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L’emploi en question
3 octobre 2005
Ça n’a pas loupé : Nicolas Sarkozy est parti de son couplet sur "l’assistanat", sous les applaudissement de ses partisans réunis à Champ-Fleuri, à Saint-Denis, jeudi dernier. Il faut, dit-il, en finir avec cette "culture de l’assistanat et d’une certaine forme de paternalisme".
Pour ce qui est du paternalisme, il n’a cessé, durant son court séjour, de jouer les “pères noëls” promettant tout et son contraire : on ne faisait pas mieux au dix-neuvième siècle, lorsqu’on échangeait des territoires et des soumissions pour quelques verroteries.
Mais de "l’assistanat", de quoi parle-t-il ? Des plus de 400 millions d’exonération de cotisations sociales consenties au patronat et qui représentent plus que ce qu’ont à se partager les quelque 75.000 allocataires du RMI ? Parle-t-il des exonérations fiscales qui représentent des centaines de millions de Francs - les fameuses défiscalisations - et qui profitent pour plus des trois quarts aux originaires de... métropole ? Lesquels investissent presque essentiellement dans l’immobilier.
Parle-t-il de ces patrons locaux - les plus gros, soit dit en passant - qui s’engraissent littéralement de crédits publics ? A-t-on mis en place un tel dispositif frappant ceux qui encaissent aides et subventions diverses sans même créer pour autant des emplois ? Et quelles sanctions pour ceux qui au lieu de créer des emplois les suppriment ?
Non ! Nicolas Sarkozy parle des allocataires des minima sociaux et leur réserve ses flèches.
Des allocataires du RMI, du RSO, des chômeurs indemnisés de l’ASSEDIC ou allocataires du régime de solidarité... C’est à ceux-là que lui et le gouvernement ont déclaré la guerre, les rendant responsables de leur propre sort, les culpabilisant.
Pour lui, ce sont ces victimes des choix politiques opérés par les gouvernements successifs et accentués par celui de son ami Raffarin et de son dalon de Villepin qui doivent "rendre des comptes" ; mieux dit-il, "quand on a un minima social, on doit un minimum d’activité à la collectivité". Car pour lui, ce n’est pas la collectivité qui doit "un minimum" aux citoyens et aux citoyennes, à savoir, un travail qui lui permette de vivre, de faire vivre sa famille ; ce n’est surtout pas l’Etat puisque c’est lui qui a compétence en la matière !
Pour lui, comme pour le gouvernement auquel il appartient, le “modèle social” français construit par des générations de lutte de travailleurs, s’appuyant sur les principes qui ont fait la République, est dépassé : c’est le modèle américain qui est la référence ; ce modèle dont on vient tout juste de voir un aspect après le passage du cyclone “Katrina”.
Et pour casser ce “modèle”, il faut s’attaquer aux plus pauvres.
L’illustration en est donnée avec les récentes mesures prises par le gouvernement, dont on voit les conséquences dans le tableau ci-joint.
Raison de plus pour les chômeurs, pour tous les allocataires de minima sociaux de se mobiliser à l’occasion du 4 octobre.
Isménie
Les cibles du gouvernement
Allocataires du RMI, du RSO, chômeurs indemnisés par l’ASSEDIC, allocataires du régime de solidarité et autres allocataires de minima sociaux, ce sont tous et toutes les cibles de l’actuel gouvernement.
À défaut de combattre le chômage, c’est aux pauvres qu’il s’en prend.
Mais sur ce plan, les chiffres sont têtus et attestent de la situation dans laquelle vivent ces nouveaux “privilégiés” aux yeux du gouvernement.
- Un allocataire du RMI perçoit en moyenne chaque mois 420 euros (ils sont plus de 75.000) ;
- Un allocataire de l’allocation dite de solidarité (RSO) perçoit en moyenne par mois 440 euros (ils sont près de 10.000) ;
- Un allocataire de l’ASSEDIC perçoit en moyenne 600 euros par mois (ils sont une soixantaine de milliers).
Tout juste si pour Nicolas Sarkozy, ce ne sont pas là les ennemis de la République !
Tous ensemble le 4 octobre !
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