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Grève imminente à Bnp Paribas
20 mars 2009
Suite à l’échec des négociations sur les salaires en BNP PARIBAS, l’intersyndicale CFTC - CFDT appelle à la grève illimitée à partir du lundi 23 mars. Paul Junot de la CFTC nous a fait parvenir un communiqué que nous diffusons.
Une forte majorité du personnel ne comprend pas aujourd’hui comment une banque qui fait 21 millions d’euros de bénéfices en 2008 n’accorde que 1,8% d’augmentation sur les salaires. Alors que dans le même temps le coût de la vie à augmenté de 2,8% sur la même année. Cette augmentation représente environ 24 euros nets pour les salaires moyens de cette banque.
La direction explique sa position en s’abritant derrière la crise, alors même que sur les 15 années précédentes où il n’y avait pas de crise le salaire des employés de Bnp Paribas ont vu leurs salaires augmenter de 7,65% sur 15 ans. Pendant le même temps, le coût de la vie était d’environ 30%.
Par ailleurs pour le syndicat CFTC cette crise a été fabriquée de toute pièçe par les banquiers, qui par leur immoralité et rapacité ont réunis les conditions de la faillite systémique. En effet, cette crise prend sa source au Étas-Unis. Depuis les années 1980 (Reagan) la distorsion entre les revenus du capital et les revenus du travail entraîne une forte augmentation du nombre de travailleurs pauvres et en parallèle une abondance de liquidités dans les banques.
Les travailleurs pauvres déjà endettés sont vite devenus surendettés
En accordant des prêts à taux variables aux travailleurs déjà endettés (catégorie subprime) sur 30 ans, avec des taux au départ très alléchants (entre 1 et 2%) les travailleurs pauvres pensaient pouvoir accéder à la propriété. Mais les taux variant à la hausse sans que les salaires suivent la même évolution, les travailleurs pauvres déjà endettés sont vite devenus surendettés avant de faire faillite de façon massive et collective.
Entre temps les banques ont sorti de leur bilan ces crédits à hauts risques en les transformant en titres à fort taux de rendement.
Aujourd’hui l’antidote de cette crise passe par la relance par la consommation. L’antidote de la crise passe par la valorisation substantielle des salaires là où des bénéfices conséquents sont réalisés.
Pour terminer en guise de conclusion . En pareille circonstance Vincent Auriol dans les années trente, parlant des banques déclaraient : « Les banques je les ferme, les banquiers je les enferme ».
Enfin cette citation de Thomas Jefferson prend une apparence prophétique dans notre contexte.
Thomas Jefferson (Président des Etats-Unis de 1801 à 1809) l’un des fondateurs du parti démocrate, dans une lettre adressée à son secrétaire au Trésor Albert Gallatin, écrivit : « Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis ». (Letter to the Secretary of the Treasury Albert Gallatin 1802).
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Messages
25 avril 2009, 11:21, par scorpioncf
Poir la citation de Thomas Jefferson, voyons de ce qu’il en est de son authenticité. Le site "Jefferson Encyclopedia" (http://wiki.monticello.org/mediawiki/index.php/Private_Banks_(Quotation) ) s’est déjà intéressé à la question. Il résument leurs conclusions en quatre points.
1. Ils n’ont trouvé l’intégralité de la citation dans aucun de ses écrits.
2. La 1ére partie n’a a pas été trouvée, mais de surcroît les termes "inflation" et "déflation" n’étaient pas en usage à l’époque mais ils sont apparus en 1864 et non pas en 1802.
3. La partie intermédiaire pourrait au plus être une paraphrase extraite d’une lettre de 1816 à John Taylor.
4. Sur la dernière partie, elle est introuvable, Jefferson à en revanche écrit en 1813 que l’émission de billets devrait être exclusivement réservée au parlement.
L’authenticité de cette citation est donc au minimum très douteuse.
Si vous voulez casser les banques, merci d’éviter d’utiliser des faux grossiers, cela ne vous honore pas plus que les banquiers.
PS : La Jefferson Encyclopedia regroupe tous les écrits, propos et le travail de l’ancien président (de 1801 à 1809) Thomas Jefferson (1743-1826).