Lettre du FCPE aux Parlementaires

« Ces suppressions d’emplois risquent de créer des dysfonctionnements majeurs dans les enceintes scolaires »

11 décembre 2007

Mesdames et Messieurs les Parlementaires

La FCPE départementale s’inquiète des mesures de suppressions d’emplois à la rentrée de janvier 2008 dans les établissements scolaires qui, déjà, sont en sous-effectif. Des personnels avec une compétence reconnue dans leurs tâches et une expérience professionnelle consolidée par les contrats successifs vont être licenciés après des années de bons et loyaux services et remplacés par des nouveaux précaires qui doivent à nouveau être formés et par la suite peut-être subir le même traitement ; sans compter les départs à la retraite qui se seront pas remplacés.

Notre inquiétude se porte sur les moyens de personnel de gestion, de surveillance, d’entretien et de restauration que vont disposer les établissements. Certains chefs d’établissement et gestionnaires nous ont fait part des difficultés de fonctionnement de la restauration scolaire, car à ce jour, ils n’ont pas la garantie des collectivités de la dotation de personnels à remplacer. Ces suppressions d’emplois risquent de créer des dysfonctionnements majeurs dans les enceintes scolaires à la rentrée de janvier 2008.

Comme vous le savez, le département de La Réunion connaît un fort taux de chômage avec des personnels qualifiés et sans expérience professionnelle. Nous avons l’opportunité d’avoir un personnel formé et qualifié qui connaît l’environnement des élèves et qui donne satisfaction dans ces établissements scolaires. La FCPE ne peut plus accepter une précarité durable, car derrière chaque emploi se cache une mère, un père de famille, un parent d’élève, qui est chargé d’assurer, d’assumer au quotidien et qui aspire à une dignité par le travail.

La FCPE départementale et les présidents de ces Conseils locaux vous demandent de bien vouloir intervenir auprès de Monsieur le Président de la République et du Ministre de l’Education nationale afin de pérenniser ces emplois, car le besoin est réel au vu des phénomènes de violence, de racket grandissant dans et aux abords des établissements scolaires.

Je vous prie d’agréer, Mesdames et Messieurs les Parlementaires, l’expression de mes salutations distinguées .

Le Vice-président,
Jean Odel Oumana

Luttes pour l’emploi

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