
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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4 août 2010
Base élèves et Base nationale des identifiants élèves, vous vous souvenez de ces deux belles et grandes innovations qui allaient aider les élèves, les parents, les enseignants, etc… que du bonheur quoi !
Nombreux ont été ceux qui s’inquiétaient de certaines des dispositions de ces deux bases de données informatisées. Le gouvernement, M. Darcos alors ministre, et d’autres de ses collègues nous ont rétorqué qu’il n’était pas utile de s’inquiéter, « tout va bien », « c’est sans danger », nous câlinait-on sans cesse. Eh bien, c’était du ’menti’. Et le Conseil d’État vient d’infliger un cinglant démenti à cette cascade de mensonges officiels prônant un fichage dangereux pour les libertés.
Question : le gouvernement en tiendra-t-il compte ou bien va-t-il tenter de contourner ces interdictions ?
« Éducation nationale : le Conseil d’Etat juge les dispositifs “Base élèves 1er degré” et BNIE irréguliers
Par deux arrêts en date du 19 juillet 2010, le Conseil d’Etat a invalidé sur plusieurs points les fichiers “Base élèves 1er degré” et BNIE (Base nationale des identifiants élèves) et a enjoint le ministère de l’Éducation nationale à régulariser au plus vite ces traitements de données. Ces décisions font écho aux vives critiques qui s’étaient élevées lors de la création desdits fichiers. Respectivement créées en 2004 et 2006, ces bases ne sont accessibles dans leur ensemble qu’aux directeurs d’écoles, et pour partie, aux agents des services communaux en charge des inscriptions scolaires. Elles permettent d’accéder à diverses informations concernant les élèves et ce, dès leur première inscription. Ainsi, la “Base élèves 1er degré ”, outre des informations substantiellement administratives telles que nom de l’élève, adresse, activités périscolaires etc, contient-elle des données relatives à la santé des élèves. Données particulièrement sensibles au regard de la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978. De plus, le fichier permet la mise en relation de données avec d’autres fichiers sans déclaration préalable à la CNIL. C’est principalement au regard de ces deux moyens que le Conseil d’État annule l’arrêté ministériel du 20 octobre 2008 portant création de ce fichier.
La BNIE, quant à elle, a été créée en 2006. Elle a pour objet le recensement de l’ensemble des numéros uniques, internes au ministère, qui sont attribués aux élèves lors de leur première inscription. Mais le Conseil d’État constate qu’elle a été mise en œuvre avant la délivrance par la CNIL, le 27 février 2007, du récépissé de la déclaration. D’où son irrégularité. Le Conseil d’État juge également ce fichier irrégulier en ce qu’il prévoit une durée de conservation des données de 35 ans, le ministère ne justifiant pas qu’une telle durée serait nécessaire au regard des finalités du traitement. En conséquence, les données enregistrées irrégulièrement dans cette base nationale avant le 27 février 2007 doivent être détruites. De plus, un délai de trois mois est imparti au ministre de l’Éducation nationale aux fins de prendre une nouvelle décision fixant une durée de conservation « légitime ». A défaut, c’est l’ensemble des données recueillies dans le traitement qui seront supprimées.
Ces arrêts du Conseil d’État constituent des annulations partielles en ce sens qu’est reconnue, l’utilité, voire la nécessité, des bases pour le bon fonctionnement du service public de l’éducation. Ce n’est donc pas l’entier dispositif que remet en cause le Conseil des sages, mais certaines des données auxquelles il permet d’accéder en l’état. De leur régularisation dépend donc la survie des fichiers mis en cause. »
Source
CE, 10e et 9e ss-sect., réunies, 19 juill. 2010, n° 317182 et 323441, M. F. et Mme. C.
CE, 10e et 9e ss-sect., réunies ,19 juill. 2010, n° 334014, M. F. et Mme C.
CE, 19 juill. 2010, communiqué
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