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Bilan 2006 et perspectives de la CGTR
3 février 2007
À l’approche de l’élection présidentielle, la CGTR a tenu à s’exprimer sur la politique menée par le gouvernement en 2006 et à définir les enjeux pour lesquels le syndicat devra se mobiliser cette année. La CGTR a ainsi mis en garde contre le programme du candidat Sarkozy et les propositions du MEDEF, qui fragilisent encore plus le salarié.
La CGTR n’est pas mécontente de l’année qui vient de se terminer, même si de nombreux points restent en suspens et dépendront des échéances électorales (le congé solidarité, le dialogue social, les causes de la crise des banlieues). La mobilisation syndicale contre certaines mesures du gouvernement a fini par payer en 2006. La CGTR évoque le CPE, et la manifestation du 20 novembre dernier, qui a montré « une belle capacité de mobilisation des syndicats. » C’est cette tendance positive que veut suivre la CGTR cette année encore afin de faire barrage aux propositions des candidats à l’élection présidentielle qui ignorent les intérêts des salariés.
Le MEDEF veut organiser le droit du travail
« Ce contexte électoral est lourd de menaces mais aussi porteur d’enjeux sociaux, c’est pourquoi nous avons souhaité mettre en avant nos préoccupations », expliquait hier Yvan Hoareau, secrétaire général du syndicat. « Dans ce contexte, nous ne demandons pas aux politiques d’être des super syndicalistes, mais de dire à la société leur rapport au monde économique et leur conception du salarié et du travail », poursuivait-il. Yvan Hoareau ne va pas par quatre chemins. Pour lui, il est clair que les gouvernements Raffarin et Villepin ont été des « prédateurs ». Et au vu du programme du candidat de l’UMP à la Présidentielle, Nicolas Sarkozy, il craint que rien ne change, ou que la situation s’aggrave. D’autant plus que « le MEDEF entre dans la danse à son tour », plaisante Yvan Hoareau. Laurence Parisot, explique le secrétaire général de la CGTR, veut réduire les impôts, ramener la taxe professionnelle à zéro, dégager les entreprises de la responsabilité de la santé des salariés, et créer un nouveau contrat de travail : le CDI de mission à rupture précausée, un contrat à mi-chemin entre le CDI et le CDD, avec un principe de séparabilité amiable dès l’embauche. Un contrat qui ruinerait une fois de plus les droits du travail, qui exprimerait la supériorité du contrat sur la loi et qui laisserait le MEDEF organiser le droit du travail. Ce qui serait localement une catastrophe, puisque rappelle Yvan Hoareau, « 97% des entreprises à La Réunion n’ont pas de syndicat ». Quant à la proposition de permettre aux salariés de travailler plus pour gagner plus, Yvan Hoareau affirme que « c’est la preuve que les salaires sont faibles ». Ajoutant que certains métiers pénibles n’offrent de toute façon pas la possibilité de travailler plus.
La réforme fiscale de Sarkozy au profit de la privatisation
La CGTR met ainsi en garde contre cette politique qui vise à culpabiliser le salarié, et qui prône des valeurs à l’opposé des propositions faites. « Je trouve choquant que Nicolas Sarkozy cite Jaurès, Hugo, Blum, Zola. C’est indécent, puisque ces valeurs, il ne les incarne pas dans sa politique », déclarait Yvan Hoareau. La CGTR met ainsi en garde contre la réforme fiscale de Nicolas Sarkozy. La baisse des impôts impliquerait obligatoirement le recours à d’autres moyens pour financer les écoles, les hôpitaux, les infrastructures, et il ne fait aucun doute pour la CGTR que derrière cette réforme se cache le recours à la privatisation, ce qui va de paire avec le non-remplacement des fonctionnaires. Les questions des retraites, de la pénibilité du travail, du « torpillage de l’institution prud’homale » doivent aussi être abordées.
Au niveau local, la CGTR attend que l’on définisse les mission de l’Observatoire des prix et des revenus. C’est un enjeu pour le syndicat depuis 1979, et il espère que cet observatoire sera en mesure de proposer des études préalables à toutes prises de décisions. La CGTR craint toutefois que le gouvernement veuille “bloquer” la création de l’Observatoire en relançant le débat sur « le complément de salaire des fonctionnaires », la surrémunération. Ce sont notamment les petits fonctionnaires qui sont concernés, dont les 25.000 auxiliaires. « Il y a nécessité d’une clarification sur cette question et c’est pourquoi nous seront présents à la grève du 8 février de la fonction publique », précisait Yvan Hoareau.
En ce qui concerne les bas salaires à La Réunion (la moitié des salariés en dessous du SMIC, temps partiel compris), le syndicat ne comprend pas le refus de revalorisation. La CGTR cite ainsi le secteur du bâtiment. « Il est vrai que les salaires sont plus élevés que dans d’autres secteurs d’activité, mais ils restent encore faibles. On nous dit que les salaires ne peuvent pas être augmentés parce qu’il n’y a pas de projet. C’est faux. La Route des Tamarins, le tram-train, la Maison des Civilisations... le bâtiment a une lisibilité sur 15 ans. Ces grands chantiers vont générer un surcroît d’activité qui va créer des richesses supplémentaires. Pourquoi les salariés du BTP n’en bénéficieraient-ils pas ? », s’interroge Yvan Hoareau. Pour lui, il faut que les salariés se mobilisent pour radicaliser la lutte lors des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO). Pour la CGTR, le patronat doit comprendre que les politiques salariales restrictives créent de la souffrance sociale et dévalorise le travail.
E. P.
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