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Grèves du B.T.P. et des transporteurs
12 mai 2004
L’économie de La Réunion a été sérieusement perturbée hier par des chefs d’entreprise de transport. Ces derniers ont dressé des barrages à des points stratégiques empêchant notamment le ravitaillement des stations-service et mettant au chômage technique de nombreux Réunionnais. Ces patrons réclament la fin du conflit dans le BTP où les négociations n’ont pas progressé.
Des patrons routiers sont passés à l’action très tôt hier matin. Vers 6 heures des camionneurs commençaient à installer des barrages entre Saint-Louis et Saint-Pierre et autour du Port. Les véhicules de secours, les voitures et les bus pouvaient circuler tant bien que mal. Par contre les camions, camionnettes et autres engins de chantier étaient interdits de passage. Beaucoup d’heures de travail sont parties hier en fumée.
"Sitôt que la grève sera terminée dans le BTP nous lèverons nos barrages. Sinon, ils resteront en place tant que les deux parties ne seront pas arrivées à un accord", annonçait dans la matinée Jean-René Marianne dirigeant de l’UNOSTRA (Union nationale des organisations syndicales des transporteurs routiers automobiles). Résultat : des stations-service prises d’assaut, une sur quatre en rupture de stock dès hier car aucun ravitaillement n’a pu passer, aujourd’hui, le pire est prévisible.
Certains routiers estiment en effet que le conflit du Bâtiment les "pénalise gravement". Ils précisent qu’ils ne sont pas contre la grève, "mais nous sommes obligés de travailler si nous voulons honorer nos traites et nos prêts bancaires", font-ils remarquer.
Refusant toute polémique avec les transporteurs, l’Intersyndicale des salariés du Bâtiment préfère positiver. "Il faut que les camionneurs fassent pression sur le patronat afin de faire accélérer la fin de la grève. Ils n’ont aucune raison de faire pression sur nous puisque nous ne demandons qu’à signer la convention collective", faisait remarquer Pierre Savigny de la CFDT Bâtiment. "Le blocage de la situation vient du patronat, les camionneurs ont raison de faire pression sur lui", ajoutait Alain Naillet de la CGTR-BTP. En milieu de journée des travailleurs en grève du BTP sont d’ailleurs venus à la rencontre des routiers sur le barrage du rond-point des Danseuses à l’entrée Sud du Port. Les deux groupes de grévistes se sont serrés la main et ont sereinement discuté de leurs revendications respectives.
Les camionneurs annoncent reconduire leur mouvement aujourd’hui "puisque aucune solution n’a été trouvée dans le BTP", notait Jean-René Marianne hier en début de soirée. Les négociations entre le patronat et les syndicats du Bâtiment n’ont en effet guère avancé. Cela même si à la demande du préfet, Alix Séry, directeur du Travail, a reçu à l’Inspection du Travail les représentants de la FRBTP et de la CAPEB, deux organisations patronales du BTP et peu plus tard les représentants des syndicats de salariés. Conformément à sa mission de médiateur, il a écouté chacune des deux parties afin de déterminer les points possibles de rapprochement entre patronat et salariés. Une journée marquée par le départ prématuré de la CAPEB.
Rappelons que les discussions portent sur l’attribution dès cette année des primes de panier et de transport aux personnels embauchés en contrat de chantier. Le patronat veut la reporter à partir de 2006 voire de 2010. À la grande colère des syndicats affirmant que cette disposition stipulée dans l’article 14 du projet de convention collective réactualisée du BTP, avait été acceptée dans un premier temps par les patrons qui "sont finalement revenus sur leurs engagements". Interrogé hier sur Télé-Réunion, le préfet s’est engagé à trouver une solution au conflit aujourd’hui avec toutes les parties concernées et a appelé les transporteurs à la raison.
An plis ke sa
FRBTP : les patrons ne mentent pas
Dans un communiqué diffusé hier, la FRBTP précise que "la convention collective actuelle reste en vigueur jusqu’au 10 juin 2005". Elle estime que "la nouvelle convention collective comportera des avancées sociales considérables" avec la prime de panier (220 euros par mois), les indemnités de trajet et de transport pour tous. La FRBTP "tient encore à rappeler qu’il n’est pas question de revenir sur les engagements pris concernant l’attribution des indemnités de déplacements". Estimant le coût de ses engagements à "60 millions d’euros par an", elle estime que "cette avancée sociale considérable n’est économiquement compatible qu’avec la mise en place d’un calendrier d’étalement, comme les partenaires sociaux ont su en convenir pour la prime de panier".
Le MEDEF : "Inacceptable"
Dans un communiqué diffusé hier, le MEDEF appelle les chefs d’entreprise de transport à la raison. "Le blocage de routes (...) est inacceptable", estime l’organisation patronale. "Des milliers de salariés (...) se trouvent maintenant empêchés de travailler", poursuit le MEDEF qui conclut : "chacun doit prendre ses responsabilités pour que l’ordre public soit garanti et que l’économie de la Réunion puisse fonctionner normalement".
Les éleveurs pris en otage
"Le conflit qui dure depuis plusieurs jours dans le BTP a malheureusement de graves répercussions dans d’autres secteurs d’activité économique", estime la Chambre d’Agriculture. Le blocage des routes empêche de ravitailler les éleveurs, ces derniers "se retrouvent en rupture de stock et ne sont plus en mesure de nourrir leurs animaux ; avec les conséquences que l’on peut imaginer". La chambre verte demande au préfet d’intervenir pour garantir l’approvisionnement des élevages.
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