L’UNEF, la CGAD et l’Épicerie solidaire organisent la solidarité en période de crise sanitaire : distribution de colis alimentaires

Bourses trop faibles et vie chère : 1000 étudiants de l’Université ont reçu un colis alimentaire

22 octobre 2021

L’UNEF, l’Epicerie solidaire et la Confédération Générale de l’Alimentation en Détail ont organisé hier une distribution de colis alimentaire. Cette action de solidarité a touché 1.000 étudiants, ce qui rappelle la situation de pauvreté d’une grande partie des Réunionnais qui entreprennent des études supérieures. Le faible montant des bourses et la vie chère touchent durement la plus grande richesse de La Réunion : sa jeunesse. Un communiqué de l’UNEF-Réunion donne les détails de cette action.

La distribution de colis alimentaires aux étudiants par l’UNEF-Réunion montre l’ampleur de la précarité de ceux qui sont l’avenir de notre île.

« Ce jeudi 21 octobre 2021, s’est tenue une distribution gratuite de colis alimentaires au campus du Moufia sur le parvis de l’UFR Lettres et Sciences Humaines à 10 heures. Cette action de solidarité, coordonnée avec l’UNEF, les bénévoles de Solidarité Etudiante 974 et la Confédération Générale de l’Alimentation en Détail (CGAD), a été effectuée afin de répondre à un réel besoin des étudiants et a touché plus de 1 000 étudiants sur le campus du Moufia.

Nous tenons à remercier les donateurs qui se sont mobilisés : Baby Gourmet, Cogemo, Sodial, Pro à Pro, Chant d’elle, Cilam, Sanogia, Master Food, Martin Pêcheur, Boulangerie Young, Armement, CGF, Espace Fraîcheur, Uprobio, Cruditop, Abattoir DUCHEMANN & Grondin, Royal Bourbon, grâce à qui plus d’1,6 tonne de denrées alimentaires a été récoltée, on y retrouve des fruits et légumes frais ainsi que des produits de qualité, pour permettre aux étudiants de bénéficier d’une alimentation saine et équilibrée.

La situation actuelle est telle que la crise sanitaire continue d’aggraver les inégalités : difficultés à retrouver un emploi, raréfaction des terrains de stage, dépenses liées au COVID, détresse psychologique, fracture numérique, difficultés d’accès aux soins, les problématiques sont multiples et ne sont toujours pas résolues.
Avec 63 % des étudiants qui sont boursiers dont la majorité aux échelons 6 et 7, on peut dire que La Réunion est un territoire qui comporte le plus fort taux de précarité, et en plus d’être touchés par les conséquences de la crise sanitaire actuelle, les étudiants réunionnais comme tous les étudiants ultramarins sont impactés par la cherté de la vie, à La Réunion le coût de la vie est 7 % plus cher qu’en métropole.

Il faut une réforme du système actuel des bourses en prenant en compte la situation des étudiants et non plus les revenus des parents et prendre en compte les spécificités locales, inhérentes aux territoires ultramarins. »

A la Une de l’actu

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?

Messages

  • J’en suis encore à me demander comment un pays dit "riche" comme La France peut laisser dans la précarité, ses étudiants ,qui représentent l’avenir du pays.Combien d’étudiants brillants ont dû renoncer aux études, faute de moyens ! Quel gâchis ! quel traumatisme pour ces étudiants-là !
    Dans ce système, seuls les enfants de foyers aisés arrivent au bout de leurs cursus sans les tracasseries du quotidien. En plus de trouver un job pour joindre les deux bouts, de plus en plus d’étudiants, filles et garçons se prostituent . Une honte pour un pays comme La France ! Un étudiant doit pouvoir disposer d’un maximum de temps libre pour se consacrer à ses études.
    Le pays se doit de lui en donner les moyens.


Témoignages - 80e année


+ Lus