baisser les prix des produits de première nécessité. Ceci ne manque pas d’accentuer la défiance envers un système qui produit de la pauvreté et de la vie chère à La Réunion.
Une remise à plat est nécessaire pour contrer la paupérisation des Réunionnais.
L’augmentation de 40 % en deux ans du nombre de personnes aidées par la Banque alimentaire des Mascareignes ne peut qu’interpeller les dizaines de candidats aux élections législatives. Pour sa part, le PCR propose de responsabiliser les Réunionnais. Face à l’échec des mesures mises en œuvre depuis Paris, il appartient aux Réunionnais d’avoir plus de responsabilités pour proposer et appliquer des mesures spécifiques pour faire face à ce problème essentiel à La Réunion. Car face à l’ampleur de la crise sociale, ces mesures ne peuvent être de simples adaptations d’un dispositif conçu pour un pays situé en Europe, à 10000 kilomètres de La Réunion, elles ne peuvent qu’être réunionnaises.
M.M.
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