Climat social tendu à la CMR

Citroën Réunion : l’UR 974 accuse la direction de « répression syndicale »

15 janvier 2016

En 2013, les travailleurs de Citroën Réunion avait fait une grève de plusieurs semaines pour faire avancer leurs revendications. Deux ans plus tard, le climat social s’est de nouveau tendu. L’Union régionale 974 accuse la direction de « discrimination » et « répression syndicale ».

En 2013, une grève très longue avait eu lieu à Citroën Réunion.

« Non satisfaite des résultats des élections professionnelles d’aout 2015, (l’UR 974 avait remporté les élections avec 64 % de suffrages) la direction de la CMR (Citroen) a décidé de régler ses comptes avec notre syndicat », affirme un communiqué de l’Union régionale.

Depuis le 15 décembre 2015, 2 délégués du personnel, qui sont aussi les dirigeants du syndicat, sont mis à pied. Leur procédure de licenciement est en cours à l’inspection du travail. 3 autres salariés font également l’objet de procédures de licenciements « et ont tous pour point commun d’être syndiqués à l’UR 974 ».

Le syndicat annonce qu’ « une plainte a également été déposée par la direction auprès du procureur de la République pour des faits reprochés aux 2 délégués ».

L’UR 974 constate que « ces sanctions interviennent juste après la NAO, et concernant les 2 délégués, le lendemain du dépôt d’un préavis de grève à la CMR ».

Le syndicat UR 974 « condamne fermement la discrimination et la répression syndicale dont font les frais ses syndiqués et délégués au sein de la CMR ».

« Des actions seront menées dans les prochains jours afin de dénoncer le comportement de la direction de la CMR et soutenir les salariés victimes de sanctions tout aussi injustes qu’injustifiées ».

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