
« I vo myé fèr anvi k’pityé. »
18 mars, parMézami, si mi di azot mi yèm kozman-la-i vo myé fèr anvi k’pityé- zot va pétète trouv sa étonan pars in moune i fé anvi sé par son fizik, par son (…)
Des propositions patronales bien inférieures à l’inflation
2 février 2024, par
4 % d’inflation, proposition du patronat du BTP : entre 0,5 et 1,6 % d’augmentation. C’est largement insuffisant et manifestement le patronat reste intransigeant. En conséquence, les travailleurs vont utiliser le moyen d’action ultime pour débloquer la situation : grève illimitée à partir du 7 février. C’est la décision annoncée hier par l’Intersyndicale du BTP composée des syndicats CFDT, CGC, CGTR et FO.
Comme tous les autres travailleurs, ceux du BTP sont confrontés à l’inflation qui s’ajoute à la vie chère. Grâce aux luttes, les travailleurs du BTP ont pu négocier une convention collective applicable à La Réunion. Tous les ans, syndicats et patronat se retrouvent pour discuter de la nouvelle grille des salaires.
Compte tenu d’une inflation à 4 %, la proposition du patronat d’augmenter les salaires entre 0,5 et 1,6 % est loin de correspondre aux besoins des travailleurs qui créent la richesse.
Hier lors d’une conférence de presse au siège de la CGTR, les représentants de l’intersyndicale du BTP composée de la CFDT, la CGC, la CGTR et FO ont donné leur position suite à cette proposition et à la situation de blocage qui persiste. Plusieurs réunions durent être annulées, et pour le moment rien de neuf de la part du patronat.
En conséquence, les travailleurs sont contraints de recourir à la grève. L’Intersyndicale lance un appel à l’action à partir du 7 février.
Il reste donc moins d’une semaine aux représentants du patronat pour réagir. Faute de quoi, une grève sera lancée dans le BTP pour débloquer les négociations sur l’augmentation des salaires.
M.M.
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