
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Intervention du SNJ lors de la Marche des libertés à Saint-Paul
18 janvier 2021
Secrétaire du SNJ-Réunion, Bérénice Alaterre a été la cheville ouvrière de l’organisation de la manifestation de samedi à Saint-Paul. Elle est à l’origine d’une manifestation regroupant 8 syndicats dont, outre le SNJ, la CGTR et le SNJ-CGT. Voici le texte de son intervention samedi devant les grilles de la sous-préfecture de Saint-Paul, terme de la manifestation et lieu des prises de parole.
Ce samedi, La Réunion participe d’une mobilisation nationale d’ampleur : plus de 65 villes sont la scène de manifestations contre la loi sécurité globale, le schéma de maintien de l’ordre, le décret d’élargissement du fichage, le projet de loi sur le séparatisme et contre les violences policières. En somme, contre la dérive autoritaire du gouvernement.
La mobilisation ne faiblit pas, elle s’amplifie, la résistance citoyenne s’organise autour de la coordination stop loi sécurité globale, dont le SNJ est membre fondateur. La mobilisation ne faiblit pas, malgré les violences policières, les tentatives d’intimidation, les interpellations abusives.
En hexagone, il faut maintenant du courage pour exercer son droit, pourtant constitutionnel, de manifester, et l’interdiction de filmer les forces de l’ordre n’a d’autre raison d’être que d’invisibiliser les violences policières et d’empêcher la justice d’être rendue.
Il n’y aurait pas eu d’affaire Benalla sans la vidéo du journaliste Taha Bouhafs, lequel est la cible constante d’une certaine frange de la police, adepte de l’inversion accusatoire : celui qui frappe porte plainte contre sa victime. Là encore, la vidéo est utile pour rétablir les faits.
Nous n’aurions pas su la vérité sur les violences dont fut victime Geneviève Legay, grièvement blessée lors d’une manifestation, sans les vidéos de journalistes et de citoyens. Car le président de la République lui-même, ainsi qu’un procureur affirmaient qu’elle était tombée seule.
Nous n’aurions pas su la vérité si un citoyen n’avait filmé l’arrestation violente de Cédric Chouviat, mort il y a un an, étouffé par des policiers, le larynx écrasé.
Dans un rapport sur le maintien de l’ordre paru fin 2017, le défenseur des droits rappelle que le rôle de contrôle de garantie des libertés publiques que constitue la médiatisation du maintien de l’ordre doit être protégé, la réponse du gouvernement est, de fait, son interdiction.
Car l’article 24, que le gouvernement promettait, suite à la vague d’indignation, de réécrire entièrement, finit copié-collé dans l’article 18 de la proposition de loi sur le séparatisme, bientôt débattue à l’Assemblée nationale. Cet article, nous rassure le ministre de l’intérieur, ne vise que la diffusion d’images avec l’intention de porter atteinte à l’intégrité des fonctionnaires, mais l’intention malveillante sera à l’appréciation des forces de l’ordre, qui pourront interpeller quiconque ils estimeraient menacer leur intégrité. Charge à la justice d’établir si intention malveillante il y a, en attendant, le journaliste ou le vidéaste amateur aura cessé de filmer. Circulez, y’a rien à voir.
Pourtant, 40 journalistes ont été blessés pendant des manifestations ces dernières années, 24 citoyens ont été éborgnés, des milliers blessés, sans oublier Madame Zineb Redouane, morte après avoir reçu un tir tendu de grenade lacrymogène en plein visage.
Il ne faudrait pas croire que La Réunion est à l’abri de cette spirale de violence : 3 citoyens ont perdu un œil durant le mouvement des Gilets Jaunes sur notre île, où un couvre-feu fut décrété, une première depuis la funeste guerre d’Algérie.
Le nouveau schéma de maintien de l’ordre n’est autre que l’inscription dans la loi des méthodes du préfet Lallement, qui, de sinistre mémoire, déclarait à une citoyenne réclamant plus de justice sociale qu’il n’était pas dans le même camp qu’elle. Ce SNMO, que le SNJ attaque au Conseil d’Etat, établit que les journalistes, lorsqu’ils travailleront sur le terrain de manifestations, dès le premier ordre de dispersion, s’ils demeurent au sein du rassemblement, seront désormais interpellés pour attroupement, et ainsi empêchés d’exercer leur mission d’information.
Notre profession est attaquée dans ses valeurs fondatrices, le SNJ, premier syndicat de journalistes de France, n’aura de cesse de défendre la liberté d’expression et le droit à l’information, et de lutter contre les lois liberticides.
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