
56% des Français pour la censure du gouvernement Bayrou
7 juilletAlors qu’Emmanuel Macron retrouve cette semaine son pouvoir de dissolution, la moitié des Français dit souhaiter dans les prochains mois une (…)
Action des anciens salariés de l’ARAST
12 janvier 2010
Vers 15 heures 45 hier, les anciens salariés de l’ARAST (Association régionale d’accompagnement social territorialisé) ont levé le barrage mis en place à 12 heures rue Jean Chatel (Saint-Denis) à proximité du siège de l’AGS (Association pour la gestion du régime d’assurance des créances des salariés). Ils sont allés rejoindre leurs collègues regroupés au Conseil général où 6 personnes ont entamé une grève de la faim pour obtenir le versement des indemnités de licenciement. Résumé de la journée.
C’est aux cris de « AGS voleur », « AGS done nout largen » qu’une trentaine de manifestants ont bloqué la circulation au carrefour des rues Félix Guyon et Jean Chatel. Le siège de l’AGS se trouve à proximité. La structure refuse de verser les indemnités en question au motif que le Département à l’obligation légale d’intégrer les travailleurs sociaux. Elle ajoute que cette intégration entrainerait automatiquement une continuité d’activité et qu’il n’y aurait donc pas de licenciement… ni d’indemnités à verser.
Vers 14 heures, les anciens salariés sont entrés dans le bâtiment depuis longtemps évacué par ses occupants. Ils sont alors redescendus dans la rue avant de lever le barrage moins de deux heures plus tard. Le petit groupe a donc rejoint les quelque 200 anciens employés de l’ARAST qui occupent le Conseil général depuis le mardi 5 janvier.
« Nous réclamons notre dû »
La mobilisation est même montée d’un cran hier. Comme ils l’avaient annoncé samedi, 5 ex-salariées et un dirigeant syndicale ont en effet entamé une grève de la faim.
Sophia, ex-aide à domicile, Mimose, ex-technicienne d’intervention sociale et familiale, Yolaine, ex-responsable de secteur, Lucie, ex-chef de service, Corinne, ex-agent administrative, et Paul Junot, dirigeant de la CFTC, ont décidé de ne plus s’alimenter tant que les indemnités des personnels licenciés n’auront pas été versées. « Nous avons tout essayé pour montrer notre détresse, personne ne nous a écouté. Il ne nous restait plus que ce moyen pour essayer de nous faire entendre », commente Corinne. « Notre grève est symbolique. On ne peut pas se laisser faire sans réagir », remarque Mimose.
Yolaine résume la pensée de tout le monde en notant : « Nous ne demandons pas la charité. Nous réclamons notre dû. Nous voulons nos indemnités. Peu nous importe de savoir qui doit les payer. Ils s’arrangeront entre eux après nous avoir versé notre argent ».
Lundi après-midi, l’intersyndicale CGTR-CFDT-US-Solidaires a abondé dans le sens de l’Association pour la gestion du régime d’assurance des créances des salariés. Elle a affirmé : « Il y a reprise déguisée d’activités, et pourtant, le Conseil général doit verser des indemnités. C’est quand même le budget annuel de l’AGS qui est sollicité sur ce seul conflit : quid alors malheureusement des nombreux futurs licenciés dans cette période de crise ? ».
Les ex-salariés de l’ARAST confirment en effet qu’ils ont l’intention de rester au Conseil général tant qu’ils n’auront pas obtenu satisfaction. « Nous serons là lorsque Nicolas Sarkozy viendra les 18 et 19 janvier et nous serons encore là après s’il le faut », disent-ils.
Le soutien du Conseil général aux travailleurs
Vendredi, le Conseil général avait décidé de verser une aide d’urgence de 1.000 euros aux travailleurs sociaux qui percevaient moins de 2.500 euros nets par mois. Cette aide serait valable un mois pour les ex-employés ayant signé une Convention de reclassement personnalisée (CRP) auprès du Pôle Emploi, et de trois mois pour les autres.
C’est donc près d’un million d’euros que le Département s’engage à débloquer pour faire face aux carences de l’AGS et de l’État qui n’a pas réussi à faire respecter la loi pour le moment.
Alors qu’Emmanuel Macron retrouve cette semaine son pouvoir de dissolution, la moitié des Français dit souhaiter dans les prochains mois une (…)
Mézami, dimansh soir dann télé, banna la anparl in mess roganizé laba dann Sin-Bénoi avan la rouvertir la koupe kann dan lèst. A s’ki paré lété (…)
Dans son nouveau rapport annuel sur la conjoncture financière des collectivités territoriales, les analyses de la Cour des comptes sur les (…)
Médam zé méssyé, la sossyété, mi panss zot i koné la doulèr tonm dann in ni fourmi, sirtou fourmi k’i morde,kalité fourmi i pike aou in landroi é (…)
Les dirigeants du groupe des BRICS ont condamné les attaques contre l’Iran, Gaza et le Cachemire lors de leur sommet le 6 juillet, présentant le (…)
La conférence historique sur le financement du développement à Séville s’est conclue avec un sentiment renouvelé de détermination et un accent mis (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Les technologies de Google Cloud renforceront la plateforme d’Ecobank pour améliorer la banque digitale, le soutien aux petites et moyennes (…)
Le patron des communistes, Fabien Roussel, ne se rendra pas à une réunion de la Gauche sur l’hypothèse d’une candidature commune de gauche en (…)
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)