
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Factures salées à Bras-Panon
9 septembre 2005
Peut-être une solution dans l’affaire des factures d’eau salées. Jean-Claude Nèfle, responsable de la CISE Est, propose de payer l’eau potable, et de traiter au cas par cas la partie assainissement de la facture.
C’est devant une salle comble que devaient s’expliquer les co-signataires de l’accord tripartite pour le marché de l’eau à Bras-Panon. Jean-François Luc (CGE), Jean-Claude Nèfle (CISE) et Daniel Gonthier, maire et conseiller général de Bras-Panon, ont tenté de rassurer la population panonnaise, quant à l’augmentation subite de la facture d’eau. Peine perdue ? Les plaignants ne décolèrent pas, et pour cause. Les factures restent salées, l’incompréhension tout aussi épicée.
À plusieurs reprises, les trois parties seront “lynchés” par les interventions de l’assemblée. "Ou gingn gro larzan, ou" "Kosa mi fé ? Mi arash manzé dan la boush mon marmay pou pèy azot". Le ton monte naturellement, les questions restent intactes. La première : qu’est-ce qui explique cette augmentation dans la capitale de l’eau ? Les associés du marché de l’eau à Bras-Panon commencent leur explication par la surconsommation de certains foyers panonnais, ou encore par des fuites indécelables. Daniel Gonthier note également la rénovation du réseau panonnais. "En 2001, l’eau usée était rejetée directement dans la mer, causant des problèmes d’hygiène. Nous avons donc souhaité la création d’une station d’épuration", explique le maire de Bras-Panon. Pour Jean-François Luc : "C’est la première fois qu’apparaît une ligne sur l’assainissement, prenant donc en compte la collecte et le traitement des eaux usées. Mais, il y a possibilité d’étaler par échéances la facture". "Hors de question", pour le collectif Agir pou nout tout, représenté par Jean-Hugues Ratenon. Il note plusieurs anomalies dans la facturation de l’eau à Bras-Panon. "Pourquoi la part communale est-elle aussi élevée que celle de la CGE ?", demande-t-il. "Nous avons obligation de réparer et rénover le réseau. La part communale permet de remplacer les tuyaux à l’amiante par exemple", répond Daniel Gonthier.
"Il y a un problème"
Cela n’indique cependant pas comment une famille peut consommer plus qu’une laverie. Une employée de la laverie panonnaise jette le glas dans la salle du conseil municipal. "Mësië le mèr, ou pé expliké poukoi inn famiy de 4 persone i pé konsom 671 mèt-kùb pou si moi, lèrk la laverie panonnaise i konsom rienk 370 mèt-kùb" demande-t-elle, sous les applaudissements des plaignants. "Il y a un problème", reconnaît Daniel Gonthier. Pour Jean-Hugues Ratenon, une première solution serait de ne plus réaliser des factures estimées, effectuées tous les 3 mois, mais de réaliser des factures réelles. Cela permettra en effet de stopper court cette vague de facturation indécente pour des familles indigentes.
Le moment le plus cynique à mon sens se révélait être l’intervention d’une conseillère municipale. Elle déplorait soit l’augmentation des factures d’eau, à commencer par la sienne, mais jugeait qu’il était normal de payer. Elle, elle s’y soumettait. "Ou gign gro larzan ou, dayèr nou minm i done aou sa èk nout zinpo. Mé si nou rienk in RMI, koman nou fé ?", entend-on dans l’assemblée. La dame passera son micro.
Facture exorbitante et faussée
Agir pou nout tout demande par ailleurs l’harmonisation des tranches de prix, manifestement trop excessives, en remontant les tranches. Quant à la part communale, Daniel Gonthier reste ferme. Dans la capitale de l’eau, il faut payer à la mairie le prix de l’eau pour rénover le réseau, au détriment des petits portes-monnaies. Pour l’heure, une famille qui consomme d’ordinaire 120 mètres cube le semestre se retrouve avec une facture exorbitante, faussée, "qu’il faudra refaire", insiste Jean-Hugues Ratenon qui a envoyé un courrier à tous les conseillers municipaux pour la tenue d’une assemblée extraordinaire.
Les trois parties incriminées sortent de la table ronde, un temps soit peu soulagées. Elles pourront encaisser prochainement, même par échéance, leur sacré prix de l’eau. Au cas où les plus démunis défailleraient, Monsieur le maire a fait venir un responsable de l’unité territoriale Est du Conseil général, Patrick Cadet, accompagné de deux assistantes sociales. "On ne catalogue pas les gens. Nous ne sommes cependant pas dans une logique d’assistanat, mais d’accompagnement et de responsabilisation", déclare ce dernier. Mais, bon dieu ! Ceux-là sont responsabilisés. Ils disent simplement qu’il leur est impossible de payer une facture aussi exorbitante. Disons merci à ce grandissime plan de cohésion sociale, qui n’est pas de la plus belle eau.
Bbj
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Médam zé Méssyé, la sossyété zot i ansouvien lo tan l’avé lo pou. Sa té in problèm pou zabitan noute péi pars pou-la sa i grate la tète, é i rann (…)
Les députés ont inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre « 87,5% » du Smic dès le 1er janvier 2026, tout en assurant de « prioriser le (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)