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14 juin 2008
« Pas besoin d’aller chercher bien loin pour se faire une idée de la mauvaise foi qui se cache derrière ces chiffres du chômage, il suffit de jeter un œil à ces lettres de conseillers de l’ANPE dont on attend plus rien ». Radiée par l’ANPE après avoir accepté un CDD de quatre mois, Valérie témoigne des pratiques de l’administration qui expliquent aussi la baisse de 8,4% à 7,2% du taux de chômage.
Valérie :
« Je voudrais apporter un éclairage sur ces chiffres dont se gargarise le gouvernement sans scrupule. Car j’ai en effet reçu récemment une lettre de l’ANPE avec la mention “Cessation de votre inscription” qui m’a vraiment choquée. Depuis près de 3 ans, je collectionne les contrats précaires (vacations pour le service public, pour les associations...). Pas moyen de décrocher un CDI ou de pérenniser les postes dans ces secteurs exsangues de la culture, y compris au plus haut niveau des administrations et malgré une qualification de niveau Bac+5 et une expérience dans ce domaine depuis plusieurs années. Je suis donc inscrite à l’ANPE car j’enchaîne des contrats de 2 mois, 4 mois ou 6 mois tout au plus, jamais chez le même employeur et suis donc constamment en recherche d’emploi.
Il va sans dire que lorsqu’on est flexible, que l’on bouge ainsi dans toute la France, on ne bénéficie d’aucune aide à la mobilité : les aides aux déménagements des Assedic et de l’ANPE ne sont pas allouées pour les contrats trop courts. Je n’ai jamais réussi non plus à bénéficier de défraiements de l’ANPE pour me rendre à un entretien d’embauche. Je ne peux pas avoir de logement fixe car j’en change tous les 3 ou 6 mois sans pouvoir déduire aucun de ces frais au niveau des impôts. De plus les salaires sont si bas dans ce secteur qu’il n’est pas envisageable d’avoir un logement fixe en plus des locations que m’impose cette mobilité. Vous vous doutez bien aussi qu’en changeant ainsi d’employeur et de convention deux fois par an on ne bénéficie d’aucune ancienneté.
Cette posture de flexibilité prônée par tous les énarques n’est soutenue par aucune mesure économique ou facilité administrative. L’irresponsabilité des services publics à l’égard de cette évolution de la précarisation de l’emploi se double aujourd’hui d’une mauvaise foi. Jusqu’à ce jour, je pouvais continuer à être inscrite à l’ANPE durant ces courts contrats en actualisant ma situation régulièrement. Ce qui me permettait de ne pas être soumise à des délais de carence entre chaque contrat et retards de versement d’allocations ; et cette situation administrative était à l’image de ma situation : précarité, incertitude, et recherche permanente d’une issue plus stable. Mais voici que dernièrement après avoir signé un nouveau contrat de 4 mois, j’ai reçu la lettre suivante de l’ANPE : “vous êtes en CDD pour 4 mois, vous n’êtes alors plus en recherche active d’emploi et n’êtes plus disponible immédiatement, nous procédons donc à la cessation de votre inscription”.
Alors je voudrais demander : elle appartient à ceux qui se lèvent à quelle heure la France qui estime qu’avec un CDD de 4 mois en poche, on se dispense de chercher du travail ? Et elles ont quelles allures les notes de service internes qui poussent les conseillers à l’emploi à appliquer cette politique de lobbying du gouvernement au détriment d’un meilleur accompagnement des demandeurs d’emploi ? Tout ce qui intéresse les conseillers à l’emploi qui me reçoivent est de pouvoir noter que je suis à même d’accepter un salaire de CAE (Contrat d’accompagnement dans l’emploi, un salaire équivalent du SMIC, ndlr) quand, désespérée, je serai presque prête à y consentir. Je pense que si j’étais journaliste, j’irai demander à consulter ces notes de service et prendre le pouls du moral de ces agents et équipes de l’ANPE et de l’Assedic, poussés à de telles aberrations. Pas besoin d’aller chercher bien loin pour se faire une idée de la mauvaise foi qui se cache derrière ces chiffres, il suffit de jeter un œil à ces lettres de conseillers dont on attend plus rien. »
Une radiée de l’ANPE, de partout et de nulle part (car flexible)
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