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Bâtiment et travaux publics
10 mai 2004
Les salariés du BTP (bâtiment et travaux publics) entament aujourd’hui leur deuxième semaine de grève. Une nouvelle réunion de concertation est prévue entre les syndicats et le patronat. Les transporteurs se disent pénalisés par le mouvement et annoncent qu’ils vont manifester pour « accélérer la recherche d’une solution négociée » entre les deux parties.
80 à 85% des chantiers de BTP de l’île sont paralysés depuis le lundi 3 mai, suite au mot d’ordre de grève lancé par l’Intersyndicale CGTR, CFDT, FO, CFTC. Ce sont des revendications salariales qui motivent la colère des syndicats. Les négociations avec les deux organisations patronales, FRBTP et CAPEB, achoppent sur le versement des primes de trajet et de transport. Les représentants syndicaux voudraient que cette compensation financière (un peu plus de 600 euros) soit appliquée à l’ensemble des salariés du BTP, y compris ceux qui sont en contrat de chantier. Le patronat refuse cette prime aux salariés en contrat temporaire et mettent en exergue le coût "exorbitant" d’une telle mesure. Les syndicats estiment que cette attitude est un "non respect" des accords passés.
Dans le même temps, l’Intersyndicale demande une augmentation de 5% pour tous les salariés. La FRBTP propose 0,75% pour les employés à 35 heures et 2,30% aux employés à 39 heures. La CAPEB est d’accord pour une augmentation de 2,3% pour l’ensemble des personnels.
La tension est montée régulièrement sur les chantiers et les entreprises tout au long de la première semaine de débrayages.
À l’issue de la rencontre de vendredi à la préfecture, les deux parties semblaient vouloir trouver un accord rapide pour empêcher un durcissement de la grève aujourd’hui. Mais elles se sont séparées sur un constat de rupture et le ton s’est durci de part et d’autre. L’Intersyndicale, dans le communiqué rédigé après la rencontre de vendredi, jette le doute sur les propositions patronales (voir encadré) et refuse toute "révision de la convention collective" allant dans le sens d’un "recul social".
La journée d’aujourd’hui commence par deux rassemblements des travailleurs du Bâtiment, à l’appel de l’Intersyndicale, l’un au Port, l’autre devant la Préfecture deux heures plus tard.
Les patrons transporteurs manifestent
S’estimant pénalisés par quatre jours de grève du BTP, les transporteurs se sont adressés au préfet dans l’espoir de voir le travail reprendre aujourd’hui. Dans un communiqué rendu public le 7 mai, l’Union nationale des organisations syndicales des transporteurs routiers automobiles (UNOSTRA) et la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) annoncent une manifestation pour aujourd’hui, "afin d’accélérer la recherche d’une solution négociée".
L’Intersyndicale n’acceptera aucun recul social
Les travailleurs du Bâtiment se rassemblent ce matin au Port et à Saint-Denis.
"Suite à la réunion convoquée par l’autorité préfectorale à la préfecture, il est apparu que les représentants de la FRBTP campent sur une position de plus en plus indéfendable puisqu’ils ont manifestement reconnu au cours de la réunion qu’ils n’avaient pas compris les conséquences de leur propres propositions.
Outre le constat du caractère ridicule de la situation, les travailleurs sont en droit de se demander si les propositions patronales n’avaient pas l’espoir de tromper leur représentants.
Aujourd’hui, il apparaît clairement que les organisations syndicales ne peuvent signer une révision de la convention collective qui s’avère un véritable recul social.
L’Intersyndicale appelle tous les travailleurs du BTP à se rassembler [aujourd’hui] :
- pour ceux du Sud et de l’Ouest devant la GTOI à 7 heures,
- pour ceux de l’Est et du Nord devant la préfecture à 9 heures".
Délégation de la municipalité portoise
Appel au dialogue social
Jeudi dernier, une délégation de la municipalité du Port est allée exprimer le soutien des élus à l’action de revendication des grévistes, rassemblés comme tous les matins devant la GTOI. Conduite par Jean-Yves Langenier, maire du Port, la délégation comprenait cinq autres élus : Michel Séraphine, adjoint au maire et par ailleurs secrétaire général de la Fédération CGTR Ports & Docks ; Virgile Rustan, également secrétaire de la section portoise du PCR ; Marie-Paule Fanchin, Christian Maillot et Jean-Marc Sacanaby.
Jean-Yves Langenier s’est adressé aux grévistes pour leur dire que la municipalité comprend les raisons de la grève et aussi que les élus souhaitent voir le dialogue social l’emporter, plutôt qu’une situation pouvant conduire à la paralysie économique.
Cette rencontre ayant eu lieu le matin même de la première réunion à la préfecture, les travailleurs et leurs représentants avaient l’espoir de voir déboucher les discussions. Depuis, le ton s’est durci et il faudra une ferme volonté d’apaisement pour faire aboutir les négociations.
Le soutien de la municipalité portoise aux luttes des travailleurs pour l’amélioration de leurs conditions de travail est une tradition dans la cité portuaire depuis la Libération. En 1950, la Mairie dirigée par Léon de Lépervanche avait apporté son soutien lors de la longue grève - 30 jours - des salariés du C.P.R., contre la fermeture du chemin de fer. En 1953, c’était au tour de la Fonction publique d’entamer un long mouvement de revendication. Le soutien de la municipalité portoise est aussi allé, depuis les années 70, à des mouvements de revendications plus sporadiques.
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