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Après la décision administrative d’augmenter les prix des carburants
3 février 2010, par
Le dernier indice des prix à la consommation publié par l’INSEE permet d’avoir un aperçu du bilan du représentant de l’État qui tient demain une conférence de presse pour évoquer ses trois ans et demi passés à l’île de La Réunion. Force est de constater que depuis que le préfet a décidé d’augmenter les prix des carburants au mois de septembre, l’inflation a été relancée. Cette décision a été prise dans un contexte de suspicion généralisée à l’encontre des compagnies pétrolières, accusées par l’Autorité de la concurrence de ne pas transmettre des informations transparentes à l’autorité chargée de fixer le prix des carburants.
L’INSEE vient de publier l’indice des prix du mois de décembre 2009 à La Réunion. À la veille de la conférence de presse du préfet sur le départ, les dernières données donnent un aperçu de l’action du représentant de l’État durant son séjour. En effet, le futur préfet du Val d’Oise a une responsabilité dans l’évolution des prix à la consommation, c’est en effet une compétence spécifique des préfets de l’Outre-mer.
En effet, à La Réunion, à partir du moment où une marchandise est débarquée sur le quai du Port, elle est transportée par un véhicule qui fonctionne à partir d’une source d’énergie dont le prix est fixé par arrêté préfectoral. En effet, toutes les marchandises sont transportées par des véhicules qui fonctionnent avec du carburant.
En cas de hausse des prix, les transporteurs répercutent ce phénomène auprès de leurs clients. C’est ce que rappelait déjà une lettre adressée par deux syndicats de transporteurs à des commerçants les prévenant d’une hausse de leurs prix au 31 juillet 2008. Pour ne pas baisser leurs marges, les clients des transporteurs augmentent aussi leurs prix, et au final, c’est le consommateur qui paie le prix de la hausse des prix des carburants, puisque la fixation des prix de détail dépend du coût du transport et donc des prix des carburants. Et les prix des carburants sont le résultat d’un arrêté préfectoral.
"Dégel" des prix des carburants en septembre
En mars 2009, excédée par les conséquences des hausses successives des carburants, la population descend massivement dans la rue. Sous la pression de la population et du COSPAR, le préfet décide une baisse immédiate des prix du gaz et du carburant. Ceci apporte une première bouffée d’oxygène à la population. Cela est suivi par un gel du prix des loyers par les bailleurs sociaux à la suite d’un accord conclu avec le COSPAR. Vient ensuite la signature d’un accord entre le COSPAR et la grande distribution.
Toutes ces avancées conduisent une baisse progressive de l’inflation. Selon l’indice des prix de l’INSEE, le point culminant est atteint en août avec une baisse des prix généralisée de 0,7%, comparée aux références de août 2008.
Mais force est de constater que depuis le mois de septembre, l’inflation est repartie. Elle atteint aujourd’hui 1% pour l’alimentation. C’est dramatique puisque 52% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté à La Réunion. Cela veut dire que depuis septembre, 1,7 point de pouvoir d’achat ont été perdus dans l’alimentation.
Relance de l’inflation depuis septembre
Or, il s’avère que dans les premiers jours de septembre, le préfet allait prendre la décision de "dégeler" les prix du carburant. Mais au lieu de diminuer encore les profits des quelques compagnies pétrolières opérant à La Réunion, il allait décider de les augmenter. Le résultat était redouté, puisque dès la décision du préfet connue, "Témoignages" écrivait que « l’augmentation des prix des carburants décidée par le préfet va relancer l’inflation ». La publication de l’indice des prix de décembre confirme cette prévision. Et il y a fort à craindre que les indices suivants montrent une accentuation de cette tendance puisque le 17 décembre dernier, les prix des carburants fixés par le représentant de l’État ont encore augmenté.
Il est à souligner que toutes ces augmentations ont lieu dans un contexte de suspicion généralisée à l’encontre des données fournies par les compagnies pétrolières au préfet. Or, c’est à partir de ces données que le prix est calculé. L’Autorité de la concurrence et plusieurs missions parlementaires ont mis en cause l’opacité de ce système. Le gouvernement a tenu compte de cette réalité et a proposé une réforme structurelle le 6 novembre dernier lors du Conseil interministériel sur l’Outre-mer. Mais aussi bien en septembre qu’en décembre, les augmentations des prix des carburants ont été décidées avant que cette réforme connaisse le début d’un commencement d’application. Et ces décisions ont un impact sur le prix de tous les produits à La Réunion, et donc sur le pouvoir d’achat de tous les Réunionnais.
Manuel Marchal
Mars 2009 : le retour du boomerang
La lutte des Réunionnais pour la baisse des prix a été marquée par une grossière tentative de diversion qui a fini par se retourner contre ceux qui l’ont inspirée.
En octobre 2008, un mouvement revendicatif composé de 25 associations avait démontré qu’une baisse de 20% des prix des carburants était possible. Comme par hasard, un mouvement de transporteurs avait paralysé en toute impunité toute l’île au moment où le mouvement appelait à une grande manifestation. Ces patrons ont même lancé un appel au blocus de la Région depuis la préfecture, devant les caméras de télévision et en présence du préfet ! Plus fort encore, ils ont pu bloquer pendant plus de 48 heures le fonctionnement d’une assemblée élue au suffrage universel par les Réunionnais. À ce jour, les auteurs de ces faits ne sont pas jugés.
Mais moins de trois mois plus tard, les compagnies pétrolières ont dû intégralement supporter une baisse des prix qui a duré six mois. Car quand des dizaines de milliers de personnes étaient dans la rue, la réalité a fini par s’imposer. Il n’était plus question de faire payer les Réunionnais, mais de diminuer les profits faramineux de quelques entreprises privées.
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